Dieu ou Cosmogonie technoscientifique

Référence :
211053

Titre :
Dieu

Date :
2011

Famille/Série


Observations :

Bibliographie

Nous passons d’une cosmogonie religieuse à une image du monde technoscientifique, qui est en fait une cosmogonie technologique. L’homme lui-même perd son aura divine avec son âme. Dans une philosophie matérialiste, il ne devient pas pour autant une machine, ni même un cyborg. Il demeure une espèce vivante de la nature, un animal évolué divergeant au sein de la nature, en tête de son évolution. Notre pensée se fait par concepts-images, par métaphores imagées. Nous pensons par combinaison d’images, syntaxe ou arabesque d’images. C’est pour cela que la tweet philosophie et le tweet art sont si proches, voire indissociables
Réf : Tweetart 20/04/201

Cosmogonie technoscientifique
Si, parodiant Blaise Pascal, j’écris que l’homme est un réseau pensant, je change totalement de paradigme. Je passe d’une cosmogonie chrétienne, où le philosophe souligne tout à la fois la faiblesse de l’homme et ses vertus (flexibilité, résistance et puissance de l’esprit), à une cosmogonie technologique où l’homme se situe au carrefour des réseaux numériques dont il reçoit les informations qui le déterminent, mais aussi où il est acteur et synthétiseur d’idées. L’homme perd de son unicité psychologique et spirituelle, mais enrichit sa conscience d’innombrables informations qui l' »irriguent », comme une « sève numérique ». « Je est un autre », disait le poète et cela devient plus manifestement vrai dans la cosmogonie actuelle, qui substitue le mythe de la surface (médiatique) à celui de la profondeur (de l’inconscient).
Passer d’une cosmogonie, et donc aussi d’une image de l’homme, chrétienne, monothéiste, donc religieuse, à une cosmogonie technoscientifique, c’est une révolution civilisationnelle majeure, encore que cette nouvelle cosmogonie soit de racine grecque, prométhéenne. Elle l’emporte donc aujourd’hui sur la cosmogonie biblique. Et l’homme lui-même change beaucoup aussi. De victime de Dieu (chassé du Paradis terrestre), fragile et résistant par sa soumission même, il devient le vainqueur de Dieu, et libre créateur de son propre univers grâce à la nouvelle puissance – humaine et non plus divine -, qu’il tire de la science et de la technologie. L’homme qui se voit comme un réseau pensant, comme un hypertexte vivant, traite et transforme les informations qu’il capte en idées créatrices de l’hypertexte humain global, planétairement interactif et responsable de sa propre destinée, dans lequel il se situe. Certes, Dieu était une invention débile, Mais la caricature de cette nouvelle cosmogonie humaine est tout aussi stupide: c’est évidemment le cyborg, le posthumain, dont quelques gourous prosélytes inconsistants nous vantent l’avènement navrant.
Réf : Hyperhumanisme 20/04/2011

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