Nouveau naturalisme
Aujourd’hui, Goya ne peindrait plus la cour d’Espagne, ni Ingres des nus, ni Cézanne la montagne Sainte-Victoire, ni Van Gogh des iris, ni Picasso des natures mortes. Ils peindraient des paysages financiers, des diagrammes qui montent au ciel et plus souvent qui descendent aux enfers : la planète est devenue financière. Je peins les jeux des spéculateurs, les murs de Wall Street et les reliefs des montagnes d’actions, d’or et d’argent qui nous entourent. Claude Monet ne peindrait plus les…