AVERTISSEMENTS |
Ce site internet, comme tout Catalogue raisonné, se fixe pour mission de faire un inventaire aussi exhaustif que possible des œuvres de l’artiste Hervé Fischer, qui s’échelonnent selon les étapes suivantes:
– les œuvres qui ont échappé à la « déchirure et hygiène de l’art » à laquelle il a procédé au début des années 1971.
– L’hygiène de la peinture, les signalisations imaginaires, les photos et le matériel des performances sociologiques publiques (Hygiène de l’art, Pharmacie Fischer, Bureau d’identité imaginaire, interventions dans les grands journaux quotidiens, enquêtes participatives), de 1971 à 1984.
– Le retour paradoxal à la peinture à partir de 1999, sur le thème de l’âge du numérique (icônes et structures, questionnement sociologique, philosophique, esthétique, écologique, mythanalytique).
-Le tweet art et la tweet philosophie, diffusé sur la plateforme twitter de 2011 à 2022.
– son expression artistique, via l’art sociologique, numérique et philosophique, selon les époques de l’hygiène de l’art et de la peinture, des dispositifs d’art sociologiques (performances art corporel, dispositif d’enquêtes participatives, interventions signalétiques, médiatiques), du retour paradoxal à la peinture interrogative et philosophique du nouveau monde numérique, et du tweet art.
Mais on ne peut pas comprendre l’artiste sans connaître l’homme et son cheminement personnel et intellectuel. Et, tout particulièrement dans son cas, il est indispensable de bien appréhender toutes les casquettes qui ont fait sa réputation puisqu’il est, suivant les cadres où il intervient, présenté comme spécialiste du Numérique, Ecrivain, Sociologue, Philosophe, Mythanaliste…
Et son activité artistique est bien sûr l’expression de cette réflexion originale et complexe. Les deux s’étant fortement enrichies mutuellement deviennent indissociables. C’est pourquoi, pour tenter d’illustrer avec efficience cette singularité, cette chronologie – volontairement résumée – se propose de présenter Hervé Fischer sous la forme d’un triptyque :
– l’homme, sa vie personnelle et sa carrière professionnelle,
– son expression artistique, via l’art numérique sociologique et philosophique,
– son expression intellectuelle, essentiellement philosophique, sociologique et mythanalytique.
Légende
Thème | Symbole | Origine |
L’homme vie personnelle et professionnelle | Toile « Qui suis-je ? » 2019 Tweet – Détail « Art anthropologique » 2019 | |
L’artiste art sociologique et philosophique | Panneau de signalisation artistique – Plastique sérigraphié, métal, béton 1971 | |
L’intellectuel Philosophie, sociologie, mythanalyse | Toile « Le stade du papillon » série Mythanalyse stade de la vie 8/10 2013 |
Années 1941 – 1970
Thème | Principaux évènements | Complément |
Naissance en 1941 à Bourg-la-Reine (France) sous l’occupation nazie. Enfant passionné par la lecture et l’art. Lycée Lakanal, à Sceaux. Il ne s’intéresse pas à ses études, redouble la 6e, puis en 3e après redoublement, décide d’obtenir le Prix d’excellence. | Enfance problématique dans un climat familial difficile. Hésitant entre la peinture et la philosophie, il passe le bac « math élem » au Lycée Louis-Le-Grand pour pouvoir entrer en philosophie à Normale Sup sans avoir étudié le grec. Ce n’est qu’à sa 3e tentative qu’il y est reçu. Il obtient alors en deux ans ses deux licences en philosophie et en allemand, puis fait sa maîtrise avec Raymond Aron. | |
Cours de dessin, de fusain et de peinture le jeudi matin chez le peintre A.R. Philippe, à Bourg-La-Reine (Hauts de Seine) où Hervé Fischer est né. | Même s’il allait avec grand plaisir à ces cours, il s’amusa un jour – en cachette du professeur – à avancer l’horloge d’une heure pour sortir plus tôt. Bien sûr M Philippe, très embarrassé, se précipita chez ses parents pour s’excuser. Sa mère se mit à rire et le rassura sur cette gaminerie. | |
