
Référence : 19901 Titre : Evènement Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 61 x 46 Signature en bas à droite et titre en bas au milieu | Provenance Collection particulière Observations C’est la première toile de mon retour paradoxal à la peinture en 1999 Expositions Buenos Aires – Céret – Centre Pompidou Bibliographie Code binaire Qui aurait pu imaginer que notre cosmogonie allait se fonder au XXIe siècle sur l'adoption du code binaire! Mais attention. La suite dépendra de l'accident ou évènement qui viendra inévitablement le faire diverger, qui introduira un scénario inédit. La divergence, c'est la création. Réf : Blog OINM 27/10/2011 La loi de la divergence Nous pensons principalement par associations d’idées. La rationalité est construite par liens, non seulement par causalité linéaire, mais aussi par configuration en arabesque, qui établissent des relations de sens, qui supposent une cohérence que nous révélons. A l’âge du numérique nous développons la métaphore des réseaux en hyperliens. Nous naviguons par liens. Toute l’informatique est basée sur la notion de liens. Les algorithmes sont des procédures qui progressent par liens. Programmer, c’est lier. Nous élaborons donc beaucoup sur la notion de lien, mais l’univers se construit et se pense aussi par divergences et ruptures. Penser par saut ou discontinuité n’implique pas nécessairement une situation de chaos. Mais comment penser et nommer l’opposé des liens ? Incohérence ? Chaos ? Rupture? Rejet ? Divergence ? Voilà la question qu’il nous faut aborder. C’est parce que le concept de liens nous vient de la sphère familiale et amicale, les liens humains, qu’il nous est si familier et coutumier. Et nous avons élargi ce mode de pensée à la connaissance en général, notamment à la logique (qui demeure, selon la mythanalyse, d’origine familiale). Nous rejoignons implicitement ainsi la civilisation chinoise ancienne qui se fondait sur l’harmonie de la nature et de la société, dont l’empereur était personnellement garant, et qui a inspiré la philosophie de Confucius. Pourtant, tous les liens ne sont pas nécessairement harmonieux. Il y a aussi des liens qui sont des rivalités, des hostilités, des crimes, des guerres. Nous devons donc prendre en compte aussi, au-delà des harmonies et cohérences, une dramaturgie des liens qui inclut les liens négatifs, des tensions destructrices de tout lien. Et il ne s’agit pas là seulement de la pensée cognitive. Nous faisons par exemple l’expérience, notamment dans nos cauchemars, par nature « décousus », il est vrai, mais aussi dans la vie réelle de menaces. Nous cherchons alors à créer une protection contre ces menaces, à fermer une porte devant des personnes agressives et à consolider cette séparation. Dans la sphère de la morale comme dans celle l’inconscient, nous instituons des seuils, qu’il ne faut pas franchir, transgresser, entre deux espaces, celui qui est normal ou protégé et celui qui nous menace ou qui est sacré. Un lien est constitutif de proximité, de contact. Un seuil peut être encore à la fois un lien et une rupture. Mais une divergence est un non-lien, une séparation radicale. Nous avons beaucoup pensé et célébré le lien. Mais il nous faut donc aussi apprendre à formuler, nommer et penser le « non-lien ». A moins de choisir d’en nier totalement l’existence, ce qui va à l’encontre de la structure dominante de la pensée, qui est fondamentalement un mode de liaison entre des idées, mais qui ne saurait affirmer l’existence de liens sans supposer celle de non-liens, non seulement par éloignement, mais aussi par divergence dans une proximité. Car dire que tout est lien, que tout est lié, c’est ne plus rien dire qui en vaille la peine. C’est ne plus penser distinctement. Notre prochain livre sur « la loi de la divergence » tente précisément de penser cette problématique. L’accouchement du nouveau-né est l’exemple même de cette expérience, et sans doute plus que cela : le fondement biologique de cette dialectique entre lien, seuil et rupture. La vie et la psyché elle-même se structurent selon ce triple mouvement de lien ( à la mère), de seuil (l’accouchement) et de rupture: la construction de l’autonomie hors de l’utérus. Il faut revenir à cette expérience matricielle pour penser cette dynamique et aborder la question de la divergence. Mais l’informatique ne peut programmer une absence de lien, qui serait une rupture de son langage. Dans un tel cas, elle échoue (bogue, dysfonction, corruption). Elle ne peut « sauter » à autre chose, dans un vide programmatique, franchir un seuil où tout lien s’efface. Elle ne peut par exemple décrire la mutation physique du passage de l’eau en glace ou en vapeur; elle peut seulement le prévoir, voire le programmer. Et pour suivre l’expérience, elle sautera alors d’un fichier à un autre, sans continuité moléculaire. La pensée humaine, à l’opposé de l’intelligence artificielle, est capable de cette discontinuité et donc d’assumer une pensée divergente par rapport à ce qu’elle a appris et assumé précédemment. La divergence échappe à l’informatique. Et pourtant, non seulement elle existe, mais elle est le moteur de l’évolution humaine. Nous touchons là le fondement d ‘une différence radicale que beaucoup de gourous voudraient bien nier, eux qui s’emploient à nous dire que l’informatique va nous conduire au « mur de la singularité », au-delà duquel les ordinateurs continueront à ronronner, tandis que la pensée humaine se heurtera à ses propres limites physiologiques. Il y a une divergence radicale entre intelligence artificielle, dont nous devons reconnaître les limites, et intelligence humaine (physiologique et psychique), qui a aussi des limites évidentes, mais qui est capable de diverger au-delà des liens coutumiers. C’est ce qu’exprime cette toile de 1999, intitulée « Événement » : dans les séries de 1 et de 0, de bleus et de noirs, soudain apparaît un troisième terme, le rouge, qui sort du code binaire, non intégrable dans la routine des liens : un bogue, une dysfonction ou une divergence. Réf : Blog Avenir de l’art 03/08/2014 URL |
Référence : 19901 Titre : Evènement Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 61 x 46 Signature en bas à droite et titre en bas au milieu | Provenance Collection particulière Observations C’est la première toile de mon retour paradoxal à la peinture en 1999 Expositions Buenos Aires – Céret – Centre Pompidou Bibliographie Code binaire Qui aurait pu imaginer que notre cosmogonie allait se fonder au XXIe siècle sur l'adoption du code binaire! Mais attention. La suite dépendra de l'accident ou évènement qui viendra inévitablement le faire diverger, qui introduira un scénario inédit. La divergence, c'est la création. Réf : Blog OINM 27/10/2011 La loi de la divergence Nous pensons principalement par associations d’idées. La rationalité est construite par liens, non seulement par causalité linéaire, mais aussi par configuration en arabesque, qui établissent des relations de sens, qui supposent une cohérence que nous révélons. A l’âge du numérique nous développons la métaphore des réseaux en hyperliens. Nous naviguons par liens. Toute l’informatique est basée sur la notion de liens. Les algorithmes sont des procédures qui progressent par liens. Programmer, c’est lier. Nous élaborons donc beaucoup sur la notion de lien, mais l’univers se construit et se pense aussi par divergences et ruptures. Penser par saut ou discontinuité n’implique pas nécessairement une situation de chaos. Mais comment penser et nommer l’opposé des liens ? Incohérence ? Chaos ? Rupture? Rejet ? Divergence ? Voilà la question qu’il nous faut aborder. C’est parce que le concept de liens nous vient de la sphère familiale et amicale, les liens humains, qu’il nous est si familier et coutumier. Et nous avons élargi ce mode de pensée à la connaissance en général, notamment à la logique (qui demeure, selon la mythanalyse, d’origine familiale). Nous rejoignons implicitement ainsi la civilisation chinoise ancienne qui se fondait sur l’harmonie de la nature et de la société, dont l’empereur était personnellement garant, et qui a inspiré la philosophie de Confucius. Pourtant, tous les liens ne sont pas nécessairement harmonieux. Il y a aussi des liens qui sont des rivalités, des hostilités, des crimes, des guerres. Nous devons donc prendre en compte aussi, au-delà des harmonies et cohérences, une dramaturgie des liens qui inclut les liens négatifs, des tensions destructrices de tout lien. Et il ne s’agit pas là seulement de la pensée cognitive. Nous faisons par exemple l’expérience, notamment dans nos cauchemars, par nature « décousus », il est vrai, mais aussi dans la vie réelle de menaces. Nous cherchons alors à créer une protection contre ces menaces, à fermer une porte devant des personnes agressives et à consolider cette séparation. Dans la sphère de la morale comme dans celle l’inconscient, nous instituons des seuils, qu’il ne faut pas franchir, transgresser, entre deux espaces, celui qui est normal ou protégé et celui qui nous menace ou qui est sacré. Un lien est constitutif de proximité, de contact. Un seuil peut être encore à la fois un lien et une rupture. Mais une divergence est un non-lien, une séparation radicale. Nous avons beaucoup pensé et célébré le lien. Mais il nous faut donc aussi apprendre à formuler, nommer et penser le « non-lien ». A moins de choisir d’en nier totalement l’existence, ce qui va à l’encontre de la structure dominante de la pensée, qui est fondamentalement un mode de liaison entre des idées, mais qui ne saurait affirmer l’existence de liens sans supposer celle de non-liens, non seulement par éloignement, mais aussi par divergence dans une proximité. Car dire que tout est lien, que tout est lié, c’est ne plus rien dire qui en vaille la peine. C’est ne plus penser distinctement. Notre prochain livre sur « la loi de la divergence » tente précisément de penser cette problématique. L’accouchement du nouveau-né est l’exemple même de cette expérience, et sans doute plus que cela : le fondement biologique de cette dialectique entre lien, seuil et rupture. La vie et la psyché elle-même se structurent selon ce triple mouvement de lien ( à la mère), de seuil (l’accouchement) et de rupture: la construction de l’autonomie hors de l’utérus. Il faut revenir à cette expérience matricielle pour penser cette dynamique et aborder la question de la divergence. Mais l’informatique ne peut programmer une absence de lien, qui serait une rupture de son langage. Dans un tel cas, elle échoue (bogue, dysfonction, corruption). Elle ne peut « sauter » à autre chose, dans un vide programmatique, franchir un seuil où tout lien s’efface. Elle ne peut par exemple décrire la mutation physique du passage de l’eau en glace ou en vapeur; elle peut seulement le prévoir, voire le programmer. Et pour suivre l’expérience, elle sautera alors d’un fichier à un autre, sans continuité moléculaire. La pensée humaine, à l’opposé de l’intelligence artificielle, est capable de cette discontinuité et donc d’assumer une pensée divergente par rapport à ce qu’elle a appris et assumé précédemment. La divergence échappe à l’informatique. Et pourtant, non seulement elle existe, mais elle est le moteur de l’évolution humaine. Nous touchons là le fondement d ‘une différence radicale que beaucoup de gourous voudraient bien nier, eux qui s’emploient à nous dire que l’informatique va nous conduire au « mur de la singularité », au-delà duquel les ordinateurs continueront à ronronner, tandis que la pensée humaine se heurtera à ses propres limites physiologiques. Il y a une divergence radicale entre intelligence artificielle, dont nous devons reconnaître les limites, et intelligence humaine (physiologique et psychique), qui a aussi des limites évidentes, mais qui est capable de diverger au-delà des liens coutumiers. C’est ce qu’exprime cette toile de 1999, intitulée « Événement » : dans les séries de 1 et de 0, de bleus et de noirs, soudain apparaît un troisième terme, le rouge, qui sort du code binaire, non intégrable dans la routine des liens : un bogue, une dysfonction ou une divergence. Réf : Blog Avenir de l’art 03/08/2014 URL |

Référence : 19902 Titre : Impression ADN Date : 1990 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas à droite et titre en bas à gauche | Provenance MNBA Santiago du Chili Observations Expositions MNBA Santiago du Chili Bibliographie On ne s'étonnera jamais assez que la combinaison des quatre lettres atgc de l'ADN puisse permettre d'identifier chaque espèce et chaque individu au sein de toutes les espèces vivantes. Seuls les jumeaux identiques font exception. N'est-ce pas trop simple pour être vrai? Certes les variations de cette combinaison, et du nombre des séries pour chaque individu, sont infinies. La nature semble être structurée selon une mathématique lisible. Mais si nous prenons en compte les aperçus que nous avons de la physique quantique, des divergences, de nos ignorances en astrophysique (par exemple ce 90% de la "matière noire" dont nous devons supposer l'existence pour que nos équations balancent), il nous faut admettre que cette lisibilité demeure élémentaire, à l'échelle de nos capacités cérébrales. Nos limites sont évidentes à en juger par les commentaires de nos chercheurs et aux remises en question répétées de la science. Mais même ainsi, notre capacité à déchiffrer des petites séquences du système de l'univers mérite encore notre total étonnement. L'artiste qui joue chromatiquement au piano avec les quatre lettres de l'ADN et prend la liberté de les recomposer selon son seul arbitre ne fait qu'imiter la nature et son improvisation constante. Ainsi, c'est notre humanité même que nous avons la possibilité de modifier selon notre propre volonté. Et la liberté dont nous disposons permet aussi, bien au-delà de l'adaptation darwinienne, la divergence dont nous prenons le risque par rapport à notre rapport actuel à la nature. Nous sommes dans la nature une force divergente. Pour le meilleur si nous sommes capables de le vouloir. Le sens est une volonté. Voila la base de l'hyperhumanisme. Réf : Blog Hyperhumanisme 01/05/2011 L'homme algorithmique La science actuelle tend à construire un modèle numérique total du corps humain, incluant sa physiologie, ses pathologies et ses thérapies, son identité génétique, civile, son profil psychologique, fiscal, sa trace carbone, ses habitudes de consommation, son style de vie, ses valeurs, idées, sans oublier les risques de danger social qu'il peut éventuellement présenter. Ai-je oublié des paramètres dans ma liste? Ajoutons les algorithmes de gestion politique, économique et sociale de chaque individu. Nous modélisons l'homme pour l'interpréter et l'instrumenter. Réf : Blog OINM 17/07/2011 |
Référence : 19902 Titre : Impression ADN Date : 1990 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas à droite et titre en bas à gauche | Provenance MNBA Santiago du Chili Observations Expositions MNBA Santiago du Chili Bibliographie On ne s'étonnera jamais assez que la combinaison des quatre lettres atgc de l'ADN puisse permettre d'identifier chaque espèce et chaque individu au sein de toutes les espèces vivantes. Seuls les jumeaux identiques font exception. N'est-ce pas trop simple pour être vrai? Certes les variations de cette combinaison, et du nombre des séries pour chaque individu, sont infinies. La nature semble être structurée selon une mathématique lisible. Mais si nous prenons en compte les aperçus que nous avons de la physique quantique, des divergences, de nos ignorances en astrophysique (par exemple ce 90% de la "matière noire" dont nous devons supposer l'existence pour que nos équations balancent), il nous faut admettre que cette lisibilité demeure élémentaire, à l'échelle de nos capacités cérébrales. Nos limites sont évidentes à en juger par les commentaires de nos chercheurs et aux remises en question répétées de la science. Mais même ainsi, notre capacité à déchiffrer des petites séquences du système de l'univers mérite encore notre total étonnement. L'artiste qui joue chromatiquement au piano avec les quatre lettres de l'ADN et prend la liberté de les recomposer selon son seul arbitre ne fait qu'imiter la nature et son improvisation constante. Ainsi, c'est notre humanité même que nous avons la possibilité de modifier selon notre propre volonté. Et la liberté dont nous disposons permet aussi, bien au-delà de l'adaptation darwinienne, la divergence dont nous prenons le risque par rapport à notre rapport actuel à la nature. Nous sommes dans la nature une force divergente. Pour le meilleur si nous sommes capables de le vouloir. Le sens est une volonté. Voila la base de l'hyperhumanisme. Réf : Blog Hyperhumanisme 01/05/2011 L'homme algorithmique La science actuelle tend à construire un modèle numérique total du corps humain, incluant sa physiologie, ses pathologies et ses thérapies, son identité génétique, civile, son profil psychologique, fiscal, sa trace carbone, ses habitudes de consommation, son style de vie, ses valeurs, idées, sans oublier les risques de danger social qu'il peut éventuellement présenter. Ai-je oublié des paramètres dans ma liste? Ajoutons les algorithmes de gestion politique, économique et sociale de chaque individu. Nous modélisons l'homme pour l'interpréter et l'instrumenter. Réf : Blog OINM 17/07/2011 |

Référence : 19903 Titre : L’avenir de l’art Date : 1990 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Market Art Dimensions 61x45.5 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires – Céret – ECI - Centre Pompidou Bibliographie Peut-on discerner une intentionnalité dans l'évolution de la nature ? Je n’ai jamais adhéré au mythe biblique du chaos, dont un être supérieur nous aurait arrachés en créant un monde ordonné pour nous. Certes, nous observons à quel point la matière et l’énergie sont organisés, même pour provoquer leurs pires destructions. Il y a dans le couple matière-énergie un évident dispositif organisationnel de réactions atomiques,physiques, chimiques, organiques, thermodynamique, une intelligence de la matière, comme aurait dit Spinoza. Cela apparaît même dans les big bangs. Cette énergie intelligente qui se lit dans la nature et qui opère dans la matière-énergie, je crois que nous en sommes pleinement partie. Cela revient à supposer une sorte de rationalité matérialiste dans le fonctionnement de la nature, cette rationalité même qu'élabore ou déchiffre la science actuelle. Mais la question qui se pose alors inévitablement à nous, c'est de discerner s'il y aurait une intentionnalité dans cette évolution, nécessairement elle aussi rationnelle de la nature. Car comment le fonctionnement de la nature pourrait-il obéir à des lois rationnelles et évoluer irrationnellement. La contradiction est absurde. Nous voilà donc, avec cette question si simplement apparue, et d'apparence si naïve, en plein débat métaphysique. Il est étonnant de constater à quel point cette question a été occultée. Lorsque nous avons inventé les dieux, tout s'expliquait en fonction des caprices et des disputes des occupants de l'Olympe, comme dans les familles humaines. Mais lorsque nous avons inventé Dieu, le dieu monothéiste, il fallut bien se demander pourquoi ce dieu s'était donné tant de peine. Pourquoi avoir créé l'homme et un univers où le mettre. Par masochisme? Pour se punir lui-même? Pour mesurer sa force? Malgré lui? Pour se distraire? Pour organiser un combat dramatique entre lui et le dieu du mal, une lutte à finir dont nous serions les pions? La question demeure ouverte dans une béance vertigineuse et aucune théologie ne nous a jamais proposé de réponse. Nous en sommes réduits à célébrer le grand mystère divin, et à admettre humblement nos limites. Autant dire que nous ne sommes pas plus avancés dans notre quête de compréhension qu'avant avoir inventé Dieu. Nous avons seulement compliqué le débat avec une hypothèse inutile. Revenons au point de départ. En admettant la rationalité quasi mécanique, chimique, électromagnétique, génétique, etc. de la nature, selon laquelle les mêmes dispositifs - atmosphériques, géologiques, mécaniques, génétiques, etc. - créent les mêmes effets, en admettant donc une organisation rationnelle de la nature, que nous appelons son intelligence, nous demeurons au simple constat, sur lequel nous nous entendrons tous, créationnistes et rationalistes. Mais en admettant que la nature évolue, ce qui est difficilement contestable, encore que les créationnistes s'y refusent, nous sommes conduits à admettre aussi que cette évolution obéit nécessairement à des lois rationnelles, donc à la même intelligence qui régit son fonctionnement. Deux options se présentent alors à nous: 1 - Cette évolution est rationnelle, mais elle n'a pas de but. C'est alors à nous nécessairement, si nous tenons à la vie, d'en organiser l'évolution, de la soumettre, dans le mesure du possible, à notre intelligence et à nos propres buts, qu'il nous faut définir et respecter. 2 - Cette évolution est rationnelle, donc elle a nécessairement un but rationnel, ce qui constitue une intentionnalité et supposerait,, selon notre expérience humaine, une conscience. La nature aurait-elle une intelligence, une conscience et une intentionnalité? Oui, nécessairement! Les questions posées par ces deux options résultent logiquement de nos constats précédents et nous sommes capables de les formuler clairement. Mais ce sont toujours les questions les plus simples qui sont les plus difficiles. Nous nous en tiendrons là pour aujourd'hui. A partir d'une interprétation matérialiste de la nature, nous nous sommes retrouvés devant une question téléologique, sans qu'elle soit théologique, tout en en ayant toutes les apparences. Bref, en appelant la nature Dieu, comme Spinoza, ou en remplaçant Dieu par la nature, comme l'exige la philosophie matérialiste, nous nous retrouvons devant la même question. Pour aller plus loin, voyons si la nuit nous portera conseil. Ou ce que notre boite à outils mythanalytique nous proposera. Réf : Blog Mythanalyse 02/01/2011 URL |
Référence : 19903 Titre : L’avenir de l’art Date : 1990 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Market Art Dimensions 61x45.5 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires – Céret – ECI - Centre Pompidou Bibliographie Peut-on discerner une intentionnalité dans l'évolution de la nature ? Je n’ai jamais adhéré au mythe biblique du chaos, dont un être supérieur nous aurait arrachés en créant un monde ordonné pour nous. Certes, nous observons à quel point la matière et l’énergie sont organisés, même pour provoquer leurs pires destructions. Il y a dans le couple matière-énergie un évident dispositif organisationnel de réactions atomiques,physiques, chimiques, organiques, thermodynamique, une intelligence de la matière, comme aurait dit Spinoza. Cela apparaît même dans les big bangs. Cette énergie intelligente qui se lit dans la nature et qui opère dans la matière-énergie, je crois que nous en sommes pleinement partie. Cela revient à supposer une sorte de rationalité matérialiste dans le fonctionnement de la nature, cette rationalité même qu'élabore ou déchiffre la science actuelle. Mais la question qui se pose alors inévitablement à nous, c'est de discerner s'il y aurait une intentionnalité dans cette évolution, nécessairement elle aussi rationnelle de la nature. Car comment le fonctionnement de la nature pourrait-il obéir à des lois rationnelles et évoluer irrationnellement. La contradiction est absurde. Nous voilà donc, avec cette question si simplement apparue, et d'apparence si naïve, en plein débat métaphysique. Il est étonnant de constater à quel point cette question a été occultée. Lorsque nous avons inventé les dieux, tout s'expliquait en fonction des caprices et des disputes des occupants de l'Olympe, comme dans les familles humaines. Mais lorsque nous avons inventé Dieu, le dieu monothéiste, il fallut bien se demander pourquoi ce dieu s'était donné tant de peine. Pourquoi avoir créé l'homme et un univers où le mettre. Par masochisme? Pour se punir lui-même? Pour mesurer sa force? Malgré lui? Pour se distraire? Pour organiser un combat dramatique entre lui et le dieu du mal, une lutte à finir dont nous serions les pions? La question demeure ouverte dans une béance vertigineuse et aucune théologie ne nous a jamais proposé de réponse. Nous en sommes réduits à célébrer le grand mystère divin, et à admettre humblement nos limites. Autant dire que nous ne sommes pas plus avancés dans notre quête de compréhension qu'avant avoir inventé Dieu. Nous avons seulement compliqué le débat avec une hypothèse inutile. Revenons au point de départ. En admettant la rationalité quasi mécanique, chimique, électromagnétique, génétique, etc. de la nature, selon laquelle les mêmes dispositifs - atmosphériques, géologiques, mécaniques, génétiques, etc. - créent les mêmes effets, en admettant donc une organisation rationnelle de la nature, que nous appelons son intelligence, nous demeurons au simple constat, sur lequel nous nous entendrons tous, créationnistes et rationalistes. Mais en admettant que la nature évolue, ce qui est difficilement contestable, encore que les créationnistes s'y refusent, nous sommes conduits à admettre aussi que cette évolution obéit nécessairement à des lois rationnelles, donc à la même intelligence qui régit son fonctionnement. Deux options se présentent alors à nous: 1 - Cette évolution est rationnelle, mais elle n'a pas de but. C'est alors à nous nécessairement, si nous tenons à la vie, d'en organiser l'évolution, de la soumettre, dans le mesure du possible, à notre intelligence et à nos propres buts, qu'il nous faut définir et respecter. 2 - Cette évolution est rationnelle, donc elle a nécessairement un but rationnel, ce qui constitue une intentionnalité et supposerait,, selon notre expérience humaine, une conscience. La nature aurait-elle une intelligence, une conscience et une intentionnalité? Oui, nécessairement! Les questions posées par ces deux options résultent logiquement de nos constats précédents et nous sommes capables de les formuler clairement. Mais ce sont toujours les questions les plus simples qui sont les plus difficiles. Nous nous en tiendrons là pour aujourd'hui. A partir d'une interprétation matérialiste de la nature, nous nous sommes retrouvés devant une question téléologique, sans qu'elle soit théologique, tout en en ayant toutes les apparences. Bref, en appelant la nature Dieu, comme Spinoza, ou en remplaçant Dieu par la nature, comme l'exige la philosophie matérialiste, nous nous retrouvons devant la même question. Pour aller plus loin, voyons si la nuit nous portera conseil. Ou ce que notre boite à outils mythanalytique nous proposera. Réf : Blog Mythanalyse 02/01/2011 URL |

