
Référence : 20201 Titre : Méditation, population humaine et puissance technologique Date : 2002 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions 181 x 122 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires, Céret Bibliographie Méditation sur l'avenir de l'humanité Cette peinture acrylique sur toile, de 2000, évoque la comparaison, depuis le Néolithique jusqu'à nos jours, entre la courbe du progrès de l'esprit humain, celle de la croissance démographique et celle de l'augmentation du pouvoir instrumental qui est entre nos mains. L'esprit a peu progressé, et parfois même régressé. Le choc démographique est sous contrôle: la population humaine se stabilisera vers 2050 autour de 9 à 10 milliards d'habitants, puis diminuera. En revanche, depuis la maîtrise de l'énergie de la vapeur puis de l'électricité, nous avons maintenant accès au pouvoir du numérique, qui est en croissance accélérée, exponentielle. L'écart entre ce pouvoir et la maturité limitée de notre sagesse humaine va devenir problématique. Nous allons à la catastrophe, à moins que notre cerveau ne se transforme. Une mutation qui est possible, et que le numérique va sans doute contribuer à déclencher (intelligence et information connectées et partagées). Souhaitons-le... Réf : Blog Hyperhumanisme 06/06/2011 Mutation du cerveau ? Méditation. Évolution comparée du progrès de la psyché humaine, de la population humaine et de la puissance technologique depuis le Néolithique. Référence : Blog Avenir de l’Art 18/03/2022 URL </td |

Référence : 20203 Titre : Fréquence 1 Date : 2002 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions Signature | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie Gazouillis - les oiseaux numériques Les oiseaux numériques se comprennent-ils? Tweet! Tuit! Tweet! Tuit! Faut-il traduire ? Référence : Blog Tweet Art 28/03/11 </td |

Référence : 20204 Titre : Fréquence 2 Date : 2002 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie Je tweete, donc j'existe Twitter – en français : gazouiller - a été créé à New York par Noah Glass et Evan Williams, de la startup Odeo.Inc. Il s’agit d’un miniblog, au format d’un SMS, d’un maximum de 140 signes, soit une ou deux phrases, qui fonctionne en réseau social. Le 21 mars 2006, Jack Dorsey publiait son premier tweet . Voilà donc cinq ans. Un anniversaire à célébrer. En en quelques années, ce nouveau média, auquel bien peu croyaient à l’origine, est devenu un succès incroyable. Il vaut la peine de donner ici quelques chiffres, publiés par la compagnie en 2011 : En trois ans, ce site a atteint le milliard de Tweets. Maintenant, on en compte un milliard par semaine ! En 2010, ça gazouillait déjà au rythme de 50 millions par jour. Le 11 mars 2011, on a recensé 177 millions de tweets. Le jour de la mort de Michael Jackson, on en a compté une moyenne de 456 à la seconde. On atteint maintenant 7000 tweets à la seconde. Et le marché ne semble pas encore saturé : en mars 2011, on comptait quelques 600 000 nouveaux comptes par jour. Il faut dire que le téléphone mobile, dont le nombre atteint les 4 milliards sur la planète, a créé un effet d’accélération qui ne semble pas prêt de s’arrêter. Et tout ce gazouillis planétaire n’est géré que par quelque 400 employés aujourd’hui. C’est beaucoup moins que les 20.000 employés de Google. Alors quoi ? Les gens ont-ils tellement de choses à se dire ? Ces informations sont-elles si importantes ? Il faut plutôt dire que l’expression anglaise de gazouillis choisie par les fondateurs était visionnaire. Comme les oiseaux dans le nid, sur les branches, les humains aiment gazouiller, sans nécessairement avoir grand-chose à se dire. Gazouillis euphoriques, sur la pluie et le beau temps, joie énergique de vivre, de dire qu’on existe ? Voilà un phénomène étrangement anthropologique. Et ça fonctionne hiver comme été, pendant les quatre saisons ; pas seulement au moment des amours. Et comme les oiseaux, les humains en usent aussi, sur un ton plus dramatique, pour donner les alarmes, annoncer les grandes nouvelles le plus vite possible : la mort d’un bel oiseau, d’un serpent ; l’apparition dans le voisinage d’un prédateur ; l’état des lieux : batailles, nourriture, curiosité, les grandes et les petites nouvelles des environs, bonnes ou mauvaises. Voilà le plus démocratique des médias de masse. Et pour ceux que le silence angoisse : du bruit qui apaise. J’existe, tu existes. Je suis ici. Tu es là. Où es-tu ? As-tu entendu ? Attention, il arrive. Le café tweet. Le zinc tweet. Le tweet arabe fonctionne intensément, dans la mesure où les gens ont le bec branché et où le gouvernement ne le leur coupe pas. On vient de le voir en Tunisie, en Égypte. Le tweet se répand comme l’eau, partout. Il s’évapore comme l’eau dans l’air, au soleil, dans la terre, dans le sable. Je tweete, donc j’existe, se dit l’humain. Il fallait y penser. Une belle compensation pour l'anonymat généralisé des masses. Et il devient bien difficile pour nos gouvernants de se cacher lorsqu'ils dérapent et voudraient cultiver le secret.Comme une volée de moineaux, qui part à droite, vire à gauche, revient et repart, le gazouillis tourbillonne au-dessus de leurs têtes. Ce sont peut-être les oiseaux, désormais, qui garantiront le si lent progrès vers la démocratie que l'espèce humaine prétend imposer à ses vieux singes rusés et cyniques. Référence : Blog OINM 16/03/2011 </td |