École Normale Supérieure (ENS – rue d’Ulm). Discipline : philosophie Maîtrise: la pensée politique politique de Spinoza (Direction Raymond Aron) | Malgré une lettre de soutien de Raymond Aron à sa demande de dispense de la préparation à l’agrégation de philosophie, que le règlement de l’École autorise en faveur de la recherche, il est mis à la porte. | |
Enseignant à l’Université Sorbonne Paris V Descartes en sociologie : assistant en sociologie de l’art et de la communication en 1967, puis maître-assistant, maître de conférences en 1980. Simultanément professeur de sciences humaines à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs (1969-1980). Mariage en 1964 avec Roselyne Laverton, et naissance de 3 fils, Vincent en 1965, Arnaud en 1968, Fabrice en 1971. | 1969-1971. Ministère des affaires culturelles, chargé de mission à la direction des enseignements, pour la réforme des enseignements dans les écoles d’art françaises, Paris. Face à la guerre d’Algérie, il s’engage activement comme gaulliste de gauche (mouvement dirigé par Vallon et Capitant). | |
Pour tenter de se libérer de l’enseignement très traditionnel, il visite beaucoup les expositions avec ses étudiants de la Sorbonne et de l’ENSAD (dont beaucoup l’accompagneront par la suite, lors de ses expériences sociologiques interrogatives à Perpignan, Amsterdam, Guebwiller, Montréal, etc.) | Peintures gestuelles abstraites à l’encre de Chine dans les années 60 et quelques peintures acryliques, qu’il déchirera en 1970/71. |
Années 1971 – 2000
Thème | Principaux évènements | Complément |
Université Sorbonne Paris V Descartes : Maitre-Assistant en 1971, Maître de conférences en 1981 (sociologie de la culture et de la communication). Professeur à l’ENS des Arts décoratifs (1969-1980) | Le domicile familial 134 boulevard de Charonne, métro Philippe Auguste, est un ancien entrepôt de peinture ravalement, vendu en faillite, sans repreneur qu’Hervé Fischer rachète en 1974. Voulant développer une habileté d’ouvrier, il le transforme, abattant une partie de la charpente pour dégager un jardinet et reconstruire une partie du bâtiment habitable. Dans le sous-sol, il crée l’École sociologique interrogative, animée avec deux autres artistes, Fred Forest et Jean-Paul Thénot, avec lesquels il a fondé en 1874 un Collectif d’art sociologique. Ce lieu devient un rendez-vous international du monde avant-gardiste (hébergement fréquent d’artistes étrangers, certains plusieurs mois, qui aident Hervé Fischer à aménager la résidence-entrepôt. Séances de débats, performances, colloques, petites expositions dans l’École sociologique interrogative. Hervé Fischer installe une imprimerie-ronéo minimale pour éditer 3 Cahiers de l’École sociologique interrogative. | |
Fondateur, théoricien de « l’art sociologique » (1971), co-fondateur du Collectif d’art sociologique (avec Fred Forest et Jean-Paul Thénot), créateur de l’école sociologique interrogative Artiste multimedia (radio, presse, télévision), Initiateur d’un grand nombre d’interventions sur le terrain et dans les médias en Europe en Amérique du Nord et du Sud. Artiste invité – Expositions collectives – Performances | Acteur quotidien de l’art par correspondance, multiplie les gestes et envois postaux. S’engage dans « l’hygiène de l’art » Nombreuses performances sur les thématiques suivantes : Hygiène de l’art et hygiène de l’artiste, Pharmacie Fischer, Bureau d’identité imaginaire, Ecole sociologique interrogative, Enquêtes et campagnes interrogatives, Fin des avant-gardes, Signalétique imaginaire. Invitations entre 1971 et 1983 Europe Argelès, Céret, Paris, Montauban, Brest, Amiens, Perpignan, Carcasonne, Marseille, Lyon, Guebwiller, Besançon, Chardogne Amsterdam, Bruxelles, Genève, Hanovre, Hambourg, Eggenfelden, Helsinski, Lund, Lausanne, Milan, Neuenkirchen, Krantscheid-Seifen, Varsovie, Venise (biennale 1975), Cologne, Ferrara, Anvers, Kassel (Documenta 7 1982), Winnekendonk, Amérique Montréal, Toronto, Vancouver, Calgary, Chicoutimi, Québec, Winnipeg Rio de Janeiro (Musée d’Art contemporain) Sao Paulo (Musée d’Art Contemporain de l’Université (MAC USP – 1974, 1975 et 1981 – invité spécial), Buenos Aires (Centro de Arte Y Communication CAYC – 1975) Mexico (1983) | |