Référence : 20023 Titre : Vierge à l’enfant Date : 2000 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires - Concepcion (Chili) - Céret - Centre Pompidou Bibliographie Réécrire dans le langage actuel l'anthropomorphisme de notre théologie chrétienne. Réf : Blog Mythanalyse 04/05/2011 URL D'une icône à l'autre Actualisation iconique de l'icône de La vierge à l'enfant. Réf : Blog OINM 18/07/2011 |
Référence : 20023 Titre : Vierge à l’enfant Date : 2000 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires - Concepcion (Chili) - Céret - Centre Pompidou Bibliographie Réécrire dans le langage actuel l'anthropomorphisme de notre théologie chrétienne. Réf : Blog Mythanalyse 04/05/2011 URL D'une icône à l'autre Actualisation iconique de l'icône de La vierge à l'enfant. Réf : Blog OINM 18/07/2011 |

Référence : 20024 Titre : La métamorphose d'Euclide Date : 2000 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 102 x 91 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires Concepcion - Santiago - La Havane - Centre Pompidou Bibliographie Eric Valz: L’art est une marchandise L’ART EST UNE MARCHANDISE Hervé Fischer investit la Galerie Parisienne le temps d’une performance et d’une exposition au cœur du calendrier de la Fiac, quelques mois avant une rétrospective de son œuvre programmée au Centre Pompidou. Quarante ans après son apparition, l’art sociologique n’a rien perdu de son impact. ________________________________________ Par Éric Valz Voir reproduction toile (lien blog) À l’heure du procès Wildenstein, où l’on apprendra que les Fragonard, Cézanne, Degas, Monet ou Picasso accumulés depuis plus d’un siècle par une dynastie de marchands d’art n’ont d’autre utilité que d’être gagés en banque pour emprunter à taux réduit, l’argent étant ensuite placé avec un rendement supérieur, une exposition consacrée à Hervé Fischer, en plein cœur du calendrier de la Fiac, ne peut que réjouir les vrais amateurs d’art. L’art en question Intitulée « Market art, alchimie postmoderne – changer l’art en argent et vice-versa », l’exposition présente, entre autres, au premier étage de la galerie, une série de tableaux consacrés à l’économie. Sur chaque toile de la banque Hervé Fischer est peint un montant qui restera la valeur d’origine de chacune pour toute transaction à venir. Un pied de nez aux marchands du temple qui font grimper artificiellement la cote de leurs artistes ou qui entretiennent le fantasme du profit cash sur un nouveau Jean-Michel Basquiat. Un travail de très longue haleine, qui prend racine dans les seventies avec l’apparition de l’art sociologique, « pratique artistique remettant l’art en question en le référant à son contexte idéologique, socio-économique et politique, d’une part, et d’autre part en attirant l’attention sur ses canaux de communication, sur ses circuits de diffusion, sur leur éventuelle perturbation et subversion. » Les nouvelles cathédrales de l’art, les Fondations (Pinault, Louis Vuitton), apprécieront dans ses performances ses critiques des mécanismes dans l’art ou la mise en lumière du circuit du pouvoir et de l’argent. Adulte mâle citoyen des villes Car la sensibilité d’aujourd’hui, explique alors (en 1974) le Collectif Art sociologique (Hervé Fischer, Fred Forest et Jean-Paul Thénot), n’a plus pour trame le rapport de l’homme individualisé au monde mais celui de l’homme à la société qui le produit. Ce que Gilles Deleuze traduira par : « En Occident, l’étalon que suppose toute majorité, c’est : homme, adulte mâle citoyen des villes. » Dans l’Hygiène de l’art de Fischer, le plastique devient modernité et s’ingère sous forme de pilules… Après avoir émigré au Québec et s’être immergé dans les technologies numériques, il s’autoproclame peintre primitif du numérique et dresse le portrait de l’ADN en langage binaire, sexualise les codes-barres. Ovide au pinceau Dans sa Métamorphose d’Euclide, il est un Ovide au pinceau, transformant sur toile les courbes de variations quantitatives en paysage Renaissance (mon œuvre préférée). De cette peinture à l’âge du numérique, il détournera encore l’imagerie scientifique – les drapeaux ne peuvent rien sans les trompettes – sur les données planétaires en planches anatomiques, voire en iris d’ozone qui nous questionnent du regard. Ou comment transformer la douleur d’un monde qui s’éteint en poésie pure « like a child’s dream from the rings of Saturn », chante Nick Cave après la mort de son fils. Cela vaut bien une déflagration, un coup de fusil à la Niki de Saint-Phalle, écho de cette lointaine époque du Nouveau Réalisme dont l’odeur de poudre nous fait encore relever le nez. Aujourd’hui artiste alchimiste, Fischer écrit : « Ce que nous attendons de l’art, c’est qu’il exalte l’imaginaire de l’épopée humaine […] dans ses excès comme dans son ordinaire et ses aliénations. » Voir photo (lien blog) Market art, alchimie postmoderne – changer l’art en argent et vice-versa Hervé Fischer. Galerie Parisienne, 26, rue de Seine, 75006 Paris. Du 20 au 29 octobre 2016. Réf : Blog Avenir de l’Art 22/10/2016 URL |
Référence : 20024 Titre : La métamorphose d'Euclide Date : 2000 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 102 x 91 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires Concepcion - Santiago - La Havane - Centre Pompidou Bibliographie Eric Valz: L’art est une marchandise L’ART EST UNE MARCHANDISE Hervé Fischer investit la Galerie Parisienne le temps d’une performance et d’une exposition au cœur du calendrier de la Fiac, quelques mois avant une rétrospective de son œuvre programmée au Centre Pompidou. Quarante ans après son apparition, l’art sociologique n’a rien perdu de son impact. ________________________________________ Par Éric Valz Voir reproduction toile (lien blog) À l’heure du procès Wildenstein, où l’on apprendra que les Fragonard, Cézanne, Degas, Monet ou Picasso accumulés depuis plus d’un siècle par une dynastie de marchands d’art n’ont d’autre utilité que d’être gagés en banque pour emprunter à taux réduit, l’argent étant ensuite placé avec un rendement supérieur, une exposition consacrée à Hervé Fischer, en plein cœur du calendrier de la Fiac, ne peut que réjouir les vrais amateurs d’art. L’art en question Intitulée « Market art, alchimie postmoderne – changer l’art en argent et vice-versa », l’exposition présente, entre autres, au premier étage de la galerie, une série de tableaux consacrés à l’économie. Sur chaque toile de la banque Hervé Fischer est peint un montant qui restera la valeur d’origine de chacune pour toute transaction à venir. Un pied de nez aux marchands du temple qui font grimper artificiellement la cote de leurs artistes ou qui entretiennent le fantasme du profit cash sur un nouveau Jean-Michel Basquiat. Un travail de très longue haleine, qui prend racine dans les seventies avec l’apparition de l’art sociologique, « pratique artistique remettant l’art en question en le référant à son contexte idéologique, socio-économique et politique, d’une part, et d’autre part en attirant l’attention sur ses canaux de communication, sur ses circuits de diffusion, sur leur éventuelle perturbation et subversion. » Les nouvelles cathédrales de l’art, les Fondations (Pinault, Louis Vuitton), apprécieront dans ses performances ses critiques des mécanismes dans l’art ou la mise en lumière du circuit du pouvoir et de l’argent. Adulte mâle citoyen des villes Car la sensibilité d’aujourd’hui, explique alors (en 1974) le Collectif Art sociologique (Hervé Fischer, Fred Forest et Jean-Paul Thénot), n’a plus pour trame le rapport de l’homme individualisé au monde mais celui de l’homme à la société qui le produit. Ce que Gilles Deleuze traduira par : « En Occident, l’étalon que suppose toute majorité, c’est : homme, adulte mâle citoyen des villes. » Dans l’Hygiène de l’art de Fischer, le plastique devient modernité et s’ingère sous forme de pilules… Après avoir émigré au Québec et s’être immergé dans les technologies numériques, il s’autoproclame peintre primitif du numérique et dresse le portrait de l’ADN en langage binaire, sexualise les codes-barres. Ovide au pinceau Dans sa Métamorphose d’Euclide, il est un Ovide au pinceau, transformant sur toile les courbes de variations quantitatives en paysage Renaissance (mon œuvre préférée). De cette peinture à l’âge du numérique, il détournera encore l’imagerie scientifique – les drapeaux ne peuvent rien sans les trompettes – sur les données planétaires en planches anatomiques, voire en iris d’ozone qui nous questionnent du regard. Ou comment transformer la douleur d’un monde qui s’éteint en poésie pure « like a child’s dream from the rings of Saturn », chante Nick Cave après la mort de son fils. Cela vaut bien une déflagration, un coup de fusil à la Niki de Saint-Phalle, écho de cette lointaine époque du Nouveau Réalisme dont l’odeur de poudre nous fait encore relever le nez. Aujourd’hui artiste alchimiste, Fischer écrit : « Ce que nous attendons de l’art, c’est qu’il exalte l’imaginaire de l’épopée humaine […] dans ses excès comme dans son ordinaire et ses aliénations. » Voir photo (lien blog) Market art, alchimie postmoderne – changer l’art en argent et vice-versa Hervé Fischer. Galerie Parisienne, 26, rue de Seine, 75006 Paris. Du 20 au 29 octobre 2016. Réf : Blog Avenir de l’Art 22/10/2016 URL |

Référence : 20001 Titre : Action ING en euros à Amsterdam, 08.99-04, Cathédrale numérique Date : 2000 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 75x77 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Georges Levy Observations Expositions Montevideo – Neuquen - Centre Pompidou Bibliographie Cette toile a été exposée au Museo Nacional de »Artes Visuales de Montevideo, Uruguay, en 2004 dans mon exposition Meteorologia et au Museo Nacional de Bellas Artes de Neuquen, Argentine, dans mon exposition Universo financiero, en 2009. Elle évoque la religion du numéraire et du numérique. Réf : Blog Avenir de l’Art 07/04/2017 URL |
Référence : 20001 Titre : Action ING en euros à Amsterdam, 08.99-04, Cathédrale numérique Date : 2000 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 75x77 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Georges Levy Observations Expositions Montevideo – Neuquen - Centre Pompidou Bibliographie Cette toile a été exposée au Museo Nacional de »Artes Visuales de Montevideo, Uruguay, en 2004 dans mon exposition Meteorologia et au Museo Nacional de Bellas Artes de Neuquen, Argentine, dans mon exposition Universo financiero, en 2009. Elle évoque la religion du numéraire et du numérique. Réf : Blog Avenir de l’Art 07/04/2017 URL |

Référence : 20027 Titre : Nouvelles latitudes Date : 2000 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 92,5 x 92,5 Signature sur la tranche, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Françoise Galland Observations Expositions Buenos Aires - Concepción (Chili) – Santiago de Chili- Céret Bibliographie Nouvelles latitudes (financières) Les variations boursières cartographient la nouvelle nature de notre planète Terre. Réf : Blog Nouveau naturalisme 04/05/2011 |
Référence : 20027 Titre : Nouvelles latitudes Date : 2000 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 92,5 x 92,5 Signature sur la tranche, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Françoise Galland Observations Expositions Buenos Aires - Concepción (Chili) – Santiago de Chili- Céret Bibliographie Nouvelles latitudes (financières) Les variations boursières cartographient la nouvelle nature de notre planète Terre. Réf : Blog Nouveau naturalisme 04/05/2011 |

Référence : 20044 Titre : Le drapeau canadien Date : 2000 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie |
Référence : 20044 Titre : Le drapeau canadien Date : 2000 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie |

Référence : 20049 Titre : La Météo de Wall Street Date : 2000 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 181 x 122 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires – Céret – Centre Pompidou Bibliographie NOUVEAU NATURALISME HERVE FISCHER à la Galerie ECI – 32, avenue Matignon, Paris 75008 – Inauguration le 12 novembre à 19h Aujourd’hui , Goya ne peindrait plus la cour d’Espagne, ni Ingres des nus, ni Cézanne la montagne Sainte-Victoire, ni Van Gogh des iris, ni Picasso des natures mortes. Ils peindraient des paysages financiers, des diagrammes qui montent au ciel et plus souvent qui descendent aux enfers : la planète est devenue financière. Je peins les jeux des spéculateurs, les murs de Wall Street et les reliefs des montagnes d’actions, d’or et d’argent qui nous entourent. Claude Monet ne peindrait plus les nymphéas, mais les trous d’ozone au-dessus des pôles. Notre conscience de la nature est devenue écologique, globale, savante et politique. Malevitch ne peindrait plus des carrés noirs, mais des codes-barres. Mondrian ne peindrait plus des géométries orthogonales, mais les zigzags de nos évolutions statistiques et de nos crises. Les cubistes peindraient le code binaire du numérique qui s’immisce de plus en plus dans le réel et le transforme au point où il n’en est plus clairement discernable. Tout mon travail d’artiste, commencé dans les années 1970 sous le signe de l’art sociologique, consiste depuis la fin des années 1990 à explorer, déchiffrer, mettre en évidence, interroger et critiquer cette nouvelle nature numérique, financière et écologique, tant du point de vue politique, qu’économique et social. Je peins son imaginaire et ses rythmes, ses pulsions et ses structures, ses codes, son esthétique quantitative et ses fausses couleurs. Le retour paradoxal à la peinture s’impose pour prendre du recul face à cette nouvelle nature algorithmique. Il permet de résister au flux dissolvant des octets par l’arrêt sur image. Ce sera une peinture joyeuse, sociologique et critique. En quelque sorte, je peins les icônes du numérique. Je suis un artiste de classe moyenne, un primitif du nouveau naturalisme. Hervé Fischer (petit manifeste de 1999) Réf : Blog Avenir de l’Art 31/10/2012 URL |
Référence : 20049 Titre : La Météo de Wall Street Date : 2000 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 181 x 122 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires – Céret – Centre Pompidou Bibliographie NOUVEAU NATURALISME HERVE FISCHER à la Galerie ECI – 32, avenue Matignon, Paris 75008 – Inauguration le 12 novembre à 19h Aujourd’hui , Goya ne peindrait plus la cour d’Espagne, ni Ingres des nus, ni Cézanne la montagne Sainte-Victoire, ni Van Gogh des iris, ni Picasso des natures mortes. Ils peindraient des paysages financiers, des diagrammes qui montent au ciel et plus souvent qui descendent aux enfers : la planète est devenue financière. Je peins les jeux des spéculateurs, les murs de Wall Street et les reliefs des montagnes d’actions, d’or et d’argent qui nous entourent. Claude Monet ne peindrait plus les nymphéas, mais les trous d’ozone au-dessus des pôles. Notre conscience de la nature est devenue écologique, globale, savante et politique. Malevitch ne peindrait plus des carrés noirs, mais des codes-barres. Mondrian ne peindrait plus des géométries orthogonales, mais les zigzags de nos évolutions statistiques et de nos crises. Les cubistes peindraient le code binaire du numérique qui s’immisce de plus en plus dans le réel et le transforme au point où il n’en est plus clairement discernable. Tout mon travail d’artiste, commencé dans les années 1970 sous le signe de l’art sociologique, consiste depuis la fin des années 1990 à explorer, déchiffrer, mettre en évidence, interroger et critiquer cette nouvelle nature numérique, financière et écologique, tant du point de vue politique, qu’économique et social. Je peins son imaginaire et ses rythmes, ses pulsions et ses structures, ses codes, son esthétique quantitative et ses fausses couleurs. Le retour paradoxal à la peinture s’impose pour prendre du recul face à cette nouvelle nature algorithmique. Il permet de résister au flux dissolvant des octets par l’arrêt sur image. Ce sera une peinture joyeuse, sociologique et critique. En quelque sorte, je peins les icônes du numérique. Je suis un artiste de classe moyenne, un primitif du nouveau naturalisme. Hervé Fischer (petit manifeste de 1999) Réf : Blog Avenir de l’Art 31/10/2012 URL |