Référence : 20301 Titre : Autoportrait de la Saint-Barthélémy Date : 2003 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions 153 x 92 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret, ECI Paris, Centre Pompidou Bibliographie Identité Les codes-barres identitaires traditionnels sont constitués de lignes verticales enlignées, que j'ai toujours identifiées aussi à des liens numériques. Liens de l'ADN, liens de la gestion sociale, liens du carré parental, liens de la famille et liens aux autres. Les liens qui nous donnent conscience de nous-mêmes, les liens qui nous déterminent, pour le meilleur et pour le pire, sont ceux de la condition humaine. Promouvoir l'idée de l'hyperhumanisme, ce n'est pas rêver en couleur. "L'enfer, c'est les autres", disait Sartre. Facebook est aujourd'hui un enfer pour plusieurs de ses victimes, le pire outil d'espionnage humain, vient de déclarer Julian Assange, le fondateur de Wikileaks. Il faut aussi prendre en compte la dynamique des liens, ceux qui se tissent et ceux qui se défont, ceux qui nous construisent et ceux qui nous font cruellement souffrir. Les flèches de Cupidon et celles du martyr de Saint-Sébastien. Les liens de la naissance et les liens qui se dissolvent dans la mort. Réf : Blog Hyperhumanisme 05/05/2011 </td |

Référence : 20401 Titre : La production, l’argent, la pollution Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions 100 x 60 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Françoise Galland Observations Expositions Montevideo, Neuquen, Ceret, Centre Pompidou, Centre culturel San Martin Buenos Aires Bibliographie Cette toile, peinte en 2004 au Museo Nacional de artes visuales de Montevideo, Uruguay, lors de mon exposition intitulée "Météorologie financière" est une icône sociologique aussi simple que critique. Elle pose la question fondamentale de l'équilibre de nos valeurs entre la production économique et la pollution: un écosystème auquel nous ne pouvons échapper, mais que nous avons les plus grandes difficultés à gérer face aux risques de déchéance écologique de notre planète. Référence : Blog Art et Economie 19/04/2011 MNBA Neuquen URL </td |

Référence : 20402 Titre : La planète brisée Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions 100 x 100 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen, Ceret Bibliographie La planète brisée par l'économie La spéculation effrénée sur les nouvelles longitudes et latitudes boursières brisent la planète. Référence : Blog Art et Economie 08/05/2011 MNBA Neuquen URL </td |