1985 : Professeur invité à l’Université de Québec A Montréal (UQAM) département des communications (échange avec l’Université Sorbonne Paris V Descartes) 1987 : Démission de la Sorbonne, divorce et émigration avec ses 3 fils au Québec | Thèse de doctorat sur la sociologie de la couleur (UQAM) Besoin d’un nouvel environnement familial, professionnel et culturel. En décidant d’émigrer au Québec, Hervé Fischer veut établir un nouveau scénario de vie et donc de questionnement sociologique, établir un nouvel environnement familial et professionnel. | |
Création et développement des arts numériques et du multimedia à partir de Montréal Co-fondateur et co-président de la Cité des arts et des nouvelles technologies de Montréal avec Ginette Major en 1985. Commissaire annuel des expositions et de la compétition internationale d’animation par ordinateur Images du futur de 1986 à 1997 Fondateur – du festival Téléscience de 1990 à 2001 – du MIM – Marché international du multimédia de 1993 à 1999 – du premier Café électronique au Canada en 1995), – de la Fédération internationale des associations de multimédia (FIAM) de1997 à 2003 Cofondateur de Science pour tous de 1997 à 2003 | Extrait : entretien avec Sophie Duplaix, commissaire de l’exposition – Catalogue Centre Pompidou Quand je suis arrivé au Québec, j’ai découvert l’importance des ordinateurs : il y en avait un peu partout. 1984 est l’année où Apple a lancé le Macintosh 512K. On utilisait des petites disquettes bleues pour les logiciels, le disque dur était externe et, avec un téléphone et un modem qui s’allumait comme un sapin de Noël, déjà on communiquait. Je me suis lancé dans Les nouvelles aventures de Marco Paulo sous la houlette de Umberto Eco et d’Italo Calvini… avec les dessins au Mac Paint de l’artiste et poète acadien Herménégilde Chiasson, et que j’ai coordonné à partir de Montréal. J’ai alors pris conscience des promesses des arts numériques, qui me donnaient l’impression de pouvoir rétablir le lien entre l’art et la société, un « art moyen » comme disaient Pierre Bourdieu et Luc Boltanski, non plus photographique, mais numérique, et donc de sortir de la dysfonction de l’avant-garde élitiste. Il y avait un art élitiste sur le marché, dans les galeries distinguées, et les gens de la rue n’y comprenaient rien. C’est ce que je souligne avec mon panneau de douane culturelle : Art – Avez-vous quelque chose à déclarer ? Et donc, pendant une dizaine d’années, j’ai beaucoup travaillé dans le domaine du numérique. J’ai créé la Cité des arts et des nouvelles technologies de Montréal avec Ginette Major, et nous avons exposé tous les artistes pionniers des arts numériques de l’époque. Outre les autres créations, citons une initiative internationale : la FIAM. Elle a pour mandat de regrouper les diverses associations nationales et thématiques de multimédia et de développer un réseau international de partenaires, notamment avec les grandes Agences des Nations unies, l’UNESCO, l’Organisation internationale de la francophonie, le Commonwealth et les espaces hispanophone et lusophone, ainsi que des partenaires majeurs, notamment corporatifs et des fondations. Elle vise à favoriser les échanges entre ses membres et ses partenaires et s’implique dans des causes globales, telles que la diversité culturelle et linguistique, le développement numérique des pays pauvres et la réduction de la fracture numérique, la lutte en faveur de l’électronique verte, le respect de la propriété intellectuelle et de la vie privée, l’analyse de l’impact des technologies numériques sur la société, l’éducation, la santé publique, la culture, la diffusion des arts numériques, un label de qualité des contenus et services. | |