Référence : 20051 Titre : Le ciel Date : 2000 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 122 x 92,5 Signature en bas, à droite, titre en bas, au centre | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret – ECI - Centre Pompidou Bibliographie Une esthétique quantitative L’esthétique est traditionnellement associée à des qualités expressives. Elle évoque une sensibilité et un style. Celui d’un pays et d’une civilisation : égyptien ou africain, inca ou victorien, etc. ; et celui d’une culture, voire d’une école : classique, baroque, romantique, impressionniste, fauviste, cubiste, symbolique, surréaliste, abstrait, expressionniste, bauhaus, constructiviste, gestuel, minimal, conceptuel, etc. On s’aperçoit que chaque esthétique est aussi associée à un mouvement artistique, architectural, musical, chorégraphique, cinématographique, etc. Il faut renoncer à l’idée philosophique d’une esthétique générale, au sens de Kant d’un jugement universel sur le beau, qui serait inné ou relèverait d’une idéologie idéaliste. On ne peut qu’historiciser et sociologiser l’esthétique. Voilà ce qu’il faut d’abord souligner. Dès lors, on pourra mieux répondre à la question : quelle est l’esthétique actuelle? À la fin du XXe siècle, elle a été postmoderne, au sens d’un mélange hétéroclite de styles, reflétant une crise des grands récits fondateurs, du rationalisme et des valeurs dites modernes. Qu’est-il ressorti de cette crise? Une remise en question radicale et polémique de l’art contemporain. Dénonciations et pamphlets se sont succédées, dans un dialogue de sourds témoignant d’un désarroi général. Au-delà de cette querelle de chapelles et de cette perte de sens de l’art, revenons à l’essentiel. Toute esthétique renvoie à une image du monde, celle d’un moment socio-historique, qui comporte chaque fois des structures et une sensibilité spécifique. L’image du monde actuel n’est plus linéaire, ni qualitative, mais éclatée ou fragmentée et quantitative. Le choc du quantitatif L’interprétation technoscientifique du monde en ce début de XXIe siècle est exprimée en diagrammes, variations statistiques, fréquences, et selon des codes de couleur qui désignent les types de variations que l’on compare et associe. Les nénuphars emblématiques de Claude Monnet ont fait place aux trous d’ozone polaires et aux variations thermiques des océans. Cette nouvelle naturalité ou hypernaturalité est fondée sur des liens, des concomitances, des variations de quantités, d’énergie, de températures, démographiques, économiques et financières, écologiques, de danger, de popularité, etc. Tout est mesuré et lié. Ce structuralisme quantitatif, comme l’a appelé le sociologue français Abraham Moles, constitue aujourd’hui le ressort même, cognitif et instrumental, de notre rapport au monde. Oublions le symbolisme, le surréalisme, la linguistique, la géométrie minimaliste, les émotions poétiques, les introspections de l’inconscient : notre société néolibérale et de consommation est quantitative. Les écarts de développement, de pauvreté, d’éducation, d’opinion, et même de styles de vie, comme on dit en marketing, sont définis quantitativement. L’écologie, la liberté d’expression, la qualité de vie, toutes les qualités, en fait, sont mesurées et quantifiées. Cela nous conduit à une esthétique quantitative. Oublions l’art gestuel ou abstrait, la performance, le body art, le post-expressionnisme ou le néo-baroque. Oublions les arts relationnels ou contextuels, les méandres de la communication et les stratégies de la cybernétique. Le sens et l’essence du monde actuel sont devenus quantitatifs. Et posons-nous la question d’un imaginaire, d’une sensibilité, d’une poésie du quantitatif. Bien sûr, nous ne revenons pas avec cette approche aux idées traditionnelles du nombre d’or, ni aux conceptions numériques de la musique et de l’architecture. Nous parlons bien de quantités, comme on parlerait de solides, et de la variation de leurs poids ou de leurs volumes. Il faut prendre ici le concept du quantitatif en son sens le plus trivial. Ordre et désordre se mesurent. Les catastrophes et les succès aussi. Le sens du monde actuel, son progrès économique, social, éthique s’exprime désormais en variations strictement quantitatives. On s'y est refusé parce qu'on jugeait le quantitatif non poétique, trivial. Il n'en est rien. En prendre conscience donne souvent le vertige et crée des émotions. À coup sûr. Et de là surgit cette nouvelle esthétique du quantitatif qui caractérise notre époque, même si nous n’en avons pas encore vraiment pris conscience dans les milieux artistiques. Rien d’étonnant, dès lors, que nous recourrions aux diagrammes et aux fausses couleurs pour mettre ce monde numérique en images, que ce soit dans les arts scientifiques, ou en architecture, dans le design industriel ou en chorégraphie. En fait, contrairement aux préjugés flous les plus répandus, l’esthétique n’a jamais été qualitative, mais une affaire de thème et de style. Je vous propose donc de réfléchir davantage à cette esthétique quantitative, que nous devons inventer, avec autant d’audace que nous avons inventé précédemment le réalisme ou le fauvisme, la musique baroque ou aléatoire, le constructivisme ou le postmoderne. L’esthétique quantitative n’est pas moins fascinante et prometteuse. D’ailleurs, nous n’avons pas le choix. Le choc du quantitatif, c’est l’esthétique de notre temps. Réf : Blog Art et Economie 10/06/2008 Le ciel Le ciel n'est plus romantique, mais quantitatif. Boeing et Airbus se le partagent avec les couchers de soleil. Réf : Blog Nouveau Naturalisme 23/05/2011 Dans la revue PRUSSIAN BLUE No 6 – Octobre 2013 EXPOSITION « Les couleurs du marchand de glaces. Le fauvisme digital » d’Hervé Fischer Galerie ECI // 32 av. Matignon, Paris 30 mars > 30 juin 2013 HERVÉ FISCHER : UN CONCEPTUEL ENGAGÉ PAR GUILLAUME DE SARDES Extrait (voir lien blog) Quel sens donner à votre peinture intitulée, non sans ironie, Le Ciel? La nature a beaucoup changé avec les siècles. Adieu les ciels hollandais, et ceux de Tiepolo. Voilà les ciels d’Airbus et de Boeing. Nous en avons fini avec les couchers de soleil romantiques. Le ciel n’est même plus écologique. Il est devenu laïc et marchand. Quantitatif. C’est celui de nos billets d’avion et de la concurrence entre les compagnies aériennes qui se le disputent au Salon du Bourget. Une bataille de Titans capitalistes. La religion aussi a changé. Réf : Blog Avenir de l’Art 07/02/2014 URL |
Référence : 20051 Titre : Le ciel Date : 2000 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 122 x 92,5 Signature en bas, à droite, titre en bas, au centre | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret – ECI - Centre Pompidou Bibliographie Une esthétique quantitative L’esthétique est traditionnellement associée à des qualités expressives. Elle évoque une sensibilité et un style. Celui d’un pays et d’une civilisation : égyptien ou africain, inca ou victorien, etc. ; et celui d’une culture, voire d’une école : classique, baroque, romantique, impressionniste, fauviste, cubiste, symbolique, surréaliste, abstrait, expressionniste, bauhaus, constructiviste, gestuel, minimal, conceptuel, etc. On s’aperçoit que chaque esthétique est aussi associée à un mouvement artistique, architectural, musical, chorégraphique, cinématographique, etc. Il faut renoncer à l’idée philosophique d’une esthétique générale, au sens de Kant d’un jugement universel sur le beau, qui serait inné ou relèverait d’une idéologie idéaliste. On ne peut qu’historiciser et sociologiser l’esthétique. Voilà ce qu’il faut d’abord souligner. Dès lors, on pourra mieux répondre à la question : quelle est l’esthétique actuelle? À la fin du XXe siècle, elle a été postmoderne, au sens d’un mélange hétéroclite de styles, reflétant une crise des grands récits fondateurs, du rationalisme et des valeurs dites modernes. Qu’est-il ressorti de cette crise? Une remise en question radicale et polémique de l’art contemporain. Dénonciations et pamphlets se sont succédées, dans un dialogue de sourds témoignant d’un désarroi général. Au-delà de cette querelle de chapelles et de cette perte de sens de l’art, revenons à l’essentiel. Toute esthétique renvoie à une image du monde, celle d’un moment socio-historique, qui comporte chaque fois des structures et une sensibilité spécifique. L’image du monde actuel n’est plus linéaire, ni qualitative, mais éclatée ou fragmentée et quantitative. Le choc du quantitatif L’interprétation technoscientifique du monde en ce début de XXIe siècle est exprimée en diagrammes, variations statistiques, fréquences, et selon des codes de couleur qui désignent les types de variations que l’on compare et associe. Les nénuphars emblématiques de Claude Monnet ont fait place aux trous d’ozone polaires et aux variations thermiques des océans. Cette nouvelle naturalité ou hypernaturalité est fondée sur des liens, des concomitances, des variations de quantités, d’énergie, de températures, démographiques, économiques et financières, écologiques, de danger, de popularité, etc. Tout est mesuré et lié. Ce structuralisme quantitatif, comme l’a appelé le sociologue français Abraham Moles, constitue aujourd’hui le ressort même, cognitif et instrumental, de notre rapport au monde. Oublions le symbolisme, le surréalisme, la linguistique, la géométrie minimaliste, les émotions poétiques, les introspections de l’inconscient : notre société néolibérale et de consommation est quantitative. Les écarts de développement, de pauvreté, d’éducation, d’opinion, et même de styles de vie, comme on dit en marketing, sont définis quantitativement. L’écologie, la liberté d’expression, la qualité de vie, toutes les qualités, en fait, sont mesurées et quantifiées. Cela nous conduit à une esthétique quantitative. Oublions l’art gestuel ou abstrait, la performance, le body art, le post-expressionnisme ou le néo-baroque. Oublions les arts relationnels ou contextuels, les méandres de la communication et les stratégies de la cybernétique. Le sens et l’essence du monde actuel sont devenus quantitatifs. Et posons-nous la question d’un imaginaire, d’une sensibilité, d’une poésie du quantitatif. Bien sûr, nous ne revenons pas avec cette approche aux idées traditionnelles du nombre d’or, ni aux conceptions numériques de la musique et de l’architecture. Nous parlons bien de quantités, comme on parlerait de solides, et de la variation de leurs poids ou de leurs volumes. Il faut prendre ici le concept du quantitatif en son sens le plus trivial. Ordre et désordre se mesurent. Les catastrophes et les succès aussi. Le sens du monde actuel, son progrès économique, social, éthique s’exprime désormais en variations strictement quantitatives. On s'y est refusé parce qu'on jugeait le quantitatif non poétique, trivial. Il n'en est rien. En prendre conscience donne souvent le vertige et crée des émotions. À coup sûr. Et de là surgit cette nouvelle esthétique du quantitatif qui caractérise notre époque, même si nous n’en avons pas encore vraiment pris conscience dans les milieux artistiques. Rien d’étonnant, dès lors, que nous recourrions aux diagrammes et aux fausses couleurs pour mettre ce monde numérique en images, que ce soit dans les arts scientifiques, ou en architecture, dans le design industriel ou en chorégraphie. En fait, contrairement aux préjugés flous les plus répandus, l’esthétique n’a jamais été qualitative, mais une affaire de thème et de style. Je vous propose donc de réfléchir davantage à cette esthétique quantitative, que nous devons inventer, avec autant d’audace que nous avons inventé précédemment le réalisme ou le fauvisme, la musique baroque ou aléatoire, le constructivisme ou le postmoderne. L’esthétique quantitative n’est pas moins fascinante et prometteuse. D’ailleurs, nous n’avons pas le choix. Le choc du quantitatif, c’est l’esthétique de notre temps. Réf : Blog Art et Economie 10/06/2008 Le ciel Le ciel n'est plus romantique, mais quantitatif. Boeing et Airbus se le partagent avec les couchers de soleil. Réf : Blog Nouveau Naturalisme 23/05/2011 Dans la revue PRUSSIAN BLUE No 6 – Octobre 2013 EXPOSITION « Les couleurs du marchand de glaces. Le fauvisme digital » d’Hervé Fischer Galerie ECI // 32 av. Matignon, Paris 30 mars > 30 juin 2013 HERVÉ FISCHER : UN CONCEPTUEL ENGAGÉ PAR GUILLAUME DE SARDES Extrait (voir lien blog) Quel sens donner à votre peinture intitulée, non sans ironie, Le Ciel? La nature a beaucoup changé avec les siècles. Adieu les ciels hollandais, et ceux de Tiepolo. Voilà les ciels d’Airbus et de Boeing. Nous en avons fini avec les couchers de soleil romantiques. Le ciel n’est même plus écologique. Il est devenu laïc et marchand. Quantitatif. C’est celui de nos billets d’avion et de la concurrence entre les compagnies aériennes qui se le disputent au Salon du Bourget. Une bataille de Titans capitalistes. La religion aussi a changé. Réf : Blog Avenir de l’Art 07/02/2014 URL |

Référence : 19906 Titre : ADN chimère Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas à droite, titre en bas à gauche | Provenance Collection particulière Observations Observations Expositions Céret, Centre Pompidou Bibliographie |
Référence : 19906 Titre : ADN chimère Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas à droite, titre en bas à gauche | Provenance Collection particulière Observations Observations Expositions Céret, Centre Pompidou Bibliographie |

Référence : 19908 Titre : Cyberespace Date : 1999 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 153 x 91 Signature en bas à droite et titre en bas à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret Bibliographie L’ombilical numérique Chacun veut être branché, connecté au web qui devient alors un ersatz du corps maternel. Ce branchement évoque le cordon ombilical du fœtus par rapport au placenta et réactive la nostalgie biologique que nous en gardons. Cette connexion numérique joue véritablement le rôle d’un cordon ombilical avec le corps social, au point où nous l’appellerons un « ombilical numérique ». La vie, la croissance personnelle, la satisfaction physique et psychique passent par lui. La métaphore organique de la nature vaut aussi pour la communauté humaine, à laquelle on ressent ce besoin sécuritaire d’appartenance, dont on ne supporte pas d’être exclu. C’est bien en ce sens qu’on parle de solidarité organique plutôt que seulement mécanique, selon la différence proposée par Durkheim. Le succès des réseaux sociaux amplifie l’importance de cet imaginaire. Tous les hyperliens qu’on évoque métaphoriquement à propos de la navigation sur le web, ce sont des liens électroniques de point en point sur les réseaux, certes. Mais ils participent aussi, imaginairement, de ce besoin psychique, de cette soif inextinguible de liens, d’appartenance que nous ressentons comme atome social isolé par rapport au Tout social. Certes, l’attrait irrésistible que nous éprouvons pour ces liens numériques semble nouveau. Mais il ne fait que refléter l’expérience du nouveau-né dans le carré parental, cette structure élémentaire bio-sociale sur laquelle la mythanalyse fonde l’origine des mythes : les liens du nouveau-né avec la mère, le père et l’autre (la société). Le mythe qui sous-tend cette importance des hyperliens et de l’ombilical numérique, n’est qu’une nouvelle déclinaison de ces liens, dont Confucius faisait une interprétation du monde et une morale sociale dans la Chine ancienne, et qu’on retrouve encore diversement dans plusieurs mythologies, comme celle des Maori polynésiens. Réf : Blog OINM 25/04/2013 |
Référence : 19908 Titre : Cyberespace Date : 1999 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 153 x 91 Signature en bas à droite et titre en bas à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret Bibliographie L’ombilical numérique Chacun veut être branché, connecté au web qui devient alors un ersatz du corps maternel. Ce branchement évoque le cordon ombilical du fœtus par rapport au placenta et réactive la nostalgie biologique que nous en gardons. Cette connexion numérique joue véritablement le rôle d’un cordon ombilical avec le corps social, au point où nous l’appellerons un « ombilical numérique ». La vie, la croissance personnelle, la satisfaction physique et psychique passent par lui. La métaphore organique de la nature vaut aussi pour la communauté humaine, à laquelle on ressent ce besoin sécuritaire d’appartenance, dont on ne supporte pas d’être exclu. C’est bien en ce sens qu’on parle de solidarité organique plutôt que seulement mécanique, selon la différence proposée par Durkheim. Le succès des réseaux sociaux amplifie l’importance de cet imaginaire. Tous les hyperliens qu’on évoque métaphoriquement à propos de la navigation sur le web, ce sont des liens électroniques de point en point sur les réseaux, certes. Mais ils participent aussi, imaginairement, de ce besoin psychique, de cette soif inextinguible de liens, d’appartenance que nous ressentons comme atome social isolé par rapport au Tout social. Certes, l’attrait irrésistible que nous éprouvons pour ces liens numériques semble nouveau. Mais il ne fait que refléter l’expérience du nouveau-né dans le carré parental, cette structure élémentaire bio-sociale sur laquelle la mythanalyse fonde l’origine des mythes : les liens du nouveau-né avec la mère, le père et l’autre (la société). Le mythe qui sous-tend cette importance des hyperliens et de l’ombilical numérique, n’est qu’une nouvelle déclinaison de ces liens, dont Confucius faisait une interprétation du monde et une morale sociale dans la Chine ancienne, et qu’on retrouve encore diversement dans plusieurs mythologies, comme celle des Maori polynésiens. Réf : Blog OINM 25/04/2013 |

Référence : 19909 Titre : Impression identité Date : 1999 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret Bibliographie L’art et la vie Alpha. Béta. L’alphabet grec ancien comptait vingt-quatre lettres. Le latin, qui en est dérivé et que nous utilisons toujours en compte vingt-sept et quelques variantes. L’arabe en compte vingt-huit. La grande innovation du XXe siècle a été le recours extensif au code binaire en informatique. Quelle est la différence entre un code et un alphabet? Le dictionnaire Robert définit le code comme « un système de symboles destiné à représenter et à transmettre une information. »; et l’alphabet comme « un système de signes graphiques (lettres) servant à la transcription des sons (voyelles, consonnes) d’une langue. » Les idéogrammes chinois sont aussi un code graphique qui correspond à une langue, mais sans être phonétique. Autrement dit, tout alphabet est un code qui correspond à une langue, tandis qu’un code ne correspond pas nécessairement à une langue. On peut coder un alphabet, comme le fait l’informatique. Il existe des codes de couleur, des codes secrets qui permettent de dissimuler un alphabet, etc. Théoriquement, les codes n’ont pas de limite quantitative. L’utilisation d’un code binaire, qui utilise le passage ou non de l’électricité dans un transistor bipolaire, est donc une réduction extrême de la notion de code. C’est en cela qu’elle a été géniale. Grâce à son extrême simplicité, elle permet d’innombrables séries de combinaisons et donc la transcription mais aussi la transmission d’une infinité de langages. Et le recours à l’informatique en science a logiquement abouti à la découverte de codes naturels, physiques, biologiques, génétiques. La trouvaille est nécessairement de même nature que l’outil dont use le scientifique. Les outils magiques découvrent des esprits, les outils religieux découvrent des dieux agissants, les outils mécaniques découvrent la physique de la nature. Les outils informatiques découvrent nécessairement un univers numérique, formé par des codes, des algorithmes et qui fonctionne selon des logiciels. La prochaine génération d’outils découvrira une nouvelle cosmogonie. Pour aujourd’hui, donc, Dieu est devenu le Grand Informaticien de l’univers. Et la vie relève de la combinaison des quatre lettres ou nucléotides d’un code génétique : a, c, t, g. qui indiquent les quatre acides nucléiques de base constituant l’ADN du noyau de la cellule, et que nous retrouvons universellement dans toute vie. Voilà donc, dit-on, « le livre de la vie ». C’est l’ARN, l’acide ribonucléique, qui lit – curieusement, mais nécessairement, dans un seul sens ! – et transmet l’information génétique de l’ADN en les combinant en paquets de trois lettres : les triplets. Nous avons donc recours directement à la métaphore non seulement de l’alphabet, mais aussi de la lecture en génétique. Comme je le mentionnais dans mon blog précédent, l’âge du numérique fait vraiment de nous de nouveaux lettrés ! L’ARN, donc, « traduit » et indique à quel acide aminé (il y en a en tout vingt) doit correspondre chacun des soixante quatre triplets possibles qu’il rencontre de long de la chaîne de bases nucléiques. C’est de cette combinaison que résultera la constitution de chaque protéine du génome. Or, selon la revue New Scientist, des chercheurs de l’Université de Cambridge viennent de mettre un point un lecteur alternatif à l’ARN, qui constitue non plus des triplets de bases nucléiques, mais des quadruplets, c’est-à-dire des paquets de quatre lettres, qui offrent dès lors non plus soixante quatre combinaisons possibles d’acides aminés, mais, selon la simple arithmétique, à présent 256 combinaisons possibles. L’informatique génétique, jouant ainsi dans le Grand Alphabet de la vie permettrait alors de créer de nombreux nouveaux modèles de cellules vivantes, dont on pourrait – si ces combinaisons è quatre lettres se révèlent stables et productives – espérer non seulement des chimères ou génomes imaginaires, mais aussi des bactéries utiles dans l’industrie des matériaux intelligents, en thérapeutique écologique ou humaine, etc. L’homme, accédant à l’alphabet même de la vie devient nécessairement un dieu créateur ! Cette fois, la métaphore, si cette découverte de Cambridge se confirme exacte, sera vraiment soumise au test de son efficacité, si non de sa vérité en soi ! Nous allons pouvoir écrire des romans génétiques et inventer, comme en science-fiction, non plus la vivisection, mais la vie-fiction. Voilà un nouvel alphabétisme pour le XXIe siècle. En espérant que nous apprendrons le bon usage du langage génétique, sa grammaire et sa syntaxe, que nous serons bons écrivains de la vie et que le diable ne s’en mêlera pas. Hervé Fischer 2 réflexions au sujet de « L’art et la vie » Voir lien blog Réf : Blog Avenir de l’Art 05/03/2010 URL |
Référence : 19909 Titre : Impression identité Date : 1999 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret Bibliographie L’art et la vie Alpha. Béta. L’alphabet grec ancien comptait vingt-quatre lettres. Le latin, qui en est dérivé et que nous utilisons toujours en compte vingt-sept et quelques variantes. L’arabe en compte vingt-huit. La grande innovation du XXe siècle a été le recours extensif au code binaire en informatique. Quelle est la différence entre un code et un alphabet? Le dictionnaire Robert définit le code comme « un système de symboles destiné à représenter et à transmettre une information. »; et l’alphabet comme « un système de signes graphiques (lettres) servant à la transcription des sons (voyelles, consonnes) d’une langue. » Les idéogrammes chinois sont aussi un code graphique qui correspond à une langue, mais sans être phonétique. Autrement dit, tout alphabet est un code qui correspond à une langue, tandis qu’un code ne correspond pas nécessairement à une langue. On peut coder un alphabet, comme le fait l’informatique. Il existe des codes de couleur, des codes secrets qui permettent de dissimuler un alphabet, etc. Théoriquement, les codes n’ont pas de limite quantitative. L’utilisation d’un code binaire, qui utilise le passage ou non de l’électricité dans un transistor bipolaire, est donc une réduction extrême de la notion de code. C’est en cela qu’elle a été géniale. Grâce à son extrême simplicité, elle permet d’innombrables séries de combinaisons et donc la transcription mais aussi la transmission d’une infinité de langages. Et le recours à l’informatique en science a logiquement abouti à la découverte de codes naturels, physiques, biologiques, génétiques. La trouvaille est nécessairement de même nature que l’outil dont use le scientifique. Les outils magiques découvrent des esprits, les outils religieux découvrent des dieux agissants, les outils mécaniques découvrent la physique de la nature. Les outils informatiques découvrent nécessairement un univers numérique, formé par des codes, des algorithmes et qui fonctionne selon des logiciels. La prochaine génération d’outils découvrira une nouvelle cosmogonie. Pour aujourd’hui, donc, Dieu est devenu le Grand Informaticien de l’univers. Et la vie relève de la combinaison des quatre lettres ou nucléotides d’un code génétique : a, c, t, g. qui indiquent les quatre acides nucléiques de base constituant l’ADN du noyau de la cellule, et que nous retrouvons universellement dans toute vie. Voilà donc, dit-on, « le livre de la vie ». C’est l’ARN, l’acide ribonucléique, qui lit – curieusement, mais nécessairement, dans un seul sens ! – et transmet l’information génétique de l’ADN en les combinant en paquets de trois lettres : les triplets. Nous avons donc recours directement à la métaphore non seulement de l’alphabet, mais aussi de la lecture en génétique. Comme je le mentionnais dans mon blog précédent, l’âge du numérique fait vraiment de nous de nouveaux lettrés ! L’ARN, donc, « traduit » et indique à quel acide aminé (il y en a en tout vingt) doit correspondre chacun des soixante quatre triplets possibles qu’il rencontre de long de la chaîne de bases nucléiques. C’est de cette combinaison que résultera la constitution de chaque protéine du génome. Or, selon la revue New Scientist, des chercheurs de l’Université de Cambridge viennent de mettre un point un lecteur alternatif à l’ARN, qui constitue non plus des triplets de bases nucléiques, mais des quadruplets, c’est-à-dire des paquets de quatre lettres, qui offrent dès lors non plus soixante quatre combinaisons possibles d’acides aminés, mais, selon la simple arithmétique, à présent 256 combinaisons possibles. L’informatique génétique, jouant ainsi dans le Grand Alphabet de la vie permettrait alors de créer de nombreux nouveaux modèles de cellules vivantes, dont on pourrait – si ces combinaisons è quatre lettres se révèlent stables et productives – espérer non seulement des chimères ou génomes imaginaires, mais aussi des bactéries utiles dans l’industrie des matériaux intelligents, en thérapeutique écologique ou humaine, etc. L’homme, accédant à l’alphabet même de la vie devient nécessairement un dieu créateur ! Cette fois, la métaphore, si cette découverte de Cambridge se confirme exacte, sera vraiment soumise au test de son efficacité, si non de sa vérité en soi ! Nous allons pouvoir écrire des romans génétiques et inventer, comme en science-fiction, non plus la vivisection, mais la vie-fiction. Voilà un nouvel alphabétisme pour le XXIe siècle. En espérant que nous apprendrons le bon usage du langage génétique, sa grammaire et sa syntaxe, que nous serons bons écrivains de la vie et que le diable ne s’en mêlera pas. Hervé Fischer 2 réflexions au sujet de « L’art et la vie » Voir lien blog Réf : Blog Avenir de l’Art 05/03/2010 URL |