Référence : 20403 Titre : Adonde va el planeta ? Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen, Ceret Bibliographie ¿ A donde va el planeta ? Les variations boursières, nouvelles latitudes de la planète Terre. Où cela nous mènera-t-il? Réf : Blog Nouveau naturalisme 03/05/2011 NOUVELLE NATURE Le manifeste de 2008 sur la « nouvelle nature » qui a donné son titre à mon exposition au musée d’art moderne de Céret, qu’on retrouvera dans le catalogue, mais aussi dont j’ai repris les idées à plusieurs reprises, dans mon blog de l’Observatoire international du numérique sous les vocables d’hypernature, ou de nouvelle naturalité*: Deux des paramètres les plus déterminants de notre sensibilité contemporaine, en ce début de XXIe siècle, sont certainement l’économie et l’écologie. Et ils ont convergé dans l’exploration et l’interprétation de notre cosmogonie, qui est devenue numérique, après avoir été animiste, providentielle, organique et mécanique. Tel est le changement d’image du monde qui s’impose aux artistes actuels. Mais de quel art pourra-t-il s’agir? Nous avons déjà exploré notre rapport à la nature dans la peinture de paysage, la sculpture environnementale, le land art, ou des performances écologiques, panthéistes, sociologiques, ou dénonciatrices. Les artistes négligent le thème de l’économie, jugée à tort inesthétique et triviale, mais ils ne peuvent bouder plus longtemps l’écologie. Celle-ci a certes motivé l’engagement politique de nombreux artistes, mais pas l’exploration de son nouveau langage. Or c’est l’écologie aujourd’hui, qui détermine de plus en plus notre conscience et notre perception de la nature, et qui nous sensibilise aux causes et aux effets des bouleversements climatiques. Or l’écologie est une science, dont les modes de représentation numérique suggèrent une nouvelle expressivité artistique de la nature et une nouvelle esthétique. Les romantiques ont inventé le sentiment de la nature. Les peintres impressionnistes ont découvert le plein air, la composition des paysages, la lumière naturelle et la synthèse visuelle des couleurs pures. Mais ce n’est plus la destruction de l’espace optique, en perspective euclidienne, au bénéfice d’une arabesque, qui appellera l’attention des paysagistes numériques. Notre vision actuelle de la nature s’élabore selon d’autres structures, qui sont des courbes de variations quantitatives. L’architecture numérique de notre image du monde se construit aujourd’hui en diagrammes, en déploiements ondulatoires, en fréquences radio, en mouvements de particules, selon la dynamique des fluides et les lois de la probabilité. La connaissance des causes et des effets des phénomènes naturels est constituée désormais de fichiers informatiques. L’analyse des facteurs physiques, chimiques, biologiques, humains de notre environnement trouve son expression dans des modélisation, des simulations, des prévisions, qui relèvent désormais d’algorithmes écologiques. C’est là aussi que l’évolution des biomasses et les variations des gaz à effet de serre, de l’ozone, de la fonte des glaces polaires, du plancton, selon les températures et les cycles, peuvent être suivies et interprétées. Les déplacements et la teneur des polluants, les courbes des températures océanographiques, des champs électromagnétiques, des zones de désertification, les migrations animales, les déforestations, les croissances démographiques et urbaines, les niveaux d’eau des océans sont autant de paramètres qui modèlent nos paysages, nos environnements, notre géographie humaine, la météorologie de nos vies quotidiennes et provoquent maintes catastrophes naturelles de plus en plus tragiques. Ce ne sont plus les vibrations chromatiques éphémères, si chères aux Impressionnistes, qui importent aujourd’hui. Ce n’est plus la complémentarité des couleurs et les lois chromatiques de Chevreul. Car c’est en fausses couleurs, déterminées par des codes de stricte lisibilité, que notre nouvelle naturalité ou (hypernature) s’affiche aujourd’hui sur nos écrans cathodiques. Les impressionnistes ont détruit les conventions classiques du clair-obscur et de la vraisemblance. Mais nous avons réinstitué aujourd’hui de nouvelles conventions, soumises à des codes internationaux de normalisation, qui sont celles de l’imagerie scientifique. Elles ne relèvent même plus d’une symbolique religieuse. À l’opposé de toute subjectivité psychologique, de toute rébellion individualiste, de toute sentimentalité, elles sont plus rigides et transculturelles que jamais. Elles visent seulement la commodité utilitaire, signalétique d’un langage sans ambiguïté. Nous ne nous intéressons plus, non plus, au relativisme de nos perceptions qu’explorèrent les Cubistes. Nos images de la nature sont scientifiques. Elles sont basées sur des mesures et des relevés statistiques. Elles sont le pur produit de nos appareils électroniques et de nos programmes informatiques. Elles renouent donc, à l’opposé du langage subjectif des Cubistes, avec