Publications 1974 : « Art et Communication marginale« , traductions anglaise et allemande 1976 : « Théorie de l’art sociologique« , traduction italienne 1981 : « L’Histoire de l’art est terminée« 1981 : « Expériences de presse« , traduction allemande 2000 : « Mythanalyse du futur » publié sur internet | Publication : 1981 : « Citoyens-Sculpteurs« , une expérience communautaire d’art sociologique à Chicoutimi Directions et Publications de 2 enquêtes-analyses : 83 – « L’oiseau-chat« , roman enquête sur l’identité québécoise (12 000 réponses qu’Hervé Fischer confie pour analyse à des poètes, sociologues, psychanalystes, experts en sondages, critiques d’art, dont il publie les textes dans ce livre) 84 – « ¿La calle adonde llega? » en espagnol, sur la perception de la société mexicaine par les mexicains (analyse de 80 000 réponses) présenté au Congrès mondial de sociologie, Mexico, 1982 Projet Marco Polo 85 : Organisateur de la participation franco-canadienne au projet Marco Polo de roman télématique francophone impliquant des écrivains d’Afrique, d’Europe, du Canada, sous le patronage des écrivains Umberto Ecco et Italo Calvino. | |
1999 – Retour paradoxal à la peinture | Extrait : entretien avec Sophie Duplaix – Catalogue Centre Pompidou Mais, à un moment, j’ai pris conscience des limites des arts numériques. Leur arrogance par rapport aux beaux-arts me choquait. En outre, leur interactivité, qui tournait au divertissement, me décevait, alors que pour moi l’art doit avoir une fonction critique et interrogative. Je me suis donc distancié de mon engagement premier mais j’avais définitivement pris conscience de la révolution anthropologique qu’imposait le numérique. Nous vivons aujourd’hui sur une planète numérique, et j’opte donc pour ce que j’appelle des « beaux-arts numériques ». Je ne suis pas convaincu par le robinet à pixels qui coule, qu’on consomme et qui est éphémère. Il me semblait qu’il fallait ralentir le temps pour penser. Donc, j’ai voulu faire ce qu’on appelle un arrêt sur image, c’est à dire prendre du recul, repérer et exposer les icônes et les structures du monde numérique. | |
2000 – Université Concordia (contrat 3 ans) : Elu titulaire de la Chaire Daniel Langlois en technologies numériques et en beaux-arts | 1998 Membre du Cercle des Ambassadeurs de Montréal International. Prix Leonardo Make Peace Tsao pour son implication en faveur de l’art et de la science, avec Ginette Major (États-Unis). 2000 Membre du WHO’S WHO in Executives and Professionnals (États-Unis). |
Années : Depuis 2001
Thème | Principaux évènements | Complément |
2003 – Professeur associé UQAM, Centre interuniversitaire des arts médiatiques – CIAM, Chercheur au Laboratoire « Communautés virtuelles et télévision interactive » d’Hexagram. 2006 – Fondation et direction de l’Observatoire international des nouveaux médias, UQAM | Pendant plus de 15 ans, Hervé Fischer joue un rôle de vulgarisateur : – Chroniqueur régulier à la radio de Radio Canada, sur le thème de l’impact des technologies numériques sur la science et la société (2003- 2015). – Nombreux textes dans les journaux et les magazines sur les enjeux des technologies numériques, l’importance de la culture scientifique et technique. – Nombreuses entrevues de radio et de télévision Nombreuses conférences : Période 2000-2010 Période après 2010 | |