Référence : 20002 Titre : La vie à 0 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie Le nouveau-né crée déjà ses premiers liens avec le carré parental, transformant ses besoins physiologiques en relations humaines. Réf : Blog Hyperhumanisme 27/06/2011 |
Référence : 20002 Titre : La vie à 0 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie Le nouveau-né crée déjà ses premiers liens avec le carré parental, transformant ses besoins physiologiques en relations humaines. Réf : Blog Hyperhumanisme 27/06/2011 |

Référence : 20007 Titre : La vie à 50 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |
Référence : 20007 Titre : La vie à 50 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |

Référence : 20011 Titre : La vie à 90 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |
Référence : 20011 Titre : La vie à 90 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |

Référence : 20022 Titre : Emotion 7 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires – Centre Pompidou Bibliographie |
Référence : 20022 Titre : Emotion 7 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires – Centre Pompidou Bibliographie |

Référence : 20102 Titre : Spéculation, passion et anxiété NASDAQ année 2000 Date : 2001 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 122 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Observations Expositions Buenos Aires – Concepcion (Chili) - Santiago - La Havane – ECI - Centre Pompidou Bibliographie Une esthétique quantitative L’esthétique est traditionnellement associée à des qualités expressives. Elle évoque une sensibilité et un style. Celui d’un pays et d’une civilisation : égyptien ou africain, inca ou victorien, etc. ; et celui d’une culture, voire d’une école : classique, baroque, romantique, impressionniste, fauviste, cubiste, symbolique, surréaliste, abstrait, expressionniste, bauhaus, constructiviste, gestuel, minimal, conceptuel, etc. On s’aperçoit que chaque esthétique est aussi associée à un mouvement artistique, architectural, musical, chorégraphique, cinématographique, etc. Il faut renoncer à l’idée philosophique d’une esthétique générale, au sens de Kant d’un jugement universel sur le beau, qui serait inné ou relèverait d’une idéologie idéaliste. On ne peut qu’historiciser et sociologiser l’esthétique. Voilà ce qu’il faut d’abord souligner. Dès lors, on pourra mieux répondre à la question : quelle est l’esthétique actuelle? À la fin du XXe siècle, elle a été postmoderne, au sens d’un mélange hétéroclite de styles, reflétant une crise des grands récits fondateurs, du rationalisme et des valeurs dites modernes. Qu’est-il ressorti de cette crise? Une remise en question radicale et polémique de l’art contemporain. Dénonciations et pamphlets se sont succédées, dans un dialogue de sourds témoignant d’un désarroi général. Au-delà de cette querelle de chapelles et de cette perte de sens de l’art, revenons à l’essentiel. Toute esthétique renvoie à une image du monde, celle d’un moment socio-historique, qui comporte chaque fois des structures et une sensibilité spécifique. L’image du monde actuel n’est plus linéaire, ni qualitative, mais éclatée ou fragmentée et quantitative. Les nénuphars emblématiques de Claude Monnet ont fait place aux trous d’ozone polaires et aux variations thermiques des océans L’interprétation technoscientifique du monde en ce début de XXIe siècle est exprimée en diagrammes, variations statistiques, fréquences, et selon des codes de couleur qui désignent les types de variations que l’on compare et associe. Les nénuphars emblématiques de Claude Monnet ont fait place aux trous d’ozone polaires et aux variations thermiques des océans. Cette nouvelle naturalité ou hypernaturalité est fondée sur des liens, des concomitances, des variations de quantités, d’énergie, de températures, démographiques, économiques et financières, écologiques, de danger, de popularité, etc. Tout est mesuré et lié. Ce structuralisme quantitatif, comme l’a appelé le sociologue français Abraham Moles, constitue aujourd’hui le ressort même, cognitif et instrumental, de notre rapport au monde. Oublions le symbolisme, le surréalisme, la linguistique, la géométrie minimaliste, les émotions poétiques, les introspections de l’inconscient : notre société néolibérale et de consommation est quantitative. Les écarts de développement, de pauvreté, d’éducation, d’opinion, et même de styles de vie, comme on dit en marketing, sont définis quantitativement. L’écologie, la liberté d’expression, la qualité de vie, toutes les qualités, en fait, sont mesurées et quantifiées. Cela nous conduit à une esthétique quantitative. Oublions l’art gestuel ou abstrait, la performance, le body art, le post-expressionnisme ou le néo-baroque. Oublions les arts relationnels ou contextuels, les méandres de la communication et les stratégies de la cybernétique. Le sens et l’essence du monde actuel sont devenus quantitatifs. Et posons-nous la question d’un imaginaire, d’une sensibilité, d’une poésie du quantitatif. Bien sûr, nous ne revenons pas avec cette approche aux idées traditionnelles du nombre d’or, ni aux conceptions numériques de la musique et de l’architecture. Nous parlons bien de quantités, comme on parlerait de solides, et de la variation de leurs poids ou de leurs volumes. Il faut prendre ici le concept du quantitatif en son sens le plus trivial. Ordre et désordre se mesurent. Les catastrophes et les succès aussi. Le sens du monde actuel, son progrès économique, social, éthique s’exprime désormais en variations strictement quantitatives. On s’y est refusé parce qu’on jugeait le quantitatif non poétique, trivial. Il n’en est rien. En prendre conscience donne souvent le vertige et crée des émotions. À coup sûr. Et de là surgit cette nouvelle esthétique du quantitatif qui caractérise notre époque, même si nous n’en avons pas encore vraiment pris conscience dans les milieux artistiques. Rien d’étonnant, dès lors, que nous recourrions aux diagrammes et aux fausses couleurs pour mettre ce monde numérique en images, que ce soit dans les arts scientifiques, ou en architecture, dans le design industriel ou en chorégraphie. En fait, contrairement aux préjugés flous les plus répandus, l’esthétique n’a jamais été qualitative, mais une affaire de thème et de style. Je vous propose donc de réfléchir davantage à cette esthétique quantitative, que nous devons inventer, avec autant d’audace que nous avons inventé précédemment le réalisme ou le fauvisme, la musique baroque ou aléatoire, le constructivisme ou le postmoderne. L’esthétique quantitative n’est pas moins fascinante et prometteuse. D’ailleurs, nous n’avons pas le choix. Le choc du quantitatif, c’est l’esthétique de notre temps. Réf : Blog Avenir de l’Art 01/07/2008 (publication sur le blog 28/01/2009) URL |
Référence : 20102 Titre : Spéculation, passion et anxiété NASDAQ année 2000 Date : 2001 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 122 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Observations Expositions Buenos Aires – Concepcion (Chili) - Santiago - La Havane – ECI - Centre Pompidou Bibliographie Une esthétique quantitative L’esthétique est traditionnellement associée à des qualités expressives. Elle évoque une sensibilité et un style. Celui d’un pays et d’une civilisation : égyptien ou africain, inca ou victorien, etc. ; et celui d’une culture, voire d’une école : classique, baroque, romantique, impressionniste, fauviste, cubiste, symbolique, surréaliste, abstrait, expressionniste, bauhaus, constructiviste, gestuel, minimal, conceptuel, etc. On s’aperçoit que chaque esthétique est aussi associée à un mouvement artistique, architectural, musical, chorégraphique, cinématographique, etc. Il faut renoncer à l’idée philosophique d’une esthétique générale, au sens de Kant d’un jugement universel sur le beau, qui serait inné ou relèverait d’une idéologie idéaliste. On ne peut qu’historiciser et sociologiser l’esthétique. Voilà ce qu’il faut d’abord souligner. Dès lors, on pourra mieux répondre à la question : quelle est l’esthétique actuelle? À la fin du XXe siècle, elle a été postmoderne, au sens d’un mélange hétéroclite de styles, reflétant une crise des grands récits fondateurs, du rationalisme et des valeurs dites modernes. Qu’est-il ressorti de cette crise? Une remise en question radicale et polémique de l’art contemporain. Dénonciations et pamphlets se sont succédées, dans un dialogue de sourds témoignant d’un désarroi général. Au-delà de cette querelle de chapelles et de cette perte de sens de l’art, revenons à l’essentiel. Toute esthétique renvoie à une image du monde, celle d’un moment socio-historique, qui comporte chaque fois des structures et une sensibilité spécifique. L’image du monde actuel n’est plus linéaire, ni qualitative, mais éclatée ou fragmentée et quantitative. Les nénuphars emblématiques de Claude Monnet ont fait place aux trous d’ozone polaires et aux variations thermiques des océans L’interprétation technoscientifique du monde en ce début de XXIe siècle est exprimée en diagrammes, variations statistiques, fréquences, et selon des codes de couleur qui désignent les types de variations que l’on compare et associe. Les nénuphars emblématiques de Claude Monnet ont fait place aux trous d’ozone polaires et aux variations thermiques des océans. Cette nouvelle naturalité ou hypernaturalité est fondée sur des liens, des concomitances, des variations de quantités, d’énergie, de températures, démographiques, économiques et financières, écologiques, de danger, de popularité, etc. Tout est mesuré et lié. Ce structuralisme quantitatif, comme l’a appelé le sociologue français Abraham Moles, constitue aujourd’hui le ressort même, cognitif et instrumental, de notre rapport au monde. Oublions le symbolisme, le surréalisme, la linguistique, la géométrie minimaliste, les émotions poétiques, les introspections de l’inconscient : notre société néolibérale et de consommation est quantitative. Les écarts de développement, de pauvreté, d’éducation, d’opinion, et même de styles de vie, comme on dit en marketing, sont définis quantitativement. L’écologie, la liberté d’expression, la qualité de vie, toutes les qualités, en fait, sont mesurées et quantifiées. Cela nous conduit à une esthétique quantitative. Oublions l’art gestuel ou abstrait, la performance, le body art, le post-expressionnisme ou le néo-baroque. Oublions les arts relationnels ou contextuels, les méandres de la communication et les stratégies de la cybernétique. Le sens et l’essence du monde actuel sont devenus quantitatifs. Et posons-nous la question d’un imaginaire, d’une sensibilité, d’une poésie du quantitatif. Bien sûr, nous ne revenons pas avec cette approche aux idées traditionnelles du nombre d’or, ni aux conceptions numériques de la musique et de l’architecture. Nous parlons bien de quantités, comme on parlerait de solides, et de la variation de leurs poids ou de leurs volumes. Il faut prendre ici le concept du quantitatif en son sens le plus trivial. Ordre et désordre se mesurent. Les catastrophes et les succès aussi. Le sens du monde actuel, son progrès économique, social, éthique s’exprime désormais en variations strictement quantitatives. On s’y est refusé parce qu’on jugeait le quantitatif non poétique, trivial. Il n’en est rien. En prendre conscience donne souvent le vertige et crée des émotions. À coup sûr. Et de là surgit cette nouvelle esthétique du quantitatif qui caractérise notre époque, même si nous n’en avons pas encore vraiment pris conscience dans les milieux artistiques. Rien d’étonnant, dès lors, que nous recourrions aux diagrammes et aux fausses couleurs pour mettre ce monde numérique en images, que ce soit dans les arts scientifiques, ou en architecture, dans le design industriel ou en chorégraphie. En fait, contrairement aux préjugés flous les plus répandus, l’esthétique n’a jamais été qualitative, mais une affaire de thème et de style. Je vous propose donc de réfléchir davantage à cette esthétique quantitative, que nous devons inventer, avec autant d’audace que nous avons inventé précédemment le réalisme ou le fauvisme, la musique baroque ou aléatoire, le constructivisme ou le postmoderne. L’esthétique quantitative n’est pas moins fascinante et prometteuse. D’ailleurs, nous n’avons pas le choix. Le choc du quantitatif, c’est l’esthétique de notre temps. Réf : Blog Avenir de l’Art 01/07/2008 (publication sur le blog 28/01/2009) URL |

Référence : 20029 Titre : Spéculation, un jour, une semaine Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 200 x 60 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Ensemble de 10 peintures 40 x 30 Expositions Buenos Aires – Céret – ECI Bibliographie Spéculation, une semaine Les jeux d'enfants en cubes de couleur, avec les diagrammes de variation hebdomadaire des grandes Bourses et des valeurs de référence, or, dollar, etc. Réf : Blog Art et Economie 14/05/2011 |
Référence : 20029 Titre : Spéculation, un jour, une semaine Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 200 x 60 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Ensemble de 10 peintures 40 x 30 Expositions Buenos Aires – Céret – ECI Bibliographie Spéculation, une semaine Les jeux d'enfants en cubes de couleur, avec les diagrammes de variation hebdomadaire des grandes Bourses et des valeurs de référence, or, dollar, etc. Réf : Blog Art et Economie 14/05/2011 |

Référence : 20030 Titre : Paysage numérique Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 91 x 61 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires – Céret Bibliographie Wall Street Variations boursières d'entreprises. Réf : Blog Art et Economie 07/05/2011 |
Référence : 20030 Titre : Paysage numérique Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 91 x 61 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires – Céret Bibliographie Wall Street Variations boursières d'entreprises. Réf : Blog Art et Economie 07/05/2011 |

Référence : 20031 Titre : L’embarquement pour Cyber Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 122 x 91 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires Bibliographie Hommage à Watteau |
Référence : 20031 Titre : L’embarquement pour Cyber Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 122 x 91 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires Bibliographie Hommage à Watteau |

Référence : 20032 Titre : Les financiers Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 122 x 91 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance MNBA Santiago du Chili Observations Expositions Buenos Aires, Céret Bibliographie |
Référence : 20032 Titre : Les financiers Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 122 x 91 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance MNBA Santiago du Chili Observations Expositions Buenos Aires, Céret Bibliographie |

Référence : 20033 Titre : Le progrès Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 183 x 122 Signature en bas, à droite et titre en bas, au centre | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires – ECI Bibliographie Le progrès en art n’existe pas. Cela ne veut pas dire que l’art ne peut pas peindre le progrès et le questionner sous l’oeil ironique de l’éléphant bleu. Réf : Blog Avenir de l’Art 06/11/2011 URL |
Référence : 20033 Titre : Le progrès Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 183 x 122 Signature en bas, à droite et titre en bas, au centre | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires – ECI Bibliographie Le progrès en art n’existe pas. Cela ne veut pas dire que l’art ne peut pas peindre le progrès et le questionner sous l’oeil ironique de l’éléphant bleu. Réf : Blog Avenir de l’Art 06/11/2011 URL |

Référence : 20034 Titre : New spirit Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 122 x 183 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires Bibliographie New Spirit 2000, S & P 500, 52 weeks change, Feb 99 – Feb 2000 |
Référence : 20034 Titre : New spirit Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 122 x 183 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires Bibliographie New Spirit 2000, S & P 500, 52 weeks change, Feb 99 – Feb 2000 |

Référence : 20036 Titre : Autoportrait numérique Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 183 x 122 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires Bibliographie Nous ne sommes pas des Robinson Crusoé sur des îles désertes et perdues. Nous sommes en lien avec les autres, en réseau où nous dépendons tous les uns des autres, que ce soit par amour, utilité, désir ou haine. Voire imitation. Ce sont ces liens, leur qualité, leur intensité, leur densité, leur réciprocité, ou leur absence qui forment l'humanité, telle qu'elle est. C'est sur ces liens que nous pouvons construire; ce sont ces liens qui légitiment nos projets; avec le numérique, nous pouvons désormais tabler sur des échanges d'informations et d'idées, des projets partagés, des solidarités. Voilà la base de l'hyperhumanisme. Paradoxalement une base technologique fondée sur un simple code binaire. Réf : Blog Hyperhumanisme 02/06/2011 |
Référence : 20036 Titre : Autoportrait numérique Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 183 x 122 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires Bibliographie Nous ne sommes pas des Robinson Crusoé sur des îles désertes et perdues. Nous sommes en lien avec les autres, en réseau où nous dépendons tous les uns des autres, que ce soit par amour, utilité, désir ou haine. Voire imitation. Ce sont ces liens, leur qualité, leur intensité, leur densité, leur réciprocité, ou leur absence qui forment l'humanité, telle qu'elle est. C'est sur ces liens que nous pouvons construire; ce sont ces liens qui légitiment nos projets; avec le numérique, nous pouvons désormais tabler sur des échanges d'informations et d'idées, des projets partagés, des solidarités. Voilà la base de l'hyperhumanisme. Paradoxalement une base technologique fondée sur un simple code binaire. Réf : Blog Hyperhumanisme 02/06/2011 |

Référence : 20037 Titre : Autoportrait numérique 2 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 183 x 122 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie Si, parodiant Blaise Pascal, j'écris que l'homme est un réseau pensant, je change totalement de paradigme. Je passe d'une cosmogonie chrétienne, où le philosophe souligne tout à la fois la faiblesse de l'homme et ses vertus (flexibilité, résistance et puissance de l'esprit), à une cosmogonie technologique où l'homme se situe au carrefour des réseaux numériques dont il reçoit les informations qui le déterminent, mais aussi où il est acteur et synthétiseur d'idées. L'homme perd de son unicité psychologique et spirituelle, mais enrichit sa conscience d'innombrables informations qui l'"irriguent", comme une "sève numérique". "Je est un autre", disait le poète et cela devient plus manifestement vrai dans la cosmogonie actuelle, qui substitue le mythe de la surface (médiatique) à celui de la profondeur (de l'inconscient). Passer d'une cosmogonie, et donc aussi d'une image de l'homme, chrétienne, monothéiste, donc religieuse, à une cosmogonie technoscientifique, c'est une révolution civilisationnelle majeure, encore que cette nouvelle cosmogonie soit de racine grecque, prométhéenne. Elle l'emporte donc aujourd'hui sur la cosmogonie biblique. Et l'homme lui-même change beaucoup aussi. De victime de Dieu (chassé du Paradis terrestre), fragile et résistant par sa soumission même, il devient le vainqueur de Dieu, et libre créateur de son propre univers grâce à la nouvelle puissance - humaine et non plus divine -, qu'il tire de la science et de la technologie. L'homme qui se voit comme un réseau pensant, comme un hypertexte vivant, traite et transforme les informations qu'il capte en idées créatrices de l'hypertexte humain global, planétairement interactif et responsable de sa propre destinée, dans lequel il se situe. Certes, Dieu était une invention débile, Mais la caricature de cette nouvelle cosmogonie humaine est tout aussi stupide: c'est évidemment le cyborg, le posthumain, dont quelques gourous prosélytes inconsistants nous vantent l'avènement navrant. Référence : Blog OINM 20/04/2011 |
Référence : 20037 Titre : Autoportrait numérique 2 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 183 x 122 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie Si, parodiant Blaise Pascal, j'écris que l'homme est un réseau pensant, je change totalement de paradigme. Je passe d'une cosmogonie chrétienne, où le philosophe souligne tout à la fois la faiblesse de l'homme et ses vertus (flexibilité, résistance et puissance de l'esprit), à une cosmogonie technologique où l'homme se situe au carrefour des réseaux numériques dont il reçoit les informations qui le déterminent, mais aussi où il est acteur et synthétiseur d'idées. L'homme perd de son unicité psychologique et spirituelle, mais enrichit sa conscience d'innombrables informations qui l'"irriguent", comme une "sève numérique". "Je est un autre", disait le poète et cela devient plus manifestement vrai dans la cosmogonie actuelle, qui substitue le mythe de la surface (médiatique) à celui de la profondeur (de l'inconscient). Passer d'une cosmogonie, et donc aussi d'une image de l'homme, chrétienne, monothéiste, donc religieuse, à une cosmogonie technoscientifique, c'est une révolution civilisationnelle majeure, encore que cette nouvelle cosmogonie soit de racine grecque, prométhéenne. Elle l'emporte donc aujourd'hui sur la cosmogonie biblique. Et l'homme lui-même change beaucoup aussi. De victime de Dieu (chassé du Paradis terrestre), fragile et résistant par sa soumission même, il devient le vainqueur de Dieu, et libre créateur de son propre univers grâce à la nouvelle puissance - humaine et non plus divine -, qu'il tire de la science et de la technologie. L'homme qui se voit comme un réseau pensant, comme un hypertexte vivant, traite et transforme les informations qu'il capte en idées créatrices de l'hypertexte humain global, planétairement interactif et responsable de sa propre destinée, dans lequel il se situe. Certes, Dieu était une invention débile, Mais la caricature de cette nouvelle cosmogonie humaine est tout aussi stupide: c'est évidemment le cyborg, le posthumain, dont quelques gourous prosélytes inconsistants nous vantent l'avènement navrant. Référence : Blog OINM 20/04/2011 |

Référence : 20038 Titre : hfischer@cgocable.ca Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 183 x 122 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie |
Référence : 20038 Titre : hfischer@cgocable.ca Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 183 x 122 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie |

Référence : 20039 Titre : Autoportrait Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 50 x 40 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires - Santiago - La Havane – Ceret - ECI – Centre Pompidou Bibliographie J’opte pour les beaux-arts numériques Beaucoup affirment que l’émergence des arts numériques a mis fin aux beaux-arts, même si les arts numériques suscitent encore une forte résistance et soient loin d’avoir obtenu la place qu’ils revendiquent dans les musées et galeries. Il est vrai que les artistes des beaux-arts et ceux des arts numériques se sont jeté l’anathème les uns aux autres dès l’émergence des nouvelles technologies. Il n’y a pas eu d’armistice. Ils ne se parlent plus aujourd’hui. Ainsi Jean-François Lyotard, l’auteur de La condition postmoderne et qui a été en charge de l’exposition Les immatériaux à Beaubourg en 1984 déclare sans ambages que sous la pression des avant-gardes, il est devenu « totalement exclu que quelqu’un saisisse simplement un pinceau et mette quelque chose sur la toile. Je sais que cela arrive encore, que cela revient même en force, mais je trouve cela une calamité et je ne crois pas que cela va durer » (entretien avec R. Wester, 1985, cité dans Mémoire de l’Histoire de l’Art, Gita Brys-Schatan, 1991). Après ce genre de propos, qui ont été multipliés à l’envi, il est devenu d’autant plus difficile de surmonter le fossé creusé par cette nouvelle bataille des anciens et des modernes, qui oppose de nouveaux modernes aux postmodernes. Mésententes et réconciliations Les arts numériques ont tendance, selon la logique même des technologies, à rejoindre la culture de masse, dans la foulée de l’appropriation publique du web et du développement des industries du divertissement, de sorte que les journalistes de télévision, qui apprécient les effets visuels spéciaux, s’y intéressent souvent plus qu’aux arts traditionnels. Alors que l’avant-garde des années 1970, promue par les galeries d’initiés, s’était coupée du grand public, les technologies numériques semblent au contraire réconcilier l’art et la classe moyenne. Du moins élargissent-elles l’accès populaire aux arts. Il est vrai aussi que les arts numériques tendent aujourd’hui à occuper tout le terrain, aussi bien celui de l’image que des installations, de la musique, du théâtre et du cinéma. Ils proposent en outre au public une participation interactive, ludique, qui suscite le même attrait magique que les spectacles de prestidigitation. Au-delà des retrouvailles arts/société sous le signe des nouveaux médias, je rêve aujourd’hui aussi d’une autre réconciliation, celle des beaux-arts et des arts numériques, même si c’est encore une position publique intenable. Au premier abord, il faut bien l’admettre, leurs différences paraissent irréconciliables. Nous optons plutôt pour que les arts numériques, tout en explorant leurs propres spécificités, restaurent le dialogue nécessaire avec les beaux-arts quant aux questions artistiques fondamentales, celles de notre rapport au monde, de notre sensibilité, de la souffrance, de la beauté, qui s’imposent toujours à nous avec les mêmes exigences que jadis, quelle que soit leur évolution sociologique, technologique et culturelle. Ainsi, Oliver Grau a rappelé avec pertinence qu’il n’y a pas de rupture, mais au contraire une continuité esthétique évidente entre les fresques des villas de Pompéi, les peintures en trompe-l’œil et panoramiques du XVIIe siècle et les œuvres actuelles d’immersion virtuelle (From Illusion To Immersion, 2003). Des arts apparentés ? Encore faudrait-il que des artistes s’en persuadent eux-mêmes. Et il faut admettre que ceux qui ont imité la peinture avec l’ordinateur, comme Matta ou Darcy Gerbarg n’ont pas été très convaincants. Mais il faut dire qu’ils n’ont pas actualisé leurs thèmes d’expression, tentant seulement d’user des logiciels et des palettes graphiques comme s’ils faisaient toujours la même peinture qu’avant. L’option qui s’impose est d’explorer le monde numérique, qui mérite au moins autant notre intérêt que le paysage rural ou urbain. Même Matta, qui s’est beaucoup intéressé aux environnements technoscientifiques, ne l’a pas considéré lorsqu’il travaillait avec des moyens électroniques. Pour surmonter le faux débat entre matérialité et virtualité, qui, en art, n’a pas de sens, et construire le dialogue désormais nécessaire entre médias traditionnels et nouveaux médias, nous proposons l’idée et la pratique de beaux-arts numériques. Réf : Blog Avenir de l’Art 03/03/2010 URL Exposition Hervé Fischer et l’art sociologique, Centre Pompidou, 2017 (revue +-0) Hervé Fischer: « mon exposition au MNAM, Centre Pompidou, 15 juin-11 septembre 2017, m’impose une relecture inattendue de mon œuvre. » Étrange expérience existentielle que de sortir du bois (je vis au Québec, dans les Laurentides) et de me retrouver sous les phares de l’actualité parisienne. Étrange expérience que de voir ma démarche d’art sociologique, autant dire ma vie, mes émotions, mes méditations, exposées aux yeux de tous dans l’une des plus importantes institutions d’art contemporain au monde. Mais ce fut aussi, en soi, une expérience pleinement sociologique. Elle m’a fait prendre conscience de la distance psychique que j’ai parcourue depuis mon émigration au Québec au début des années 1980. Voir reproduction (lien blog) Tweet art, tweet philosophie, 2011 Quel n’a pas été mon étonnement, pour moi qui suis né à Paris en 1941 sous l’occupation nazie, qui ai vécu une enfance mortifère et névrosée à l’os, et qui en ai gardé une mémoire profondément traumatisée, d’entendre tant de commentaires unanimes sur la “joie de vivre” qui rayonnerait de toutes parts dans mon oeuvre. Cette posture étonne manifestement les intellectuels parisiens qui mesurent leur intelligence pénétrante à la toise de leur brillant pessimisme. J’ai donc redécouvert à Paris, dans le méli-mélo des ambitions, des discordes, des luttes mortelles d’ego, des stratégies médiatiques tordues, des soupçons et des hypocrisies, dans les chicanes intellectuelles et les dérives psychiques théâtralisées tous les délices empoisonnés de la culture européenne. Un monde qui m’est devenu étranger, au point de m’y sentir désadapté. On y goûte comme à une boisson épicée, mais le plaisir ne dure pas. Je m’y suis retrouvé comme un « bon sauvage » débarqué en ville, dont la quasi naïveté étonne, mais crée aussi, conséquemment, des amitiés solides dont je m’honore. J’avais pourtant le sentiment que mon art expose clairement la critique parfois grinçante et l’ironie de l’art sociologique que m’inspire notre époque. Mais j’ai appris qu’on y trouve avant tout en Europe une expression de bonheur dont je n’avais pas conscience. Cette nouvelle scène sociologique parisienne m’a donc imposé une relecture de mon travail à laquelle je réfléchis actuellement. Un artiste, un génie, ne devrait-il pas plutôt être un monstre comme Michel-Ange, Picasso, un malheureux comme Van Gogh, Soutine, etc. ? Suis-je un artiste naïf ? Un douanier Rousseau de l’art sociologique et du monde numérique qui me fascine ? Un philosophe trop apaisé pour demeurer créatif ? Ma vérité est-elle dans le Vieux ou dans le Nouveau monde ? Voilà un questionnement qui pourrait me pousser plus loin dans mes retranchements. Voir suite sur le blog Réf : Blog Avenir de l’Art 20/09/2017 URL |
Référence : 20039 Titre : Autoportrait Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 50 x 40 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires - Santiago - La Havane – Ceret - ECI – Centre Pompidou Bibliographie J’opte pour les beaux-arts numériques Beaucoup affirment que l’émergence des arts numériques a mis fin aux beaux-arts, même si les arts numériques suscitent encore une forte résistance et soient loin d’avoir obtenu la place qu’ils revendiquent dans les musées et galeries. Il est vrai que les artistes des beaux-arts et ceux des arts numériques se sont jeté l’anathème les uns aux autres dès l’émergence des nouvelles technologies. Il n’y a pas eu d’armistice. Ils ne se parlent plus aujourd’hui. Ainsi Jean-François Lyotard, l’auteur de La condition postmoderne et qui a été en charge de l’exposition Les immatériaux à Beaubourg en 1984 déclare sans ambages que sous la pression des avant-gardes, il est devenu « totalement exclu que quelqu’un saisisse simplement un pinceau et mette quelque chose sur la toile. Je sais que cela arrive encore, que cela revient même en force, mais je trouve cela une calamité et je ne crois pas que cela va durer » (entretien avec R. Wester, 1985, cité dans Mémoire de l’Histoire de l’Art, Gita Brys-Schatan, 1991). Après ce genre de propos, qui ont été multipliés à l’envi, il est devenu d’autant plus difficile de surmonter le fossé creusé par cette nouvelle bataille des anciens et des modernes, qui oppose de nouveaux modernes aux postmodernes. Mésententes et réconciliations Les arts numériques ont tendance, selon la logique même des technologies, à rejoindre la culture de masse, dans la foulée de l’appropriation publique du web et du développement des industries du divertissement, de sorte que les journalistes de télévision, qui apprécient les effets visuels spéciaux, s’y intéressent souvent plus qu’aux arts traditionnels. Alors que l’avant-garde des années 1970, promue par les galeries d’initiés, s’était coupée du grand public, les technologies numériques semblent au contraire réconcilier l’art et la classe moyenne. Du moins élargissent-elles l’accès populaire aux arts. Il est vrai aussi que les arts numériques tendent aujourd’hui à occuper tout le terrain, aussi bien celui de l’image que des installations, de la musique, du théâtre et du cinéma. Ils proposent en outre au public une participation interactive, ludique, qui suscite le même attrait magique que les spectacles de prestidigitation. Au-delà des retrouvailles arts/société sous le signe des nouveaux médias, je rêve aujourd’hui aussi d’une autre réconciliation, celle des beaux-arts et des arts numériques, même si c’est encore une position publique intenable. Au premier abord, il faut bien l’admettre, leurs différences paraissent irréconciliables. Nous optons plutôt pour que les arts numériques, tout en explorant leurs propres spécificités, restaurent le dialogue nécessaire avec les beaux-arts quant aux questions artistiques fondamentales, celles de notre rapport au monde, de notre sensibilité, de la souffrance, de la beauté, qui s’imposent toujours à nous avec les mêmes exigences que jadis, quelle que soit leur évolution sociologique, technologique et culturelle. Ainsi, Oliver Grau a rappelé avec pertinence qu’il n’y a pas de rupture, mais au contraire une continuité esthétique évidente entre les fresques des villas de Pompéi, les peintures en trompe-l’œil et panoramiques du XVIIe siècle et les œuvres actuelles d’immersion virtuelle (From Illusion To Immersion, 2003). Des arts apparentés ? Encore faudrait-il que des artistes s’en persuadent eux-mêmes. Et il faut admettre que ceux qui ont imité la peinture avec l’ordinateur, comme Matta ou Darcy Gerbarg n’ont pas été très convaincants. Mais il faut dire qu’ils n’ont pas actualisé leurs thèmes d’expression, tentant seulement d’user des logiciels et des palettes graphiques comme s’ils faisaient toujours la même peinture qu’avant. L’option qui s’impose est d’explorer le monde numérique, qui mérite au moins autant notre intérêt que le paysage rural ou urbain. Même Matta, qui s’est beaucoup intéressé aux environnements technoscientifiques, ne l’a pas considéré lorsqu’il travaillait avec des moyens électroniques. Pour surmonter le faux débat entre matérialité et virtualité, qui, en art, n’a pas de sens, et construire le dialogue désormais nécessaire entre médias traditionnels et nouveaux médias, nous proposons l’idée et la pratique de beaux-arts numériques. Réf : Blog Avenir de l’Art 03/03/2010 URL Exposition Hervé Fischer et l’art sociologique, Centre Pompidou, 2017 (revue +-0) Hervé Fischer: « mon exposition au MNAM, Centre Pompidou, 15 juin-11 septembre 2017, m’impose une relecture inattendue de mon œuvre. » Étrange expérience existentielle que de sortir du bois (je vis au Québec, dans les Laurentides) et de me retrouver sous les phares de l’actualité parisienne. Étrange expérience que de voir ma démarche d’art sociologique, autant dire ma vie, mes émotions, mes méditations, exposées aux yeux de tous dans l’une des plus importantes institutions d’art contemporain au monde. Mais ce fut aussi, en soi, une expérience pleinement sociologique. Elle m’a fait prendre conscience de la distance psychique que j’ai parcourue depuis mon émigration au Québec au début des années 1980. Voir reproduction (lien blog) Tweet art, tweet philosophie, 2011 Quel n’a pas été mon étonnement, pour moi qui suis né à Paris en 1941 sous l’occupation nazie, qui ai vécu une enfance mortifère et névrosée à l’os, et qui en ai gardé une mémoire profondément traumatisée, d’entendre tant de commentaires unanimes sur la “joie de vivre” qui rayonnerait de toutes parts dans mon oeuvre. Cette posture étonne manifestement les intellectuels parisiens qui mesurent leur intelligence pénétrante à la toise de leur brillant pessimisme. J’ai donc redécouvert à Paris, dans le méli-mélo des ambitions, des discordes, des luttes mortelles d’ego, des stratégies médiatiques tordues, des soupçons et des hypocrisies, dans les chicanes intellectuelles et les dérives psychiques théâtralisées tous les délices empoisonnés de la culture européenne. Un monde qui m’est devenu étranger, au point de m’y sentir désadapté. On y goûte comme à une boisson épicée, mais le plaisir ne dure pas. Je m’y suis retrouvé comme un « bon sauvage » débarqué en ville, dont la quasi naïveté étonne, mais crée aussi, conséquemment, des amitiés solides dont je m’honore. J’avais pourtant le sentiment que mon art expose clairement la critique parfois grinçante et l’ironie de l’art sociologique que m’inspire notre époque. Mais j’ai appris qu’on y trouve avant tout en Europe une expression de bonheur dont je n’avais pas conscience. Cette nouvelle scène sociologique parisienne m’a donc imposé une relecture de mon travail à laquelle je réfléchis actuellement. Un artiste, un génie, ne devrait-il pas plutôt être un monstre comme Michel-Ange, Picasso, un malheureux comme Van Gogh, Soutine, etc. ? Suis-je un artiste naïf ? Un douanier Rousseau de l’art sociologique et du monde numérique qui me fascine ? Un philosophe trop apaisé pour demeurer créatif ? Ma vérité est-elle dans le Vieux ou dans le Nouveau monde ? Voilà un questionnement qui pourrait me pousser plus loin dans mes retranchements. Voir suite sur le blog Réf : Blog Avenir de l’Art 20/09/2017 URL |

Référence : 20040 Titre : e-liberté ? Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 91 x 91 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires - Santiago - La Havane – Ceret - ECI – Centre Pompidou Bibliographie La démocratie à l'âge du numérique Un enjeu. Il me semble que le progrès que nous pouvons obtenir du numérique est plus grand que les abus que nous observons. Comme toujours, cela dépendra des hommes, pas de l'informatique. Réf : Blog Hyperhumanisme 08/04/2011 |
Référence : 20040 Titre : e-liberté ? Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 91 x 91 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires - Santiago - La Havane – Ceret - ECI – Centre Pompidou Bibliographie La démocratie à l'âge du numérique Un enjeu. Il me semble que le progrès que nous pouvons obtenir du numérique est plus grand que les abus que nous observons. Comme toujours, cela dépendra des hommes, pas de l'informatique. Réf : Blog Hyperhumanisme 08/04/2011 |

Référence : 20041 Titre : Quelle humanité ? Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 152 x 92,5 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires - Santiago - La Havane – Ceret - ECI – Centre Pompidou Bibliographie Algorithmes créatifs ? Existe-t-il des algorithmes créatifs? Oui, de façon évidente, si l'on regarde par exemple les œuvres fractales. Et nous pourrions multiplier les exemples de ce type en musique aussi, ou en poésie. Prenons un autre exemple: l'accumulation ou la compression. Ce sont bien sûr des procédés manuels et mécaniques traduisibles en langage algorithmique. Il n'en demeure pas moins que les mâchoires d'une presse hydraulique auxquelles on donne en pâture une carrosserie de voiture est tout autant créatrice qu'un algorithme. Ou aussi peu. Après les compressions de César, prenons les accumulations d'Arman. Il empile des moulins à café ou des voitures. Cela devient d'étonnantes sculptures ou objets d'art. La création est certaine. Le boîtier de plexiglas où il a entassé des moulins à café ou le parallélépipède de béton armé dans lequel il a piégé des voitures ne sont pourtant pas créatifs par eux-mêmes. Ce ne sont que des procédés. Ce n'est pas davantage le papier du livre qui fait le poème. Car la création n'est ni dans la presse, ni dans le béton, ni dans le plexiglas, ni dans le crayon ou le pinceau, ni dans l'ordinateur, ni dans le livre, ni dans l'algorithme, qui n'est lui aussi qu'un procédé. La création est dans la tête de l'artiste. C'est l'artiste qui invente un usage du pinceau ou de la programmation informatique. Référence : Blog OINM 05/05/2013 #conscienceaugmentée Réf : Blog Hyperhumanisme 15/12/2016 |
Référence : 20041 Titre : Quelle humanité ? Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 152 x 92,5 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires - Santiago - La Havane – Ceret - ECI – Centre Pompidou Bibliographie Algorithmes créatifs ? Existe-t-il des algorithmes créatifs? Oui, de façon évidente, si l'on regarde par exemple les œuvres fractales. Et nous pourrions multiplier les exemples de ce type en musique aussi, ou en poésie. Prenons un autre exemple: l'accumulation ou la compression. Ce sont bien sûr des procédés manuels et mécaniques traduisibles en langage algorithmique. Il n'en demeure pas moins que les mâchoires d'une presse hydraulique auxquelles on donne en pâture une carrosserie de voiture est tout autant créatrice qu'un algorithme. Ou aussi peu. Après les compressions de César, prenons les accumulations d'Arman. Il empile des moulins à café ou des voitures. Cela devient d'étonnantes sculptures ou objets d'art. La création est certaine. Le boîtier de plexiglas où il a entassé des moulins à café ou le parallélépipède de béton armé dans lequel il a piégé des voitures ne sont pourtant pas créatifs par eux-mêmes. Ce ne sont que des procédés. Ce n'est pas davantage le papier du livre qui fait le poème. Car la création n'est ni dans la presse, ni dans le béton, ni dans le plexiglas, ni dans le crayon ou le pinceau, ni dans l'ordinateur, ni dans le livre, ni dans l'algorithme, qui n'est lui aussi qu'un procédé. La création est dans la tête de l'artiste. C'est l'artiste qui invente un usage du pinceau ou de la programmation informatique. Référence : Blog OINM 05/05/2013 #conscienceaugmentée Réf : Blog Hyperhumanisme 15/12/2016 |

Référence : 20042 Titre : La danse Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 181 x 121 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires - Santiago - La Havane – Ceret - ECI – Centre Pompidou Bibliographie Exposition Hervé Fischer et l’art sociologique, Centre Pompidou, 2017 (revue +-0) Hervé Fischer: « mon exposition au MNAM, Centre Pompidou, 15 juin-11 septembre 2017, m’impose une relecture inattendue de mon œuvre. » Étrange expérience existentielle que de sortir du bois (je vis au Québec, dans les Laurentides) et de me retrouver sous les phares de l’actualité parisienne. Étrange expérience que de voir ma démarche d’art sociologique, autant dire ma vie, mes émotions, mes méditations, exposées aux yeux de tous dans l’une des plus importantes institutions d’art contemporain au monde. Mais ce fut aussi, en soi, une expérience pleinement sociologique. Elle m’a fait prendre conscience de la distance psychique que j’ai parcourue depuis mon émigration au Québec au début des années 1980. Voir blog Tweet art, tweet philosophie, 2011 Quel n’a pas été mon étonnement, pour moi qui suis né à Paris en 1941 sous l’occupation nazie, qui ai vécu une enfance mortifère et névrosée à l’os, et qui en ai gardé une mémoire profondément traumatisée, d’entendre tant de commentaires unanimes sur la “joie de vivre” qui rayonnerait de toutes parts dans mon oeuvre. Cette posture étonne manifestement les intellectuels parisiens qui mesurent leur intelligence pénétrante à la toise de leur brillant pessimisme. J’ai donc redécouvert à Paris, dans le méli-mélo des ambitions, des discordes, des luttes mortelles d’ego, des stratégies médiatiques tordues, des soupçons et des hypocrisies, dans les chicanes intellectuelles et les dérives psychiques théâtralisées tous les délices empoisonnés de la culture européenne. Un monde qui m’est devenu étranger, au point de m’y sentir désadapté. On y goûte comme à une boisson épicée, mais le plaisir ne dure pas. Je m’y suis retrouvé comme un « bon sauvage » débarqué en ville, dont la quasi naïveté étonne, mais crée aussi, conséquemment, des amitiés solides dont je m’honore. J’avais pourtant le sentiment que mon art expose clairement la critique parfois grinçante et l’ironie de l’art sociologique que m’inspire notre époque. Mais j’ai appris qu’on y trouve avant tout en Europe une expression de bonheur dont je n’avais pas conscience. Cette nouvelle scène sociologique parisienne m’a donc imposé une relecture de mon travail à laquelle je réfléchis actuellement. Un artiste, un génie, ne devrait-il pas plutôt être un monstre comme Michel-Ange, Picasso, un malheureux comme Van Gogh, Soutine, etc. ? Suis-je un artiste naïf ? Un douanier Rousseau de l’art sociologique et du monde numérique qui me fascine ? Un philosophe trop apaisé pour demeurer créatif ? Ma vérité est-elle dans le Vieux ou dans le Nouveau monde ? Voilà un questionnement qui pourrait me pousser plus loin dans mes retranchements. Voir photo : Autoportrait, peinture acrylique sur toile, 50×40 cm, 2000 J’ai observé que ma “convivialité” surprenait manifestement ceux qui font quotidiennement leurs choux gras de la chicane et de l’agressivité si ordinaires en France, qui en font une stratégie agressive de réussite et trouvent un plaisir évident à célébrer une méchante humeur quotidienne. Voir photo : La danse Mais j’ai eu personnellement bien des raisons d’apprécier l’accueil que m’a réservé le Centre Pompidou, et d’y trouver de nouvelles raisons philosophiques de ne pas ronchonner. Ainsi, ce fut une incroyable expérience que de constater l’omnipotente attraction créée par la peinture sur le pavé du parvis du centre Pompidou de mon panneau de douane culturelle que je mets à l’entrée de toutes mes expositions depuis 1971, reproduit cette fois à grande échelle (12 mètres). J’ai pu observer comment les visiteurs s’appropriaient cette peinture comme un lieu de rendez-vous, par des danses, mimes, des exercices de yoga, des vidéos, multipliant les photos selon tous les angles et les éclairages sur les réseaux sociaux, Instagram, Facebook, Twitter, etc. comme si c’était la Tour Eiffel. Une diffusion virale. Et ce succès a conduit la direction du Centre Pompidou à maintenir cette peinture extérieure au-delà de la date de clôture de mon exposition le 11 septembre dernier. Voir suite sur le blog Réf : Blog Avenir de l’Art 20/09/2017 URL |
Référence : 20042 Titre : La danse Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 181 x 121 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires - Santiago - La Havane – Ceret - ECI – Centre Pompidou Bibliographie Exposition Hervé Fischer et l’art sociologique, Centre Pompidou, 2017 (revue +-0) Hervé Fischer: « mon exposition au MNAM, Centre Pompidou, 15 juin-11 septembre 2017, m’impose une relecture inattendue de mon œuvre. » Étrange expérience existentielle que de sortir du bois (je vis au Québec, dans les Laurentides) et de me retrouver sous les phares de l’actualité parisienne. Étrange expérience que de voir ma démarche d’art sociologique, autant dire ma vie, mes émotions, mes méditations, exposées aux yeux de tous dans l’une des plus importantes institutions d’art contemporain au monde. Mais ce fut aussi, en soi, une expérience pleinement sociologique. Elle m’a fait prendre conscience de la distance psychique que j’ai parcourue depuis mon émigration au Québec au début des années 1980. Voir blog Tweet art, tweet philosophie, 2011 Quel n’a pas été mon étonnement, pour moi qui suis né à Paris en 1941 sous l’occupation nazie, qui ai vécu une enfance mortifère et névrosée à l’os, et qui en ai gardé une mémoire profondément traumatisée, d’entendre tant de commentaires unanimes sur la “joie de vivre” qui rayonnerait de toutes parts dans mon oeuvre. Cette posture étonne manifestement les intellectuels parisiens qui mesurent leur intelligence pénétrante à la toise de leur brillant pessimisme. J’ai donc redécouvert à Paris, dans le méli-mélo des ambitions, des discordes, des luttes mortelles d’ego, des stratégies médiatiques tordues, des soupçons et des hypocrisies, dans les chicanes intellectuelles et les dérives psychiques théâtralisées tous les délices empoisonnés de la culture européenne. Un monde qui m’est devenu étranger, au point de m’y sentir désadapté. On y goûte comme à une boisson épicée, mais le plaisir ne dure pas. Je m’y suis retrouvé comme un « bon sauvage » débarqué en ville, dont la quasi naïveté étonne, mais crée aussi, conséquemment, des amitiés solides dont je m’honore. J’avais pourtant le sentiment que mon art expose clairement la critique parfois grinçante et l’ironie de l’art sociologique que m’inspire notre époque. Mais j’ai appris qu’on y trouve avant tout en Europe une expression de bonheur dont je n’avais pas conscience. Cette nouvelle scène sociologique parisienne m’a donc imposé une relecture de mon travail à laquelle je réfléchis actuellement. Un artiste, un génie, ne devrait-il pas plutôt être un monstre comme Michel-Ange, Picasso, un malheureux comme Van Gogh, Soutine, etc. ? Suis-je un artiste naïf ? Un douanier Rousseau de l’art sociologique et du monde numérique qui me fascine ? Un philosophe trop apaisé pour demeurer créatif ? Ma vérité est-elle dans le Vieux ou dans le Nouveau monde ? Voilà un questionnement qui pourrait me pousser plus loin dans mes retranchements. Voir photo : Autoportrait, peinture acrylique sur toile, 50×40 cm, 2000 J’ai observé que ma “convivialité” surprenait manifestement ceux qui font quotidiennement leurs choux gras de la chicane et de l’agressivité si ordinaires en France, qui en font une stratégie agressive de réussite et trouvent un plaisir évident à célébrer une méchante humeur quotidienne. Voir photo : La danse Mais j’ai eu personnellement bien des raisons d’apprécier l’accueil que m’a réservé le Centre Pompidou, et d’y trouver de nouvelles raisons philosophiques de ne pas ronchonner. Ainsi, ce fut une incroyable expérience que de constater l’omnipotente attraction créée par la peinture sur le pavé du parvis du centre Pompidou de mon panneau de douane culturelle que je mets à l’entrée de toutes mes expositions depuis 1971, reproduit cette fois à grande échelle (12 mètres). J’ai pu observer comment les visiteurs s’appropriaient cette peinture comme un lieu de rendez-vous, par des danses, mimes, des exercices de yoga, des vidéos, multipliant les photos selon tous les angles et les éclairages sur les réseaux sociaux, Instagram, Facebook, Twitter, etc. comme si c’était la Tour Eiffel. Une diffusion virale. Et ce succès a conduit la direction du Centre Pompidou à maintenir cette peinture extérieure au-delà de la date de clôture de mon exposition le 11 septembre dernier. Voir suite sur le blog Réf : Blog Avenir de l’Art 20/09/2017 URL |