les mathématiques qui furent la base, au Quattrocento, de notre perception optique de la nature et de l’invention de la perspective géométrique. Elles visent plus que tout, à nouveau, l’objectivité. Une attitude demeure cependant commune aux artistes impressionnistes et à ceux qui s’engageront dans l’art éconumérique : une attitude politique. Les Impressionnistes sont fils de la Révolution française. Opposés aux aristocrates et aux bourgeois qui défendaient le néo-classicisme, ils se sont identifiés au peuple, celui des paysans et des ouvriers. Ils ont représenté la vie quotidienne des gens ordinaires. Ils furent sensibles aux nouvelles théories socialistes et anarchistes. Ils soutinrent la révolte des Communards. Ils avaient des préoccupations à la fois esthétiques et politiques. Il en sera de même des artistes éconumériques. Non seulement l’écologie nous donne accès à une nouvelle lisibilité des phénomènes de la nature, mais elle suscite aussi une prise de conscience des effets pervers de notre économisme obsessif et de la logique abusive de nos sociétés de consommation. Cependant, ce n’est plus l’expression des joies populaires du plein air ou de la souffrance des prolétaires qui retient notre attention. C’est beaucoup plus l’appauvrissement des sols, et la pollution de l’air, parce qu’elles créent la pauvreté et la souffrance des hommes. Ce sont les OGM et les monocultures qui ruinent l’agriculture alimentaire. Ce sont les gaz à effet de serre qui déclenchent des bouleversements climatiques et des catastrophes humaines. Ce sont les déversements de polluants, la contamination de notre alimentation industrielle, qui tuent, et qui vont diminuer sans doute à nouveau notre espérance de vie, au moment où elle aurait pu s’accroître encore. Ce ne sont plus nos technologies numériques, mais nos logiques économiques néo-libérales, qui désormais ravagent de plus en plus notre planète et détruisent les fragiles équilibres écologiques dont dépend notre survie. L’engagement écologique implique la dénonciation du cynisme économique. Voilà donc tout un défi pour les artistes actuels : découvrir notre nouvelle image du monde, économique et écologique; explorer sa nature numérique, et inventer les langages artistiques qui pourront exprimer notre nouvelle sensibilité. Plusieurs artistes ont déjà abordé significativement ces thèmes en élaborant des installations interactives et ludiques, en exposant des jardins contrôlés à distance par internet, ou en concevant des environnements miniaturisés célébrant une nature artificielle. Ce fut une étape. Mais c’est désormais en vraie grandeur, à l’échelle de la planète, que se situent les problématiques écologiques. Nous n’en sommes plus au jardin des curiosités, au gadget-robot, mais nous touchons à l’architecture planétaire. Le défi est spécifique à l’âge du numérique. Pourtant, il demeure comparable à celui que relevèrent jadis les Impressionnistes, esthétique et politique. Et de même que les sensations de lumière et la conscience politique n’étaient pas dans les tubes de peinture ni dans la toile ou les pinceaux, mais bien dans la vision nouvelle des artistes, de même l’exploration et l’expression des défis du numérique ne sont pas davantage aujourd’hui dans les ordinateurs, ni dans les logiciels, mais bien dans la tête des artistes. L’expressivité du numérique ne se traduit pas nécessairement avec des outils numériques. Loin de là. Mais les thèmes et le défi, eux, s’imposent. Hervé Fischer – 2008 Réf : Blog Avenir de l’art 06/01/2011 URL L'art du numérique Notre image du monde devient numérique. Ce n’est pas une raison pour que l’art devienne lui aussi numérique et n’affiche plus que des algorithmes interactifs sur des écrans cathodiques. Que je sache, la littérature n’est pas obligée de ne se publier désormais qu’en ligne ou dans des installations interactives. Nous explorons un monde numérique, une sensibilité numérique, des images numériques. Oui, mais pourquoi pas avec des textes, des peintures, des sculptures, des architectures, des performances? Que je sache, les codes-barres s’impriment encore sur du papier. Ils ne sont pas souvent sur des écrans. Peindre la nature, ce n’est pas faire du jardinage, planter des arbres, bouger le soleil ou les montagnes. C’est les scruter, les représenter, en construire une interprétation visuelle. Le jardinier est éventuellement un artiste. Mais l’artiste n’est pas nécessairement un jardinier. Le monde est devenu financier. Pour autant nous ne sommes pas devenus tous des manipulateurs d’argent. Nous avons même encore le droit d’avoir un regard très critique sur les abus destructeurs de la spéculation. Nous avons le droit de nous indigner, d’être des artistes indignés. Pour autant, je ne dis pas que l’art n’a rien à voir avec le numérique. Bien au contraire, c’est l’objet même de mon travail d’artiste. L’art actuel ne peut manquer ce rendez-vous historique. Réf : Blog Avenir de l’art 12/02/2012 URL MNBA Neuquen URL </td |