2001. Artiste invité spécial du CNRS Images et Science, Paris. 2002. Biennale d’art contemporain du Museo Nacional de Bellas Artes de Buenos Aires. 2003. Exposition personnelle de peinture sur le thème du cybermonde au Museo Nacional de Bellas Artes de Buenos Aires, « Retour paradoxal à la peinture à l’âge du numérique », août-septembre. | Extrait : entretien avec Sophie Duplaix – Catalogue Centre Pompidou Quand Mondrian peint une structure minimaliste, il peint la matrice du monde géométrique dans lequel on a vécu pendant des siècles et qui s’est développé avec le Bauhaus dans l’architecture moderne. C’est la matrice de Mondrian, de Carl André, de Donald Judd. Sous Le choc du numérique – titre d’un de mes livres, je suis devenu une sorte de peintre naïf des icônes et des structures du monde numérique. Par exemple le code binaire 1 ou 0, ou les quatre lettres de l’ADN, ACGT, qui est le langage basique de la vie – c’est évidemment l’illusion du moment, parce que la vie n’est pas de l’informatique. Les icônes, ce sont notamment les codes-barres. Il y a plus de codes-barres lus en une seconde aujourd’hui sur la planète qu’il y a eu de crucifix pendant deux mille ans. C’est une image emblématique du monde actuel, mais aussi un objet ordinaire, comme un tampon en caoutchouc, une boite de pilules, une signalisation ou un essuie-mains. C’est un objet trivial dont on n’imaginerait pas faire une œuvre d’art. | |
Publications 2001 « Le choc du numérique« , traduction espagnole en Argentine et à Cuba, anglaise et chinoise. 2002 « Le romantisme numérique« , 60 p., « Grandes Conférences« , Fides et Musée de la civilisation | Direction et publication d’un ouvrage collectif « Les défis du cybermonde« , Presses de l’Université Laval, 2003 avec des contributions de: Michel Cartier (UQAM), Richard Delmas (Commission européenne), Diana Dominguez (artiste, Brésil), Ollivier Dyens (Concordia), Hervé Fischer, Martin Freeth (Future Lab, G. B.), Jean Gagnon (Fondation Daniel Langlois), Jean-Claude Guédon (UdM), Bruno Guglielminetti (Radio-Canada), Pierre-Léonard Harvey (UQAM), Charles Halary (UQAM), Kiran Karnik (Inde), Derrick de Kerkhove (Université de Toronto), Clément Laberge (Québec), Roger F. Malina (Leonardo, USA), Alain Modoux (Commission européenne), Jacques Nantel (UdM, HEC), Bernard Ollagnier (France), Celia Pearce (USA), Louise Poissant (UQAM), Serge Proulx (UQAM), Philippe Quéau (UNESCO), Paule des Rivières (Le Devoir, Québec), Antoine Robitaille (Le Devoir, Québec), Joël de Rosnay (Cité des sciences, Paris), Eddo Stern (artiste, USA), Pierre Trudel (UdM, Faculté de droit), Stephen Wilson (Université de San Francisco). | |
Exposition individuelle de peinture dans des musées d’Amérique latine | 2004 : Mendosa, Argentine, Espacio Contemporaneo de Arte 2004 : Montevideo Uruguay, Museo National de Artes Visuales 2006 : Santiago Chili, Museo Nacional de Bellas Artes (MNBA) 2007 : Concepcion Chili, Pinacoteca 2007 : Neuquén Argentine, Museo Nacional de Bellas Artes (MNBA) 2007 : La Havane Cuba, Xe biennale Centro Wilfredo Lam | |
Publications 2003 « Cyberprométhée« , traduction espagnole 2004 « La planète hyper« , traduction espagnole 2004 « Le déclin de l’empire hollywoodien« , nombreuses traductions 2006 « Nous serons des dieux« 2007 « La société sur le divan« 2008 « Québec imaginaire et Canada réel« 2009 « Un roi américain« | 2003 : Prix de la Société des écrivains canadiens, meilleur essai, pour CyberProméthée. Grand succès du livre « Le déclin de l’empire hollywoodien » traduction – en anglais, Talon Books, Vancouver, 2006, – en espagnol, Amazonia Films, Caracas et ICAIC, La Havane, 2008, – en chinois, Presses de l’éducation et du tourisme, Beijing, 2010. | |