Référence : 20043 Titre : L’an 2000 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 122 x 92 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret Bibliographie Le calendrier des grandes peurs Aujourd'hui 21 Mai 2011 est selon une secte de fondamentalistes chrétiens le jour de la fin du monde. Nous avons vu à la télévision ces ingénus distribuer dans les rues depuis quelques jours des pamphlets d'avertissement, des tee-shirts et autre gadgets apocalyptiques. De savants calculs basés sur des interprétations de la Bible avaient déjà permis d'annoncer ce cataclysme final en 1994. Puis ce fut la grande peur de l'An 2000, moins primitive que celle de l'An 1000, mais cette fois numérique. Pourquoi nourrir ces grandes peurs, ces prédictions obscures de Nostradamus et autres prophètes de malheur? La vie réelle n'est-elle pas déjà assez difficile pour qu'on en rajoute? Ou est-ce le désir d'en finir et d'avoir la récompense promise aux âmes pieuses? Il est vrai que les cataclysmes naturels et humains sont nombreux. Thanatos nous hante-t-il? Et la numérologie a-t-elle gardé son pouvoir magico-religieux? Une mythanalyse des grandes peurs est encore à écrire. Elle devra expliquer le mythe biblique de l'apocalypse ( qu'on retrouve aussi dans d'autres mythologies), celui des nombres et des calendriers eux aussi magico-religieux, et notre conscience malheureuse du mal, du péché dans lequel nous tombons. Et pourquoi avons-nous cru aux Enfers que nos prêcheurs chrétiens ont inventé pour nous aider à vivre pieusement? Toutes les religions n'ont pas usé de ce subterfuge. La religion juive s'en passe très bien. Et pourtant elle est généralement plus fondamentaliste que la catholique. Un beau sujet pour la mélopée dramatisante du Situation Room de la chaine de télévision CNN! Réf : Blog Mythanalyse 21/05/2011 URL |
Référence : 20043 Titre : L’an 2000 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 122 x 92 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret Bibliographie Le calendrier des grandes peurs Aujourd'hui 21 Mai 2011 est selon une secte de fondamentalistes chrétiens le jour de la fin du monde. Nous avons vu à la télévision ces ingénus distribuer dans les rues depuis quelques jours des pamphlets d'avertissement, des tee-shirts et autre gadgets apocalyptiques. De savants calculs basés sur des interprétations de la Bible avaient déjà permis d'annoncer ce cataclysme final en 1994. Puis ce fut la grande peur de l'An 2000, moins primitive que celle de l'An 1000, mais cette fois numérique. Pourquoi nourrir ces grandes peurs, ces prédictions obscures de Nostradamus et autres prophètes de malheur? La vie réelle n'est-elle pas déjà assez difficile pour qu'on en rajoute? Ou est-ce le désir d'en finir et d'avoir la récompense promise aux âmes pieuses? Il est vrai que les cataclysmes naturels et humains sont nombreux. Thanatos nous hante-t-il? Et la numérologie a-t-elle gardé son pouvoir magico-religieux? Une mythanalyse des grandes peurs est encore à écrire. Elle devra expliquer le mythe biblique de l'apocalypse ( qu'on retrouve aussi dans d'autres mythologies), celui des nombres et des calendriers eux aussi magico-religieux, et notre conscience malheureuse du mal, du péché dans lequel nous tombons. Et pourquoi avons-nous cru aux Enfers que nos prêcheurs chrétiens ont inventé pour nous aider à vivre pieusement? Toutes les religions n'ont pas usé de ce subterfuge. La religion juive s'en passe très bien. Et pourtant elle est généralement plus fondamentaliste que la catholique. Un beau sujet pour la mélopée dramatisante du Situation Room de la chaine de télévision CNN! Réf : Blog Mythanalyse 21/05/2011 URL |

Référence : 19912 Titre : ADN musique Date : 1990 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie |
Référence : 19912 Titre : ADN musique Date : 1990 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie |

Référence : 19911 Titre : A.G.M. Artiste Génétiquement Modifié Date : 1990 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie |
Référence : 19911 Titre : A.G.M. Artiste Génétiquement Modifié Date : 1990 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie |

Référence : 19904 Titre : Le monde comme il va Date : 1990 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 91x122 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires – Céret - Centre Pompidou Bibliographie Exposition Art & économie humaine aux HEC, France Economie humaine Vernissage mercredi 19 Novembre à partir de 18h30 Commissaire : Paul Ardenne Commissaire associée : Barbara Polla Burak Arikan | Conrad Bakker | Yann Dumoget | IKHEA©SERVICES | Hervé Fischer | Sean Hart | Marc Horowitz | Joël Hubaut |Pierre Huyghe | Ali Kazma | Florent Lamouroux | Tuomo Manninen | Adrian Melis | Deimantas Narkevičius | Lucy + Jorge Orta | Jean Revillard | Camille Roux | Edith Roux | Benjamin Sabatier | Julien Serve | Zoë Sheehan Saldaña | Paul Souviron | L’art contemporain au prisme de l’actualité économique Cette exposition se propose d’inventorier les rapports que les artistes plasticiens entretiennent aujourd’hui avec le monde de l’entreprise et, plus largement, avec l’économie à l’heure de la globalisation. Les approches y sont de deux ordres : 1. la saisie « plasticienne » du monde de l’entreprise, de l’économie et de la production ; 2. le jeu avec les indicateurs économiques et l’univers de l’entreprise. L’accent mis ici sur la créativité et le regard des artistes sollicités pour cette exposition tendent à humaniser le monde du travail et de l’économie. Ils restituent à l’homme une place d’acteur conscient, lucide et concerné. Pourquoi cette exposition ? Pour signifier que l’économie n’est pas exclue des préoccupations de nombre d’artistes contemporains. Pour signifier, encore, comment la vision artistique de l’économie en vient à « humaniser » celle-ci : en la mimant, en la détournant ; en en élargissant, parfois jusqu’à l’absurde, les pratiques ; en en faisant un sujet non plus de tension, mais bien de décontraction. Dans les symboliques de nos sociétés, beaucoup d’importance est accordée au politique et bien moins à l’économie matérielle. Si l’économie ne dirige pas, ou pas toujours, le politique, reste que la dimension économique n’est jamais seconde. Le matérialisme n’existe pas en tant que tel : l’économie, elle aussi, « écrit » une symbolique, elle ne manque jamais de s’inscrire dans des représentations du monde, au-delà de sa réalité concrète. Inévitablement, les artistes s’y intéressent, notamment les artistes plasticiens qui retiennent, dans cette exposition, notre attention. Curieusement cependant, l’histoire de l’art est chiche d’oeuvres consacrées au thème économique. Quand ces oeuvres existent, par surcroît, elles sont là surtout pour maudire l’économie. Celle-ci, à travers le travail et l’exploitation matérielle, dégraderait l’humain. Ce bannissement de l’économie est l’un des thèmes privilégiés du christianisme primitif : le Christ a chassé les marchands du Temple et, ce faisant, a fait valoir le primat du symbolique sur l’économie. Le protestantisme, on le sait, modifiera en profondeur le rapport à l’économie. Pour un protestant, la réussite économique est conditionnée par la morale religieuse : le succès dans le Beruf (travail) est un signe d’élection. Cette requalification positive de l’économie n’induit pas pour autant une création artistique à sa gloire. Les oeuvres d’art qui ont trait à l’économie, avant le XXe siècle, demeurent peu nombreuses : quelques portraits de banquiers dans la peinture flamande ; quelques représentations de marchands, de villes et des activités humaines ; des vues de marchés, de foires, de ports… Il faut attendre la modernité pour voir l’économie trouver dans le champ de l’art une représentation plus consistante, et plus incisive aussi. Cette représentation suit deux axes : un axe sibyllin (on joue avec l’économie), un axe critique (on dévalue le rôle de l’économie, on le stigmatise). Pour l’axe sibyllin, citons Marcel Duchamp, qui paie, en 1919, son dentiste avec un chèque qu’il dessine, ou Yves Klein, avec ses Zones de sensibilité picturale immatérielle – des feuilles d’or sont échangées contre un simple bout de papier mentionnant la transaction. Encore, la fameuse série des Merda d’artista de Piero Manzoni, quelque 90 boîtes de conserve, dans lesquelles ce facétieux créateur italien a mis ses excréments, vendues au poids de l’or… Quant à l’axe critique, celui-ci met en valeur l’idée que l’économie est au fondement de l’inégalité matérielle et par conséquent sociale entre les humains. Toute une peinture « sociale », favorisée notamment par l’idéologie communiste, fleurit sur ce concept, portraiturant des travailleurs exploités dans des lieux de travail dégradants. L’économie ainsi représentée ? Une calamité humaine. Quid enfin de l’économie quand on est artiste plasticien aujourd’hui ? Le point de vue des artistes a maturé : il se défie des caricatures et des simplifications. Lucide, pondéré souvent, engagé parfois, l’artiste entend d’abord témoigner de ce qu’est l’ « économie ». Au-delà des clichés, il goûte aussi de jouer avec l’économie, en en détournant les principes, notamment au travers de l’art participatif et en créant des circuits économiques parallèles. L’art produit ainsi une modulation singulière du rapport de l’homme contemporain au matérialisme : il rematérialise l’économie sous des formes déviées et nous convie à mieux regarder l’économie réelle. L’artiste fait ici la preuve qu’il n’est ni médusé ni dépassé par l’économie. Il adopte une position d’acteur, à sa mesure et avec ses propres armes. Paul Ardenne, commissaire de l’exposition Barbara Polla, commissaire associée Réf : Blog Avenir de l’Art 18/11/2014 URL Richard Ibghy et Marilou Lemmens: Les prophètes said, 2013 Installation de Richard Ibghy et Marilou Lemmens à la Voir photos (lien ci-dessous) Intitulée «L’avenir», la Biennale de Montréal 2014 est incontestablement une bonne édition. J’y ai particulièrement aimé l’installation Les prophètes said, 2013 de ces deux artistes que je ne connaissais pas: Richard Ibghy et Marilou Lemmens, qui abordent le thème de la société quantitative et économique dans laquelle nous vivons. Enfin, une prise de conscience qui devrait prévaloir depuis longtemps: celle des artistes paysagistes de la nouvelle nature économique qui s’est imposée à nous. Voilà 15 ans que je peins ces paysages statistiques et financiers, dans un esprit critique, ironique, mais aussi comme un constat incontournable. L’installation d’Igbhy et Lemmens est présentées sur une longue plateforme (10 m sur 2 peut-être). Ce sont des petites maquettes en trois dimensions, de toutes sortes de matériaux, fil, fil de fer, bois, plexiglas, etc, colorées comme il se doit dans ces diagrammes. Elles sont fragiles, accumulées dans un apparent désordre, comme un micro-cosmos actuel, avec souvent des légendes type statistiques. Je me sens moins seul. Rien de mieux, pour montrer le plaisir que j’ai eu à les découvrir, que de reproduire ci-dessous une peinture acrylique sur toile de 1999. Cette toile est actuellement présentée à l’Espace d’art contemporain de l’École des Hautes Études Commerciales (HEC, Jouy-en-Josas, France) dans une exposition intitulée «Économie humaine». Réf : Blog Avenir de l’Art 12/11/2014 URL |
Référence : 19904 Titre : Le monde comme il va Date : 1990 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 91x122 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires – Céret - Centre Pompidou Bibliographie Exposition Art & économie humaine aux HEC, France Economie humaine Vernissage mercredi 19 Novembre à partir de 18h30 Commissaire : Paul Ardenne Commissaire associée : Barbara Polla Burak Arikan | Conrad Bakker | Yann Dumoget | IKHEA©SERVICES | Hervé Fischer | Sean Hart | Marc Horowitz | Joël Hubaut |Pierre Huyghe | Ali Kazma | Florent Lamouroux | Tuomo Manninen | Adrian Melis | Deimantas Narkevičius | Lucy + Jorge Orta | Jean Revillard | Camille Roux | Edith Roux | Benjamin Sabatier | Julien Serve | Zoë Sheehan Saldaña | Paul Souviron | L’art contemporain au prisme de l’actualité économique Cette exposition se propose d’inventorier les rapports que les artistes plasticiens entretiennent aujourd’hui avec le monde de l’entreprise et, plus largement, avec l’économie à l’heure de la globalisation. Les approches y sont de deux ordres : 1. la saisie « plasticienne » du monde de l’entreprise, de l’économie et de la production ; 2. le jeu avec les indicateurs économiques et l’univers de l’entreprise. L’accent mis ici sur la créativité et le regard des artistes sollicités pour cette exposition tendent à humaniser le monde du travail et de l’économie. Ils restituent à l’homme une place d’acteur conscient, lucide et concerné. Pourquoi cette exposition ? Pour signifier que l’économie n’est pas exclue des préoccupations de nombre d’artistes contemporains. Pour signifier, encore, comment la vision artistique de l’économie en vient à « humaniser » celle-ci : en la mimant, en la détournant ; en en élargissant, parfois jusqu’à l’absurde, les pratiques ; en en faisant un sujet non plus de tension, mais bien de décontraction. Dans les symboliques de nos sociétés, beaucoup d’importance est accordée au politique et bien moins à l’économie matérielle. Si l’économie ne dirige pas, ou pas toujours, le politique, reste que la dimension économique n’est jamais seconde. Le matérialisme n’existe pas en tant que tel : l’économie, elle aussi, « écrit » une symbolique, elle ne manque jamais de s’inscrire dans des représentations du monde, au-delà de sa réalité concrète. Inévitablement, les artistes s’y intéressent, notamment les artistes plasticiens qui retiennent, dans cette exposition, notre attention. Curieusement cependant, l’histoire de l’art est chiche d’oeuvres consacrées au thème économique. Quand ces oeuvres existent, par surcroît, elles sont là surtout pour maudire l’économie. Celle-ci, à travers le travail et l’exploitation matérielle, dégraderait l’humain. Ce bannissement de l’économie est l’un des thèmes privilégiés du christianisme primitif : le Christ a chassé les marchands du Temple et, ce faisant, a fait valoir le primat du symbolique sur l’économie. Le protestantisme, on le sait, modifiera en profondeur le rapport à l’économie. Pour un protestant, la réussite économique est conditionnée par la morale religieuse : le succès dans le Beruf (travail) est un signe d’élection. Cette requalification positive de l’économie n’induit pas pour autant une création artistique à sa gloire. Les oeuvres d’art qui ont trait à l’économie, avant le XXe siècle, demeurent peu nombreuses : quelques portraits de banquiers dans la peinture flamande ; quelques représentations de marchands, de villes et des activités humaines ; des vues de marchés, de foires, de ports… Il faut attendre la modernité pour voir l’économie trouver dans le champ de l’art une représentation plus consistante, et plus incisive aussi. Cette représentation suit deux axes : un axe sibyllin (on joue avec l’économie), un axe critique (on dévalue le rôle de l’économie, on le stigmatise). Pour l’axe sibyllin, citons Marcel Duchamp, qui paie, en 1919, son dentiste avec un chèque qu’il dessine, ou Yves Klein, avec ses Zones de sensibilité picturale immatérielle – des feuilles d’or sont échangées contre un simple bout de papier mentionnant la transaction. Encore, la fameuse série des Merda d’artista de Piero Manzoni, quelque 90 boîtes de conserve, dans lesquelles ce facétieux créateur italien a mis ses excréments, vendues au poids de l’or… Quant à l’axe critique, celui-ci met en valeur l’idée que l’économie est au fondement de l’inégalité matérielle et par conséquent sociale entre les humains. Toute une peinture « sociale », favorisée notamment par l’idéologie communiste, fleurit sur ce concept, portraiturant des travailleurs exploités dans des lieux de travail dégradants. L’économie ainsi représentée ? Une calamité humaine. Quid enfin de l’économie quand on est artiste plasticien aujourd’hui ? Le point de vue des artistes a maturé : il se défie des caricatures et des simplifications. Lucide, pondéré souvent, engagé parfois, l’artiste entend d’abord témoigner de ce qu’est l’ « économie ». Au-delà des clichés, il goûte aussi de jouer avec l’économie, en en détournant les principes, notamment au travers de l’art participatif et en créant des circuits économiques parallèles. L’art produit ainsi une modulation singulière du rapport de l’homme contemporain au matérialisme : il rematérialise l’économie sous des formes déviées et nous convie à mieux regarder l’économie réelle. L’artiste fait ici la preuve qu’il n’est ni médusé ni dépassé par l’économie. Il adopte une position d’acteur, à sa mesure et avec ses propres armes. Paul Ardenne, commissaire de l’exposition Barbara Polla, commissaire associée Réf : Blog Avenir de l’Art 18/11/2014 URL Richard Ibghy et Marilou Lemmens: Les prophètes said, 2013 Installation de Richard Ibghy et Marilou Lemmens à la Voir photos (lien ci-dessous) Intitulée «L’avenir», la Biennale de Montréal 2014 est incontestablement une bonne édition. J’y ai particulièrement aimé l’installation Les prophètes said, 2013 de ces deux artistes que je ne connaissais pas: Richard Ibghy et Marilou Lemmens, qui abordent le thème de la société quantitative et économique dans laquelle nous vivons. Enfin, une prise de conscience qui devrait prévaloir depuis longtemps: celle des artistes paysagistes de la nouvelle nature économique qui s’est imposée à nous. Voilà 15 ans que je peins ces paysages statistiques et financiers, dans un esprit critique, ironique, mais aussi comme un constat incontournable. L’installation d’Igbhy et Lemmens est présentées sur une longue plateforme (10 m sur 2 peut-être). Ce sont des petites maquettes en trois dimensions, de toutes sortes de matériaux, fil, fil de fer, bois, plexiglas, etc, colorées comme il se doit dans ces diagrammes. Elles sont fragiles, accumulées dans un apparent désordre, comme un micro-cosmos actuel, avec souvent des légendes type statistiques. Je me sens moins seul. Rien de mieux, pour montrer le plaisir que j’ai eu à les découvrir, que de reproduire ci-dessous une peinture acrylique sur toile de 1999. Cette toile est actuellement présentée à l’Espace d’art contemporain de l’École des Hautes Études Commerciales (HEC, Jouy-en-Josas, France) dans une exposition intitulée «Économie humaine». Réf : Blog Avenir de l’Art 12/11/2014 URL |