Référence : 20404 Titre : Wall Street la nuit Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions Signature titre et date en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo Bibliographie Une toile de 2004, présentée dans mon exposition "Météorologie" au Museo National de Artes Visuales de Montevideo, Uruguay, consacrée au thème de la crise mondiale économique et financière et de l'économie imaginaire. Réf : Blog Art et Economie 17/04/2011 </td |

Référence : 20405 Titre : Le ciel de Wall Street Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen, Ceret Bibliographie Les artistes contemporains pourraient peindre encore des ciels, comme à l'époque romane, comme à la Renaissance, comme dans la peinture classique, comme au temps des Impressionnistes. Bien sûr, aujourd'hui de nouveau le ciel a changé. Je le peins comme il est maintenant. Réf : Avenir de l’Art 08/01/2012 URL </td |

Référence : 20408 Titre : Climat du sud, variations boursières Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Meteorologica Dimensions 100 x 100 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen Bibliographie Météorologie du Sud Ce sont les variations boursières qui cartographient désormais les continents et non plus les longitudes et latitudes géométriques de jadis. Ces nouvelles courbes spéculatives sont volatiles et pourtant beaucoup plus déterminantes que la géométrie classique. Le coton a asséché les immenses étendues d'eau de la mer d'Aral. Le gazon pousse au milieu du désert sur les golfs de Las Vegas ou de Dubaï. A quel prix ? La nature finit toujours par nous présenter la facture. En Afrique, la prédation néocolonialiste à court terme, fondée sur les cours mondiaux des matières premières, devra un jour laisser la place au développement durable. Entre temps, combien de catastrophes écologiques et humaines n'allons-nous pas provoquer! Référence : Blog Nouveau naturalisme 01/05/2011 </td |

Référence : 20409 Titre : Crise du cacao. Alerte météorologique en Afrique Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Meteorologica Dimensions 100 x 100 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen Bibliographie Crise du cacao. Alerte météorologique en Afrique L'Afrique est dépendante des cours des matières premières et donc de la spéculation sauvage pratiquée dans les Bourses financières des pays du Nord. C'est à Londres, à Wall Street que se décide la météo de l'Afrique. Acrylique sur toile, peinte à Montevideo, Uruguay en 2004 lors de mon exposition au MNAV. Référence : Blog Nouveau naturalisme 30/04/2011 </td |

Référence : 20410 Titre : Météorologie vendredi Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Meteorologica Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen Bibliographie Vendredi noir Le vendredi était traditionnellement "jour maigre". On fait pénitence. Le calendrier financier a cependant pris la relève du religieux. Certes, heureusement, tous les vendredis ne sont pas noirs, ni les lundis. Mais la Bourse est devenue le moteur dramatique du quotidien de nos sociétés. Quelle étrange phénomène anthropologique que cette nouvelle religion de l'argent, dont le Vatican est à New-York ! Référence : Blog Art et Economie 28/04/2011 </td |

Référence : 20411 Titre : Météorologie lundi Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Meteorologica Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen Bibliographie Météorologie de la semaine: lundi C'est la Bourse qui fait la météo quotidienne de milliards d'êtres humains, initiés et victimes, qui fait la pluie et le beau temps plus que la pression atmosphérique dans notre "nouvelle nature". Référence : Blog Art et Economie 27/04/2011 </td |