2006 : Fondation et direction de l’Observatoire international des nouveaux médias, UQAM 2008 : Visiting professor, The Graphic and Communication Beijing Institute. | Extraits : entretien avec Sophie Duplaix – Catalogue Centre Pompidou Sophie Duplaix : Vous avez écrit beaucoup de livres. Comment s’inscrit cette réflexion théorique par rapport à votre travail d’artiste ? Hervé Fischer : La réponse est très simple, mais elle a été compliquée pour moi. Quand j’avais 20 ans, je voulais être autant artiste que philosophe, et cela me paraissait incompatible. Un bon artiste ne peut pas être un philosophe : il a l’esprit subjectif, irrationnel. Et un bon philosophe ne peut pas être un artiste : il n’a pas de sensibilité, d’imagination. Donc, dans les institutions, ce n’était pas jouable et j’étais très « mal pris », comme on dit en québecois. Mais finalement j’ai été incapable de choisir et j’ai dû assumer cette contradiction. D’ailleurs, le concept même d’art sociologique est né de cette double passion : fusionner la théorie et l’art dans une même pratique. Maintenant je l’assume… | |
Expositions individuelles de peinture et performances 2010 : Céret, Musée d’Art Moderne et Contemporain 2012 : Paris, Galerie parisienne 2012 : Sao Paulo Brésil, Museu de Arte Contemporanea de Universidade de Sao Paulo (MAC USP) | Céret : Expo et performance signalétique dans la ville Paris : Expo et performance Pharmacie Fischer Sao Paulo : Arte sociologica e Conexoes Expo et performances (signalétique et Ecole sociologique) | |
Publications 2010 : « L‘avenir de l’art« 2014 : « La divergence du futur« 2014 : « La pensée magique du net« | 2015 : en collaboration avec Michel Maffesoli « La post-modernité à l’heure du numérique, Regards croisés sur notre époque« | |
2011 : Cours sur la Théorie de la cyberculture, semestre d’automne-hiver au Centre NAD d’animation et de design, Montréal 2012 : Renouvellement du titre de professeur associé à l’UQAM pour quatre ans. | 2013 : Doctorat honoris causa de l’Université du Québec sous l’égide de l’université du Québec en Outaouais (UQO) donné à « Hervé Fischer, peintre, artiste-philosophe, écrivain, commissaire d’exposition d’art technologique et internationalement reconnu comme étant le fondateur de l’art sociologique » | |
2011 – 2022 : Tweet art et tweet philosophie (cf rubrique Catalogue raisonné des œuvres / Catalogue TweetArt) Expositions individuelles de peinture et performances 2013 : Paris, Galerie ECI 2017 : Paris, Centre Pompidou | Hervé Fischer crée une nouvelle forme artistique : le tweet art et la tweet philosophie et diffuse ses œuvres sur le réseau twitter de 2011 à 2022, le plus souvent agrémentées de commentaires (plus de 1000 tweets dont certains seront reproduits en toiles) TweetArt 2011 (380 images à télécharger ! ) ….. TweetArt 2021 Galerie ECI Exposition et performance (peinture collaborative) Centre Pompidou Hervé Fischer et l’art sociologique à l’invitation de Bernard Blistène, directeur du MNAM, commissaire Sophie Duplaix Exposition + 2 performances (Pharmacie Fischer et Bureau d’identité imaginaire) Reproduction sur le parvis du panneau « ART Avez-vous quelque chose à déclarer ? (image ci-contre) 12 m de diamètre de juin à novembre | |
Publications 2016 : « MARKET ART« 2019 : « L’âge hyperhumaniste, pour une éthique planétaire« 2019 : « Les couleurs de l’occident, de la préhistoire au XXIe siècle« 2023 : « Mythanalyse de la couleur« | L’art est-il définitivement enseveli sous l’argent ? L’art contemporain prépare-t’il la nouvelle bulle de la finance ? Hervé Fischer approfondit une recherche à la fois philosophique, politique, économique et éthique sur l’âge hyperhumaniste Dans la prestigieuse collection de Gallimard Bibliothèque illustrée des histoires, Hervé Fischer décrit une sociologie des couleurs, somme de 50 années de recherche. Dans une autre prestigieuse collection de Gallimard Bibliothèque des sciences humaines, les couleurs ont toujours été et demeurent pour Hervé Fischer les couleurs de nos mythes. |