Référence : 19913 Titre : Changement de cosmogonie Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie La disparition de l'image du monde Beaucoup d’artistes actuels travaillent sur la mémoire, l’intelligence et la vie artificielle, les chimères, le bioart, souvent en retard même sur les imaginaires scientifiques de beaucoup de nos chercheurs. C’est ce que j’ai appelé « les arts scientifiques ». Dès que l’on étudie systématiquement les thématiques récurrentes dans les œuvres et les écrits des artistes actuels, on observe que beaucoup d’entre eux s’interrogent sur la disparition d’une image du monde cohérente et unitaire, comme nous en avons toujours connues dans le passé. Cela tient pour beaucoup aux avancées de la science et de la technologie. L’instabilité, l’éphémérité de la matière et de l’énergie, les lois du chaos, le principe d’incertitude rendent le monde évanescent, ou à tout le moins insaisissable et anxiogène. La vitesse, dont la valeur l’a emporté sur la permanence, défait nos images et crée une nouvelle esthétique. Existe-t-il encore des sujets, des objets dans notre cosmogonie aussi bien que dans notre vie quotidienne ? Nous voyons donc se multiplier des pratiques extrêmes, des visions apocalyptiques, voire post-apocalyptiques, mais aussi des conceptions de l’homme postbiologiques, posthistoriques, postnationales, posthumaines, etc. Un sentiment de fin du monde s’impose, souvent associé, à un désir d’exploration d’une « nouvelle frontière » de la vie et de la création artistique, où nous devenons les créateurs du monde lui-même, nous incluant. Les deux postures coexistent. Lorsque l’image du monde semble se défaire, c’est le plus souvent, comme en témoigne l’histoire de l’art occidental, parce qu’une nouvelle image du monde est en cours d’élaboration, qui fait écho aux nouvelles structures sociales, aux changements idéologiques, aux avancées technoscientifiques, mais dont les contemporains n’ont pas encore conscience. Ce fut le cas lors l’émergence de la Renaissance, du classicisme, du baroque, de l’impressionnisme, du fauvisme, du cubisme, du constructivisme, de l’art abstrait, etc. Comment alors ne pas se demander quelle est la nouvelle cosmogonie qui se met en place aujourd’hui ? Est-ce que les artistes actuels, une fois de plus vont en être les découvreurs, les créateurs ? Ou laisseront-ils cette fois le rôle de pionniers aux scientifiques ? Devrons-nous admettre, pour la première fois, qu’une image cohérente du monde n’est plus possible ? Dans quel univers allons-nous alors basculer ? Ou allons-nous être confrontés à une rupture anthropologique et à une image du monde radicalement nouvelle ? Réf : Blog Avenir de l’Art 31/12/2010 URL |
Référence : 19913 Titre : Changement de cosmogonie Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie La disparition de l'image du monde Beaucoup d’artistes actuels travaillent sur la mémoire, l’intelligence et la vie artificielle, les chimères, le bioart, souvent en retard même sur les imaginaires scientifiques de beaucoup de nos chercheurs. C’est ce que j’ai appelé « les arts scientifiques ». Dès que l’on étudie systématiquement les thématiques récurrentes dans les œuvres et les écrits des artistes actuels, on observe que beaucoup d’entre eux s’interrogent sur la disparition d’une image du monde cohérente et unitaire, comme nous en avons toujours connues dans le passé. Cela tient pour beaucoup aux avancées de la science et de la technologie. L’instabilité, l’éphémérité de la matière et de l’énergie, les lois du chaos, le principe d’incertitude rendent le monde évanescent, ou à tout le moins insaisissable et anxiogène. La vitesse, dont la valeur l’a emporté sur la permanence, défait nos images et crée une nouvelle esthétique. Existe-t-il encore des sujets, des objets dans notre cosmogonie aussi bien que dans notre vie quotidienne ? Nous voyons donc se multiplier des pratiques extrêmes, des visions apocalyptiques, voire post-apocalyptiques, mais aussi des conceptions de l’homme postbiologiques, posthistoriques, postnationales, posthumaines, etc. Un sentiment de fin du monde s’impose, souvent associé, à un désir d’exploration d’une « nouvelle frontière » de la vie et de la création artistique, où nous devenons les créateurs du monde lui-même, nous incluant. Les deux postures coexistent. Lorsque l’image du monde semble se défaire, c’est le plus souvent, comme en témoigne l’histoire de l’art occidental, parce qu’une nouvelle image du monde est en cours d’élaboration, qui fait écho aux nouvelles structures sociales, aux changements idéologiques, aux avancées technoscientifiques, mais dont les contemporains n’ont pas encore conscience. Ce fut le cas lors l’émergence de la Renaissance, du classicisme, du baroque, de l’impressionnisme, du fauvisme, du cubisme, du constructivisme, de l’art abstrait, etc. Comment alors ne pas se demander quelle est la nouvelle cosmogonie qui se met en place aujourd’hui ? Est-ce que les artistes actuels, une fois de plus vont en être les découvreurs, les créateurs ? Ou laisseront-ils cette fois le rôle de pionniers aux scientifiques ? Devrons-nous admettre, pour la première fois, qu’une image cohérente du monde n’est plus possible ? Dans quel univers allons-nous alors basculer ? Ou allons-nous être confrontés à une rupture anthropologique et à une image du monde radicalement nouvelle ? Réf : Blog Avenir de l’Art 31/12/2010 URL |

Référence : 19914 Titre : Evènement 10101 Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions MNBA Buenos Aires Bibliographie |
Référence : 19914 Titre : Evènement 10101 Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions MNBA Buenos Aires Bibliographie |

Référence : 19915 Titre : IDEE 111101 Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions MNBA Buenos Aires Bibliographie |
Référence : 19915 Titre : IDEE 111101 Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions MNBA Buenos Aires Bibliographie |

Référence : 19916 Titre : Incidents Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions MNBA Buenos Aires Bibliographie |
Référence : 19916 Titre : Incidents Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions MNBA Buenos Aires Bibliographie |

Référence : 19917 Titre : PAYSAGE 011001 Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 80x60 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Catherine Vamos Observations Expositions MNBA Buenos Aires Bibliographie |
Référence : 19917 Titre : PAYSAGE 011001 Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 80x60 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Catherine Vamos Observations Expositions MNBA Buenos Aires Bibliographie |

Référence : 19918 Titre : Portrait d'homme 00001 Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions MNBA Buenos Aires Bibliographie |
Référence : 19918 Titre : Portrait d'homme 00001 Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions MNBA Buenos Aires Bibliographie |

Référence : 19910 Titre : O.G.M. Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie |
Référence : 19910 Titre : O.G.M. Date : 1999 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie |

Référence : 20003 Titre : La vie à 10 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |
Référence : 20003 Titre : La vie à 10 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |

Référence : 20004 Titre : La vie à 20 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |
Référence : 20004 Titre : La vie à 20 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |

Référence : 20005 Titre : La vie à 30 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |
Référence : 20005 Titre : La vie à 30 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |

Référence : 20006 Titre : La vie à 40 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |
Référence : 20006 Titre : La vie à 40 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |

Référence : 20008 Titre : La vie à 60 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |
Référence : 20008 Titre : La vie à 60 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |

Référence : 20009 Titre : La vie à 70 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |
Référence : 20009 Titre : La vie à 70 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |

Référence : 20010 Titre : La vie à 80 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |
Référence : 20010 Titre : La vie à 80 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |

Référence : 20012 Titre : La vie à 100 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |
Référence : 20012 Titre : La vie à 100 ans Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série sur les âges de 0 à 100 ans Dimensions 153x92,5 153x92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Centro de Arte Moderna Mendosa Argentine - Buenos Aires - Céret Bibliographie |

Référence : 20016 Titre : Dieu 010 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série des 9 dieux de 000 à 111 et 0101 Dimensions 153 x 91 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires – Céret Bibliographie Icônes du numérique |
Référence : 20016 Titre : Dieu 010 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série des 9 dieux de 000 à 111 et 0101 Dimensions 153 x 91 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires – Céret Bibliographie Icônes du numérique |

Référence : 20019 Titre : Dieu 101 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série des 9 dieux de 000 à 111 et 0101 Dimensions 153 x 91 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires – Céret Bibliographie Icônes du numérique |
Référence : 20019 Titre : Dieu 101 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Série des 9 dieux de 000 à 111 et 0101 Dimensions 153 x 91 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires – Céret Bibliographie Icônes du numérique |

Référence : 20013 Titre : Petite sensation 01 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 102 x 60 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Observations Expositions Buenos Aires – Céret – Centre Pompidou Bibliographie Dans la revue PRUSSIAN BLUE No 6 – Octobre 2013 EXPOSITION « Les couleurs du marchand de glaces. Le fauvisme digital » d’Hervé Fischer Galerie ECI // 32 av. Matignon, Paris 30 mars > 30 juin 2013 HERVÉ FISCHER : UN CONCEPTUEL ENGAGÉ PAR GUILLAUME DE SARDES Après vous être engagé sur la voie de l’art multimédia, vous avez choisi de revenir à la peinture? Pourquoi? J’ai découvert la magie des ordinateurs au Québec en 1983. Cela a bouleversé ma pratique d’artiste et j’ai créé peu après la Cité des arts et des nouvelles technologies de Montréal, qui a exposé pendant dix ans tous les pionniers du multimédia. C’était une époque passionnante et héroïque. Mais alors que les artistes numériques dénonçaient l’obsolescence des beaux-arts, j’ai quant à moi de plus en plus relativisé cette rupture. Je ne crois pas au progrès en art. L’interactivité me semble peu intéressante en art. Le multimédia ne remplace aucunement la multisensorialité de la peinture ou de la sculpture. Les œuvres d’art numérique sont éphémères. La vitesse du progrès technologique et des flux de pixels les cannibalise. Elles sont le plus souvent ludiques, sans contenu critique. Je suis donc revenu en 1999 à la peinture, optant pour l’arrêt sur image. Cela a été une décision difficile. Mais bien entendu, c’est le monde numérique que je peins, ses structures, ses icônes, ses mythes, car je crois que l’âge du numérique qui émerge s’impose aux artistes. J’ai donc opté pour ce que j’appelle les beaux–arts numériques et un nouveau naturalisme. Vous écriviez dans votre Petit manifeste de 1999 : «Malevitch ne peindrait plus des carrés noirs, mais des codes-barres.» Est-ce une manière de réfuter l’approche wildienne de «l’art pour l’art» et d’assigner à celui-ci un rôle social? Initiateur de l’art sociologique au début des années 1970, j’ai cherché à mettre en œuvre la pratique de ce concept. Je crois que l’art va être de plus en plus interrogatif et critique face aux mutations sociales considérables que nous vivons, qu’il va soumettre l’esthétique à l’expression des questions éthiques. Au XXe siècle les artistes se questionnaient beaucoup plus sur l’art et l’esthétique que sur la société. Malevitch, le suprématiste, s’interrogeait métaphysiquement sur la mort de la peinture. C’est l’utopie sociale soviétique qui a tué le constructivisme. Mais aujourd’hui, c’est l’angoisse sociale du futur qui sauve la peinture de l’épuisement de ses vieux thèmes. Le code-barres Quick Response est constitué de petits carrés noirs et blancs, mais c’est aussi l’emblème identitaire de notre société de gestion et de consommation. La peinture devient sociologique et philosophique. Si les artistes témoignent de leur temps, il semble que vous lisiez le nôtre comme celui du «tout économique». L’utopie de l’économisme a pris la relève des utopies sociales du XIXe siècle qui ont échoué. Le libéralisme économique et marchand inspiré du darwinisme est devenu le nouveau paradigme de notre organisation sociale et internationale. Certes, les artistes n’ont jamais montré d’intérêt pour l’économie, un thème jugé trivial. Mais elle est aujourd’hui plus importante que le nu féminin ou que les boîtes de Campbell Soup de Warhol. Je peins donc la météo de Wall Street, les paysages montagneux de notre nouvelle nature économique dont les zigzags qui montent au ciel ou descendent aux enfers, les tableaux statistiques scandaleux de l’inégalité sociale, les codes–barres de l’identification et de la gestion des marchandises, mais aussi des personnes, des pensées, des émotions et des rêves. Voir suite sur le blog Réf : Blog Avenir de l’Art 07/02/2014 URL |
Référence : 20013 Titre : Petite sensation 01 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 102 x 60 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Observations Expositions Buenos Aires – Céret – Centre Pompidou Bibliographie Dans la revue PRUSSIAN BLUE No 6 – Octobre 2013 EXPOSITION « Les couleurs du marchand de glaces. Le fauvisme digital » d’Hervé Fischer Galerie ECI // 32 av. Matignon, Paris 30 mars > 30 juin 2013 HERVÉ FISCHER : UN CONCEPTUEL ENGAGÉ PAR GUILLAUME DE SARDES Après vous être engagé sur la voie de l’art multimédia, vous avez choisi de revenir à la peinture? Pourquoi? J’ai découvert la magie des ordinateurs au Québec en 1983. Cela a bouleversé ma pratique d’artiste et j’ai créé peu après la Cité des arts et des nouvelles technologies de Montréal, qui a exposé pendant dix ans tous les pionniers du multimédia. C’était une époque passionnante et héroïque. Mais alors que les artistes numériques dénonçaient l’obsolescence des beaux-arts, j’ai quant à moi de plus en plus relativisé cette rupture. Je ne crois pas au progrès en art. L’interactivité me semble peu intéressante en art. Le multimédia ne remplace aucunement la multisensorialité de la peinture ou de la sculpture. Les œuvres d’art numérique sont éphémères. La vitesse du progrès technologique et des flux de pixels les cannibalise. Elles sont le plus souvent ludiques, sans contenu critique. Je suis donc revenu en 1999 à la peinture, optant pour l’arrêt sur image. Cela a été une décision difficile. Mais bien entendu, c’est le monde numérique que je peins, ses structures, ses icônes, ses mythes, car je crois que l’âge du numérique qui émerge s’impose aux artistes. J’ai donc opté pour ce que j’appelle les beaux–arts numériques et un nouveau naturalisme. Vous écriviez dans votre Petit manifeste de 1999 : «Malevitch ne peindrait plus des carrés noirs, mais des codes-barres.» Est-ce une manière de réfuter l’approche wildienne de «l’art pour l’art» et d’assigner à celui-ci un rôle social? Initiateur de l’art sociologique au début des années 1970, j’ai cherché à mettre en œuvre la pratique de ce concept. Je crois que l’art va être de plus en plus interrogatif et critique face aux mutations sociales considérables que nous vivons, qu’il va soumettre l’esthétique à l’expression des questions éthiques. Au XXe siècle les artistes se questionnaient beaucoup plus sur l’art et l’esthétique que sur la société. Malevitch, le suprématiste, s’interrogeait métaphysiquement sur la mort de la peinture. C’est l’utopie sociale soviétique qui a tué le constructivisme. Mais aujourd’hui, c’est l’angoisse sociale du futur qui sauve la peinture de l’épuisement de ses vieux thèmes. Le code-barres Quick Response est constitué de petits carrés noirs et blancs, mais c’est aussi l’emblème identitaire de notre société de gestion et de consommation. La peinture devient sociologique et philosophique. Si les artistes témoignent de leur temps, il semble que vous lisiez le nôtre comme celui du «tout économique». L’utopie de l’économisme a pris la relève des utopies sociales du XIXe siècle qui ont échoué. Le libéralisme économique et marchand inspiré du darwinisme est devenu le nouveau paradigme de notre organisation sociale et internationale. Certes, les artistes n’ont jamais montré d’intérêt pour l’économie, un thème jugé trivial. Mais elle est aujourd’hui plus importante que le nu féminin ou que les boîtes de Campbell Soup de Warhol. Je peins donc la météo de Wall Street, les paysages montagneux de notre nouvelle nature économique dont les zigzags qui montent au ciel ou descendent aux enfers, les tableaux statistiques scandaleux de l’inégalité sociale, les codes–barres de l’identification et de la gestion des marchandises, mais aussi des personnes, des pensées, des émotions et des rêves. Voir suite sur le blog Réf : Blog Avenir de l’Art 07/02/2014 URL |

Référence : 20025 Titre : Oh ! Mon Dieu ! Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 76 x 76 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Observations Expositions Buenos Aires – Concepcion (Chili) - Santiago - La Havane - Centre Pompidou Bibliographie Icône de l'économie Oh! Mon Dieu!. La Bourse monte au Ciel ou descend aux Enfers. Le Veau d'Or d'une nouvelle religion païenne. Réf : Blog Art et Economie 11/05/2011 Icône de la finance Les valeurs boursières montent au paradis ou descendent aux enfers selon les jours. Nous prions pour qu'elles nous rendent riches, nous pleurons lorsqu'elles plongent. Les riches en dépendent directement, les pauvres indirectement. Mais la religion de l'argent nous met tous à genoux, croyants et athées. Réf : Blog Art et Economie 19/05/2011 |
Référence : 20025 Titre : Oh ! Mon Dieu ! Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 76 x 76 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Observations Expositions Buenos Aires – Concepcion (Chili) - Santiago - La Havane - Centre Pompidou Bibliographie Icône de l'économie Oh! Mon Dieu!. La Bourse monte au Ciel ou descend aux Enfers. Le Veau d'Or d'une nouvelle religion païenne. Réf : Blog Art et Economie 11/05/2011 Icône de la finance Les valeurs boursières montent au paradis ou descendent aux enfers selon les jours. Nous prions pour qu'elles nous rendent riches, nous pleurons lorsqu'elles plongent. Les riches en dépendent directement, les pauvres indirectement. Mais la religion de l'argent nous met tous à genoux, croyants et athées. Réf : Blog Art et Economie 19/05/2011 |

Référence : 20028 Titre : Finances Date : 2000 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 102 x 76 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Thierry Happe Observations Expositions Buenos Aires Bibliographie Le numéraire, c'est le numérique, et réciproquement Réf : Blog Art et Economie 22/06/2008 Paysage financier Paysage des courbes de variations boursières à Wall Street. Notre "nouvelle nature" Réf : Blog Art et Economie 03/05/2011 |
Référence : 20028 Titre : Finances Date : 2000 Technique : acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 102 x 76 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Thierry Happe Observations Expositions Buenos Aires Bibliographie Le numéraire, c'est le numérique, et réciproquement Réf : Blog Art et Economie 22/06/2008 Paysage financier Paysage des courbes de variations boursières à Wall Street. Notre "nouvelle nature" Réf : Blog Art et Economie 03/05/2011 |

Référence : 20035 Titre : La liberté sur les réseaux numériques Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 183 x 122 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires Bibliographie Les réseaux numériques L'hyperhumanisme, c'est celui que secrètent désormais les réseaux numériques: une conscientisation planétaire qui nous oblige éthiquement, une transparence communicationnelle qui nous contraint. Réf : Blog Hyperhumanisme 21/05/2011 |
Référence : 20035 Titre : La liberté sur les réseaux numériques Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 183 x 122 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires Bibliographie Les réseaux numériques L'hyperhumanisme, c'est celui que secrètent désormais les réseaux numériques: une conscientisation planétaire qui nous oblige éthiquement, une transparence communicationnelle qui nous contraint. Réf : Blog Hyperhumanisme 21/05/2011 |

Référence : 20045 Titre : Economie chinoise nouvelle Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Art sociologique chinois 1/12 Dimensions 36 x 36 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations suite de la série (4 à 12) en 2018 Expositions Bibliographie |
Référence : 20045 Titre : Economie chinoise nouvelle Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Art sociologique chinois 1/12 Dimensions 36 x 36 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations suite de la série (4 à 12) en 2018 Expositions Bibliographie |

Référence : 20046 Titre : Shanghai stock Exchange B Share Index, 10-18.07.00 en US $ Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Art sociologique chinois 2/12 Dimensions 122 X 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas à gauche | Provenance Collection particulière Observations suite de la série (4 à 12) en 2018 Expositions Bibliographie |
Référence : 20046 Titre : Shanghai stock Exchange B Share Index, 10-18.07.00 en US $ Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Art sociologique chinois 2/12 Dimensions 122 X 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas à gauche | Provenance Collection particulière Observations suite de la série (4 à 12) en 2018 Expositions Bibliographie |

Référence : 20047 Titre : Shanghai stock Exchange B Share Index, 10-18.07.00 en US $ Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Art sociologique chinois 3/12 Dimensions 122 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations suite de la série (4 à 12) en 2018 Expositions Bibliographie |
Référence : 20047 Titre : Shanghai stock Exchange B Share Index, 10-18.07.00 en US $ Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Art sociologique chinois 3/12 Dimensions 122 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations suite de la série (4 à 12) en 2018 Expositions Bibliographie |

Référence : 20048 Titre : La dynamique du futur Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nature financière Dimensions 183 x 122 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires Bibliographie L'économie en couleurs Sous le soleil du Sud, chaque année le fossé se creuse davantage entre la richesse de pays du Nord et la pauvreté de ceux du Sud. Joli tableau ! (peinture acrylique sur toile, 2000. Comparaison de l'indice Standard & Poor's 500, et l'indice boursier MSCI des pays émergents. Base 100 en 1994 Référence : Blog Art et économie 12 mai 2011 |
Référence : 20048 Titre : La dynamique du futur Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nature financière Dimensions 183 x 122 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires Bibliographie L'économie en couleurs Sous le soleil du Sud, chaque année le fossé se creuse davantage entre la richesse de pays du Nord et la pauvreté de ceux du Sud. Joli tableau ! (peinture acrylique sur toile, 2000. Comparaison de l'indice Standard & Poor's 500, et l'indice boursier MSCI des pays émergents. Base 100 en 1994 Référence : Blog Art et économie 12 mai 2011 |

Référence : 20050 Titre : La montagne Sainte-Victoire Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret, ECI Paris, Centre Pompidou Paris Bibliographie Exposition Hervé Fischer et l'art sociologique, Centre Pompidou, 2017 (revue +-0) Extrait (voir lien sur le blog) La Nouvelle Montagne Sainte-Victoire (le monde n’est plus géométrique, cubiste, mais quantitatif et sa nouvelle matrice est la ligne brisée de variations quantitatives). La pensée linéaire fait place à la pensée en arabesque. La Nature n’est plus celle de l’animisme, de la Bible, des mythes grecs, du romantisme, de l’exploitation industrielle : elle est devenue planétaire, numérique et politique. Réf : Blog Avenir de l’Art 20/09/2017 URL |
Référence : 20050 Titre : La montagne Sainte-Victoire Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret, ECI Paris, Centre Pompidou Paris Bibliographie Exposition Hervé Fischer et l'art sociologique, Centre Pompidou, 2017 (revue +-0) Extrait (voir lien sur le blog) La Nouvelle Montagne Sainte-Victoire (le monde n’est plus géométrique, cubiste, mais quantitatif et sa nouvelle matrice est la ligne brisée de variations quantitatives). La pensée linéaire fait place à la pensée en arabesque. La Nature n’est plus celle de l’animisme, de la Bible, des mythes grecs, du romantisme, de l’exploitation industrielle : elle est devenue planétaire, numérique et politique. Réf : Blog Avenir de l’Art 20/09/2017 URL |