Référence : 20413 Titre : Meteo de vacances Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Meteorologica Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen Bibliographie Le vacancier Vacancier légitime, aimant la nature, acteur écologique exploitant la nature, le plus souvent pollueur, mettant en danger le capital investi. Souvent un bien, souvent un mal nécessaire. Souvent une menace à contrôler. Référence : Blog Nouveau naturalisme 11/05/2011 </td |

Référence : 20414 Titre : Variations boursières Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Meteorologica Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen Bibliographie La Terre cotée en bourse Combien vaut le ciel ? Le soleil ? Le paysage de montagne ? La verdure ? La nature ? L'eau ? L'air ? La terre ? La Terre ? Référence : Blog Nouveau naturalisme 10/05/2011 Ce sont les variations boursières qui dessinent notre "nouvelle nature". (peinture acrylique sur toile, MNAV, Montevideo, Uruguay, 2004) Référence : Blog Nouveau naturalisme 02/05/2011 </td |

Référence : 20416 Titre : L'orage Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Meteorologica Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen Bibliographie L'Orage. La Bourse tonne. Wall Street Zeus (peinture acrylique sur toile, MNAV Montevideo, Uruguay, 2004) Référence : Blog Art et Economie 06/05/2011 </td |

Référence : 20417 Titre : Le temps des hommes Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Meteorologica Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen Bibliographie Mille milliards de chaos Milliards d’humains, d’informations, d’oiseaux, de bactéries, d’étoiles, milliards de milliards de gènes, d’électrons, d’éclats brillants et invisibles d’univers agités et de mouvements browniens. Chaos où nous dessinons des liens aléatoires, de la pensée linéaire et des arabesques vertigineuses aux limites de l’impensable, de l’inimaginable. Singularités infranchissables dont nous sommes. Instabilités où nous tentons d’esquisser des mythes et des cosmos dans les fragments de nos consciences impressionnistes : voilà le monde auquel nous voulons donner un sens ! Depuis des millions d’années, nous apprenons à lire, nous, les humains analphabètes de ce monde qui ne semble pas illisible. En attendant, nous en parlons sans cesse, nous inventons sans répit des dieux et des raisons, et nous leur attribuons des milliards d’histoires disparates. Et aujourd’hui, la vitesse a pris la relève de l’espace-temps géométrique dans lequel nous nous étions installés. La vitesse est-elle destructrice ou fondatrice et partie prenante d'un ordre? Comment pourrions-nous échapper à la métaphysique, ses illusions et ses limythes, lorsque nous essayons de formuler une interprétation du monde ? Nous sommes des fabulateurs de mythes. Nous tentons de surimposer l'ordre d'un cosmos au sentiment d'un chaos cosmogonique. Mais il n'est pas sûr que l'univers soit un chaos. Réf : Blog Mythanalyse 31/12/2010 URL L'humanité Ainsi soient-ils! Référence : Blog Mythanalyse 26/04/2011 URL </td |

Référence : 20418 Titre : L'économie américaine fev01 à fev02 Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Meteorologica Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen Bibliographie 11 septembre 2001 L'économie américaine a plongé le 11 septembre 2001. Mais très brièvement. Et elle a remonté de plus belle dans les sommets des diagrammes boursiers. La courbe est fascinante. L'attaque venait de l'extérieur, des ennemis extrémistes des Etats-Unis, les "fous de Dieu". On ne saurait en dire autant de l'attaque intérieure, venue des extrémistes de la spéculation, les fous de Wall Street. Exactement comme en 1929. Trois ans plus tard, le pays ne s'en est pas encore remis. Et il est de moins en moins sûr que les Etats-Unis démontreront encore longtemps leur capacité traditionnelle de résilience, tant le consensus social requis pour préserver l'économie d'un pays semble aujourd'hui incertain. Référence : Blog Art et Economie 01/05/2011 </td |

Référence : 20420 Titre : Le météorologiste Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Meteorologica Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen Bibliographie Le météorologiste de l'économie C'est désormais le météorologiste des spéculations financières qui nous informe quotidiennement de la pluie et du beau temps. Il y a des courbes lourdes, des cumulus nimbus, des courants d'air, des vents légers ou forts du Nord, du Sud, de l'Est, de l'Ouest et de travers, des nuées menaçantes, des éclairs, des coups de tonnerre et des accalmies trompeuses. De fortes ou de basses pressions. Tout un ART éconumérique ! Référence : Blog Nouveau Naturalisme 27/04/2011 </td |

