Référence : 218028 Titre : La mythanalyse prend en compte le conscient autant que l’oublié Date : Bibliographie La mythanalyse se présente dès lors comme une analyse moins littéraire et beaucoup moins dramatique que la psychanalyse traditionnelle. Encore faut-il que le patient évoque sa mémoire des stades successifs de son développement pour prendre conscience des déterminants qui sont restés inscrits physiologiquement dans sa mémoire, ceux dont il se souvient consciemment et ceux qu’il a pu oublier. (voir autre tweet sur lien du blog) La thérapie mythanalytique repose sur la prise de conscience non plus des seuls traumatismes qui ont été « refoulés » (Freud et Lacan), mais de ce qui a été marquant, puis éventuellement oublié (l’heureux à l’égal de ce qui a pu être traumatisant). J’insiste ici sur la posture beaucoup moins négativiste de la mythanalyse, qui retient ce qui a été marquant de façon joyeuse autant que douloureuse. La mythanalyse considère les expériences vécues par le patient, qui se sont inscrites durablement dans la plasticité de ses réseaux neuronaux dès le stade foetal, mais aussi tout au long de sa vie et qui ont construit les matrices neuronales de ses facultés fabulatoires et qui déterminent encore ses fabulations d’adulte. Nous sommes dès lors dans une démarche thérapeutique beaucoup moins obscure ou incertaine, beaucoup plus lucide et élucidatrice, qui prend en compte le conscient autant que l’oublié. J’ai toujours eu beaucoup de mal à admettre l’hypothèse théorique de la psychanalyse classique qui ne considère que l’inconscient comme source de pathologie, alors que la conscience est sans doute encore plus déterminante de nos difficultés psychiques que l’inconscient, outre qu’il est impossible et faux d’opposer le conscient et l’inconscient comme la lumière et l’obscurité. Ils coexistent et se mêlent assurément inextricablement. (voir autre tweet sur lien du blog) Réf : Blog Mythanalyse 04/07/2018 |