Référence : 20052 Titre : Paysage économique, the world turned upside down. All share Index ; Reference 1000 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 102 x 76 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret, ECI Paris, Centre Pompidou Paris Bibliographie Le monde à l'envers "Paysage économique, le monde à l'envers" Réf : Blog Art et Economie 04/11/2011 Je m’amuse à interpréter les paysages financiers quotidiens comme un peintre qui va poser son chevalet en plein air. J’ai en mémoire mes codes esthétiques de peinture, de bande dessinée et mon travail qui s’attaquait à des sujets sérieux et difficiles prend une valeur dérisoire. Réf : Catalogue Céret 2010 |
Référence : 20052 Titre : Paysage économique, the world turned upside down. All share Index ; Reference 1000 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 102 x 76 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret, ECI Paris, Centre Pompidou Paris Bibliographie Le monde à l'envers "Paysage économique, le monde à l'envers" Réf : Blog Art et Economie 04/11/2011 Je m’amuse à interpréter les paysages financiers quotidiens comme un peintre qui va poser son chevalet en plein air. J’ai en mémoire mes codes esthétiques de peinture, de bande dessinée et mon travail qui s’attaquait à des sujets sérieux et difficiles prend une valeur dérisoire. Réf : Catalogue Céret 2010 |

Référence : 20053 Titre : La bourse, un an Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 122 x 91 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret Bibliographie |
Référence : 20053 Titre : La bourse, un an Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 122 x 91 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret Bibliographie |

Référence : 20054 Titre : Sous le soleil du Nord, la nouvelle montagne Sainte-Victoire Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 182 x 122 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret, ECI Paris Bibliographie |
Référence : 20054 Titre : Sous le soleil du Nord, la nouvelle montagne Sainte-Victoire Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 182 x 122 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret, ECI Paris Bibliographie |

Référence : 20055 Titre : L'argent Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 91 x 122 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires (MNBA) Bibliographie Première exposition, MNBA, Buenos Aires, 2003. Ces variations boursières du NASDAQ, prises dans le Wall Street newspaper, peintes en même temps que Le monde comme il va, traite du paysage financier, qui est devenu notre nouvelle nature. Les couleurs, subjectivement choisies, expriment cette sensibilité financière à laquelle nous sommes tous inévitablement soumis, dans une esthétique quantitative. Elles renforcent aussi la métaphore du paysage de montagne qui traduit les hauts et les bas de ces variations. Référence : Blog Avenir de l’art 19/01/2013 Paysage financier : Notre nouvelle nature est devenue financière, notre esthétique: quantitative. Référence : Blog Nouveau naturalisme 18/01/2013 |
Référence : 20055 Titre : L'argent Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 91 x 122 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires (MNBA) Bibliographie Première exposition, MNBA, Buenos Aires, 2003. Ces variations boursières du NASDAQ, prises dans le Wall Street newspaper, peintes en même temps que Le monde comme il va, traite du paysage financier, qui est devenu notre nouvelle nature. Les couleurs, subjectivement choisies, expriment cette sensibilité financière à laquelle nous sommes tous inévitablement soumis, dans une esthétique quantitative. Elles renforcent aussi la métaphore du paysage de montagne qui traduit les hauts et les bas de ces variations. Référence : Blog Avenir de l’art 19/01/2013 Paysage financier : Notre nouvelle nature est devenue financière, notre esthétique: quantitative. Référence : Blog Nouveau naturalisme 18/01/2013 |

Référence : 20056 Titre : Les équateurs ont changé Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 91 x 91 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Catherine Vamos Observations Expositions Bibliographie Les équateurs ont changé. Ils sont devenus financiers. Réf : Blog Art et Economie 23/05/2011 |
Référence : 20056 Titre : Les équateurs ont changé Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 91 x 91 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Catherine Vamos Observations Expositions Bibliographie Les équateurs ont changé. Ils sont devenus financiers. Réf : Blog Art et Economie 23/05/2011 |

Référence : 20057 Titre : L'embarquement pour Cyber Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie Les financiers se préparent pour des rêveries financières. Réf : Blog Art et Economie 22/05/2011 |
Référence : 20057 Titre : L'embarquement pour Cyber Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie Les financiers se préparent pour des rêveries financières. Réf : Blog Art et Economie 22/05/2011 |

Référence : 20058 Titre : Tableau économique - La bourse Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie |
Référence : 20058 Titre : Tableau économique - La bourse Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie |

Référence : 20059 Titre : Chat ou clavardage sur les réseaux numériques Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Marc Mandel Observations Expositions Bibliographie |
Référence : 20059 Titre : Chat ou clavardage sur les réseaux numériques Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Marc Mandel Observations Expositions Bibliographie |

Référence : 20060 Titre : La Terre Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 91 x 91 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie |
Référence : 20060 Titre : La Terre Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 91 x 91 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie |

Référence : 20061 Titre : Texture numérique Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie La Terre est de plus en plus couverte d'une nouvelle texture de réseaux numériques qui se tisse en mailles de plus en plus fines, par satellites, câbles, relais, ondes courtes, serveurs et boucles locales. On l'appellera la texture "intelligente" de notre planète. Reste à voir si cet épithète ambitieux sera confirmé par l'avenir. Ce n'est pas encore de la matière grise, quoiqu'en aient pu dire plusieurs gourous. La texture créera-t-elle de l'intelligence collective? Contrairement à ce qu'on dit aussi avec ingénuité, l'ordinateur n'est pas intelligent. Il doit même être radicalement non intelligent pour bien fonctionner. En revanche, la texture numérique de nos réseaux permet de partager davantage d'informations parmi un nombre croissant d'êtres humains, donc de connecter davantage de neurones humains et de catalyser le dialogue. Et de cela nous pouvons espérer beaucoup. Référence : Blog OINM 30/04/2011 La structure en hyperliens des réseaux numériques renforce l'émergence de l'hyperhumanisme. Référence : Blog Hyperhumanisme 15/06/2012 |
Référence : 20061 Titre : Texture numérique Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie La Terre est de plus en plus couverte d'une nouvelle texture de réseaux numériques qui se tisse en mailles de plus en plus fines, par satellites, câbles, relais, ondes courtes, serveurs et boucles locales. On l'appellera la texture "intelligente" de notre planète. Reste à voir si cet épithète ambitieux sera confirmé par l'avenir. Ce n'est pas encore de la matière grise, quoiqu'en aient pu dire plusieurs gourous. La texture créera-t-elle de l'intelligence collective? Contrairement à ce qu'on dit aussi avec ingénuité, l'ordinateur n'est pas intelligent. Il doit même être radicalement non intelligent pour bien fonctionner. En revanche, la texture numérique de nos réseaux permet de partager davantage d'informations parmi un nombre croissant d'êtres humains, donc de connecter davantage de neurones humains et de catalyser le dialogue. Et de cela nous pouvons espérer beaucoup. Référence : Blog OINM 30/04/2011 La structure en hyperliens des réseaux numériques renforce l'émergence de l'hyperhumanisme. Référence : Blog Hyperhumanisme 15/06/2012 |

Référence : 20062 Titre : La vie Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature titre en rouge en bas, à gauche | Provenance Ce tableau a été volé à Los Angeles en automne 2016 dans l’appartement d’Arnaud, fils d’Hervé Fischer Observations sans date (volonté de l’artiste) Expositions Bibliographie La croissance vitale Réf : Blog Hyperhumanisme 28/06/2011 Coter la vie humaine en bourse Faudra-t-il coter la vie humaine en bourse à Wall Street pour que le parti républicain américain cesse de vouloir révoquer l'assurance maladie que le président Obama a réussi à imposer sous une forme réduite au terme d'une bataille politique sans merci ? Réf : Blog Art et Economie 30/06/2011 Encore la vie - Peinture acrylique sur toile, sans date. Dans la vie, il faut être optimiste, en toute circonstance. il n'y a pas d'autre option possible. Réf : Blog Avenir de l’art 04/11/2012 URL </td |
Référence : 20062 Titre : La vie Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature titre en rouge en bas, à gauche | Provenance Ce tableau a été volé à Los Angeles en automne 2016 dans l’appartement d’Arnaud, fils d’Hervé Fischer Observations sans date (volonté de l’artiste) Expositions Bibliographie La croissance vitale Réf : Blog Hyperhumanisme 28/06/2011 Coter la vie humaine en bourse Faudra-t-il coter la vie humaine en bourse à Wall Street pour que le parti républicain américain cesse de vouloir révoquer l'assurance maladie que le président Obama a réussi à imposer sous une forme réduite au terme d'une bataille politique sans merci ? Réf : Blog Art et Economie 30/06/2011 Encore la vie - Peinture acrylique sur toile, sans date. Dans la vie, il faut être optimiste, en toute circonstance. il n'y a pas d'autre option possible. Réf : Blog Avenir de l’art 04/11/2012 URL </td |

Référence : 20063-1 Titre : dyptique 1 Le ver capitaliste Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série dyptique Dimensions 181 x 122 Signature en bas à droite | Provenance Collection permanente Musée Wilfredo Lam Cuba Observations Expositions Buenos Aires, Cuba Bibliographie Le diagramme financier (1) est présenté ici comme le ver capitaliste qui fait son chemin; Réf : Blog Art et Economie 01/07/2011 Le ver capitaliste arrivera-t-il jusqu'à Cuba ? (2) Réf : Blog Art et Economie 02/07/2011 Dyptique : Le ver capitaliste Le ver capitaliste qui épouse les diagrammes financiers de la spéculation boursière traversera-t-il le golfe du Mexique et prendra-t-il souche dans l’île de Cuba dans une profusion reproductrice et contaminatrice? C'est le grand débat actuel qu'on ne peut esquiver. Cuba pourra-t-il développer une économie coopérative et respectueuse des personnes alternative par rapport au modèle néolibéral du capitalisme dominant? En ce moment de crise aiguë du capitalisme, la recherche cubaine d'une divergence économique est plus que jamais légitime.Les indignés de Wall Street, dont je suis, du mouvement "Occupy Wall Street", qui s'étend à beaucoup d'autres villes, y compris au Canada et à Montréal, soulignent l'urgence de repenser nos modèles économiques. La violence du capitalisme est inacceptable et la folie du jeu spéculatif est destructrice. Réf : Blog Art et Economie 24/10/2011 </td |
Référence : 20063-1 Titre : dyptique 1 Le ver capitaliste Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série dyptique Dimensions 181 x 122 Signature en bas à droite | Provenance Collection permanente Musée Wilfredo Lam Cuba Observations Expositions Buenos Aires, Cuba Bibliographie Le diagramme financier (1) est présenté ici comme le ver capitaliste qui fait son chemin; Réf : Blog Art et Economie 01/07/2011 Le ver capitaliste arrivera-t-il jusqu'à Cuba ? (2) Réf : Blog Art et Economie 02/07/2011 Dyptique : Le ver capitaliste Le ver capitaliste qui épouse les diagrammes financiers de la spéculation boursière traversera-t-il le golfe du Mexique et prendra-t-il souche dans l’île de Cuba dans une profusion reproductrice et contaminatrice? C'est le grand débat actuel qu'on ne peut esquiver. Cuba pourra-t-il développer une économie coopérative et respectueuse des personnes alternative par rapport au modèle néolibéral du capitalisme dominant? En ce moment de crise aiguë du capitalisme, la recherche cubaine d'une divergence économique est plus que jamais légitime.Les indignés de Wall Street, dont je suis, du mouvement "Occupy Wall Street", qui s'étend à beaucoup d'autres villes, y compris au Canada et à Montréal, soulignent l'urgence de repenser nos modèles économiques. La violence du capitalisme est inacceptable et la folie du jeu spéculatif est destructrice. Réf : Blog Art et Economie 24/10/2011 </td |

Référence : 20064 Titre : Portrait de C.L.M.F. Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20064 Titre : Portrait de C.L.M.F. Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20063-2 Titre : dyptique 2 Le ver capitaliste arrivera t'il jusqu'à Cuba ? Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série dyptique Dimensions 181 x 122 Signature | Provenance Collection permanente Musée Wilfredo Lam Cuba Observations Expositions Buenos Aires, Cuba Bibliographie Le diagramme financier (1) est présenté ici comme le ver capitaliste qui fait son chemin; Réf : Blog Art et Economie 01/07/2011 Le ver capitaliste arrivera-t-il jusqu'à Cuba ? (2) Réf : Blog Art et Economie 02/07/2011 Dyptique : Le ver capitaliste Le ver capitaliste qui épouse les diagrammes financiers de la spéculation boursière traversera-t-il le golfe du Mexique et prendra-t-il souche dans l’île de Cuba dans une profusion reproductrice et contaminatrice? C'est le grand débat actuel qu'on ne peut esquiver. Cuba pourra-t-il développer une économie coopérative et respectueuse des personnes alternative par rapport au modèle néolibéral du capitalisme dominant? En ce moment de crise aiguë du capitalisme, la recherche cubaine d'une divergence économique est plus que jamais légitime.Les indignés de Wall Street, dont je suis, du mouvement "Occupy Wall Street", qui s'étend à beaucoup d'autres villes, y compris au Canada et à Montréal, soulignent l'urgence de repenser nos modèles économiques. La violence du capitalisme est inacceptable et la folie du jeu spéculatif est destructrice. Réf : Blog Art et Economie 24/10/2011 </td |
Référence : 20063-2 Titre : dyptique 2 Le ver capitaliste arrivera t'il jusqu'à Cuba ? Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série dyptique Dimensions 181 x 122 Signature | Provenance Collection permanente Musée Wilfredo Lam Cuba Observations Expositions Buenos Aires, Cuba Bibliographie Le diagramme financier (1) est présenté ici comme le ver capitaliste qui fait son chemin; Réf : Blog Art et Economie 01/07/2011 Le ver capitaliste arrivera-t-il jusqu'à Cuba ? (2) Réf : Blog Art et Economie 02/07/2011 Dyptique : Le ver capitaliste Le ver capitaliste qui épouse les diagrammes financiers de la spéculation boursière traversera-t-il le golfe du Mexique et prendra-t-il souche dans l’île de Cuba dans une profusion reproductrice et contaminatrice? C'est le grand débat actuel qu'on ne peut esquiver. Cuba pourra-t-il développer une économie coopérative et respectueuse des personnes alternative par rapport au modèle néolibéral du capitalisme dominant? En ce moment de crise aiguë du capitalisme, la recherche cubaine d'une divergence économique est plus que jamais légitime.Les indignés de Wall Street, dont je suis, du mouvement "Occupy Wall Street", qui s'étend à beaucoup d'autres villes, y compris au Canada et à Montréal, soulignent l'urgence de repenser nos modèles économiques. La violence du capitalisme est inacceptable et la folie du jeu spéculatif est destructrice. Réf : Blog Art et Economie 24/10/2011 </td |

Référence : 20065 Titre : Possibles Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20065 Titre : Possibles Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20066 Titre : Le roi pétrole et le président Mitterand en nombres Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20066 Titre : Le roi pétrole et le président Mitterand en nombres Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20067 Titre : Nasdaq / Dow Jones Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20067 Titre : Nasdaq / Dow Jones Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20068 Titre : Réalité 11.11.00 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20068 Titre : Réalité 11.11.00 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20069 Titre : I-conomie Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Jean Michel Arnold Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20069 Titre : I-conomie Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Jean Michel Arnold Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20070 Titre : Spéculation, 1 jour, 1 semaine, (ensemble de 10 toiles) Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 200 x 60 (10 toiles de 40x30) Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret Bibliographie </td |
Référence : 20070 Titre : Spéculation, 1 jour, 1 semaine, (ensemble de 10 toiles) Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 200 x 60 (10 toiles de 40x30) Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret Bibliographie </td |

Référence : 20071 Titre : Wall Street Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20071 Titre : Wall Street Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20072 Titre : Spéculation Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Fabrice Fischer Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20072 Titre : Spéculation Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Fabrice Fischer Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20073 Titre : Une journée accomplie Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20073 Titre : Une journée accomplie Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20074 Titre : Un mois bien ordinaire Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20074 Titre : Un mois bien ordinaire Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20075 Titre : Tableau économique des principaux indices de croissance Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20075 Titre : Tableau économique des principaux indices de croissance Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20076 Titre : How are you today ? Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20076 Titre : How are you today ? Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20077 Titre : Le simulacre numérique Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Fabrice Fischer Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20077 Titre : Le simulacre numérique Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Fabrice Fischer Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20078 Titre : Paysage social Date : 1999-2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20078 Titre : Paysage social Date : 1999-2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20080 Titre : Espace 000101 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection Atlanta Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20080 Titre : Espace 000101 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions Signature en bas, à droite | Provenance Collection Atlanta Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20081 Titre : La mort Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 80 x 60 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires Bibliographie </td |
Référence : 20081 Titre : La mort Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 80 x 60 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires Bibliographie </td |

Référence : 20083 Titre : L'or dinateur vivant Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions 92 x 92 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20083 Titre : L'or dinateur vivant Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions 92 x 92 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20084 Titre : Agitation de classe moyenne Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions 92 x 92 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20084 Titre : Agitation de classe moyenne Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions 92 x 92 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20079 Titre : NASDAQ Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 122 x 91 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Hardwick Simmons Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20079 Titre : NASDAQ Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 122 x 91 Signature en bas, à droite | Provenance Collection particulière Hardwick Simmons Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20101 Titre : Les financiers Date : 2001 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 122 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance MNBA Santiago du Chili Observations Expositions Bibliographie Que de rêves de croissance et de projections dans les nuages pour nos financiers de l’économie imaginaire, divine, dorée, nerveuse et réactive à souhait pour exciter les nerfs. Réf : Catalogue Céret 2010 </td |
Référence : 20101 Titre : Les financiers Date : 2001 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Nouvelle nature financière Dimensions 122 x 92,5 Signature en bas, à droite et titre en bas, à gauche | Provenance MNBA Santiago du Chili Observations Expositions Bibliographie Que de rêves de croissance et de projections dans les nuages pour nos financiers de l’économie imaginaire, divine, dorée, nerveuse et réactive à souhait pour exciter les nerfs. Réf : Catalogue Céret 2010 </td |

Référence : 20085 Titre : Bourse Shanghai Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions Signature | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20085 Titre : Bourse Shanghai Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions Signature | Provenance Collection particulière Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20086 Titre : Fabrice Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions 102 x 60 Signature | Provenance Collection particulière Fabrice Fischer Observations Expositions Bibliographie </td |
Référence : 20086 Titre : Fabrice Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions 102 x 60 Signature | Provenance Collection particulière Fabrice Fischer Observations Expositions Bibliographie </td |

Référence : 20087 Titre : L'énergie de la vie 2 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions 153 x 91 Signature | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret Bibliographie Mythanalyse des flux: on ne se baigne jamais deux fois dans le même numérique Nous pensons l'énergie et même la matière comme des flux. Dans le couple énergie/matière, tout est flux corpusculaire, ondulatoire. La vie s'écoule, comme le temps, comme l'eau. La vie naît dans les liquides, les gaz, les vent, les cyclones. Les masses en fusion que recouvre la croûte terrestre s'épanchent, se répandent. Les rivières, comme la respiration établissent l'équilibre de leurs flux. Héraclite soulignait qu'on ne peut se baigner deux fois dans le même fleuve. Tout change, même lorsque le fleuve semble demeurer le même. La pérennité n'est que la lenteur du changement. La révolution son paroxysme. Le corps est un système de flux, de liquides et d'énergies agrégés. Les flux ont leurs liens, physiques, chimiques, électriques. L'eau bombe au-dessus du verre plein, avant de se répandre. La roche se cristallise. L'évolution même de la nature se conçoit comme un flux, où la flèche du temps ne revient jamais sur son parcours. Il en est de même de l'extension de l'univers. Mais on ne peut concevoir les flux sans les liens qui les organisent. Nous pensons par couples: matière/énergie, flux/liens, comme la conception de la vie, qui demeure la structure élémentaire de notre métaphore pensante. Le numérique n'échappe pas à la métaphore des flux, du liquide et des liens. On ne se baigne jamais deux fois dans le même numérique. Ref : Blog Mythanalyse 15/05/2011 URL </td |
Référence : 20087 Titre : L'énergie de la vie 2 Date : 2000 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Dimensions 153 x 91 Signature | Provenance Collection particulière Observations Expositions Céret Bibliographie Mythanalyse des flux: on ne se baigne jamais deux fois dans le même numérique Nous pensons l'énergie et même la matière comme des flux. Dans le couple énergie/matière, tout est flux corpusculaire, ondulatoire. La vie s'écoule, comme le temps, comme l'eau. La vie naît dans les liquides, les gaz, les vent, les cyclones. Les masses en fusion que recouvre la croûte terrestre s'épanchent, se répandent. Les rivières, comme la respiration établissent l'équilibre de leurs flux. Héraclite soulignait qu'on ne peut se baigner deux fois dans le même fleuve. Tout change, même lorsque le fleuve semble demeurer le même. La pérennité n'est que la lenteur du changement. La révolution son paroxysme. Le corps est un système de flux, de liquides et d'énergies agrégés. Les flux ont leurs liens, physiques, chimiques, électriques. L'eau bombe au-dessus du verre plein, avant de se répandre. La roche se cristallise. L'évolution même de la nature se conçoit comme un flux, où la flèche du temps ne revient jamais sur son parcours. Il en est de même de l'extension de l'univers. Mais on ne peut concevoir les flux sans les liens qui les organisent. Nous pensons par couples: matière/énergie, flux/liens, comme la conception de la vie, qui demeure la structure élémentaire de notre métaphore pensante. Le numérique n'échappe pas à la métaphore des flux, du liquide et des liens. On ne se baigne jamais deux fois dans le même numérique. Ref : Blog Mythanalyse 15/05/2011 URL </td |

Référence : 19907 Titre : ADN portrait divergent Date : 1999 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas à droite et titre en bas à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires - Concepcion (Chili) - Céret Bibliographie |
Référence : 19907 Titre : ADN portrait divergent Date : 1999 Technique : Acrylique sur toile Famille/Série Choc du numérique Dimensions 92,5 x 92,5 Signature en bas à droite et titre en bas à gauche | Provenance Collection particulière Observations Expositions Buenos Aires - Concepcion (Chili) - Céret Bibliographie |