Référence : 20421 Titre : Spéculation sur l'eau Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Meteorologica Dimensions 100 x 100 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen Bibliographie L'eau, un enjeu et une guerre économiques ! Peinture acrylique sur toile, Montevideo, Uruguay, 2004. Référence : Blog Nouveau Naturalisme 25/04/2011 </td |

Référence : 20422 Titre : Spéculation sur l'air Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Meteorologica Dimensions 100 x 100 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen Bibliographie Pollution industrielle, et maintenant radioactive, pluies acides, bouleversements climatiques. Impacts de l'économie sur l'air que nous respirons. Référence : Blog Nouveau Naturalisme 26/04/2011 </td |

Référence : 20423 Titre : Mauvais temps Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Meteorologica Dimensions 160 x 120 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen Bibliographie Météorologie financière : mauvais temps Les courbes économiques tombent sur nous comme une pluie drue. Référence : Blog Art et Economie 26/04/2011 </td |

Référence : 20424 Titre : Beau temps Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Meteorologica Dimensions 160 x 120 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen Bibliographie Météorologie financière : beau temps La Bourse monte ! Référence : Blog Art et Economie 25/04/2011 </td |

Référence : 20425 Titre : Le paysan Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Meteorologica Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen Bibliographie La production agricole est devenue un enjeu aussi écologique qu'économique à l’échelle de la planète… Référence : Blog Nouveau Naturalisme 24/04/2011 </td |

Référence : 20426 Titre : Le temps, c'est de l'argent Date : 2004 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Montevideo, Neuquen Bibliographie L'argent L'argent est la plus douce sans doute des gouvernances; moins cruelle que celles des militaires, moins aliénante que celle des religions. Mais une dictature tout de même. Cruelle et aliénante. Un mal inévitable? On pourrait certainement faire mieux. Un autre monde est possible, où l'argent ne serait pas une religion, où le temps ne serait pas de l'argent. Référence : Blog Hyperhumanisme 02/05/2011 MNBA Neuquen URL </td |

Référence : 20501 Titre : Amazonie Date : 2005 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions 200 x 150 Signature signature et date en bas, à gauche et titre sur le cadre | Provenance Collection particulière Françoise Galland Observations Expositions Bibliographie Tout récit est une invention incertaine, ambigüe ou fantaisiste, et que chaque personne change subjectivement. Le titre « Amazonie » (sur le côté gauche du châssis en bas), est une précieuse réserve biologique d’Amérique du Sud, et ce tableau est un grand portrait de Françoise Galland, qui est généreusement devenue la monographe officielle de mon catalogue raisonné et que je remercie. Ce titre évoque aussi les légendaires Amazones, des tireuses à l’arc, qui se coupaient un sein pour mieux viser juste et tiraient leurs flèches dans les yeux. Le petit chapeau bleu est une fantaisie amicale séduisante pour compenser la rigueur géométrique du portrait. Mais cela demeure anecdotique. Portrait-codes Voici surtout, au coeur de mon récit, le plus important à mes yeux dans cette recherche : ayant en tête les portraits cubistes de Picasso, je me suis amusé à user de codes-barres plutôt que de cubes pour résonner avec l’actualité du XXe siècle. Ni les cubes, ni les codes-barres ne sont dans la tradition du portrait psychologique, mais ils marquent aujourd’hui des époques successives. Et par une étrange confusion, j’ai repensé au portrait par Picasso de Gertrude Stein, comme s’il avait été cubiste. Il ne l’était pas, pas du tout pour la robe, traditionnelle, peut-être un peu pour le visage. Une pure invention de ma mémoire, le visage de Gertrude Stein annonce plutôt l’émergence de l’art africain dans l'œuvre de Picasso peu après. Le portrait de Gertrude Stein est entre trois époques, une étonnante transition que j’ai simplifiée dans ma mémoire. Et, que je sache, l’Amazonie n’est pas en Afrique. Les amazones n’ont jamais été cubistes ni africaines. Il faut chercher plus loin dans les combinaisons de mes réseaux neuronaux. Mais ce qui est certain : ce sont les codes-barres si impersonnels qui se sont imposés dans un portrait amical au cœur de la révolution numérique. Réf : courriel 16/04/2024 </td |